Les coachs professionnels travaillent à partir de qui ils sont.
I coach as I am – Je coache comme je suis
Cette réalité est tout à fait fondamentale. Les outils des coachs sont également essentiels. Pour autant, c’est surtout la façon dont ils sont utilisés qui a un impact. Et la variété dont dispose le coach, permet de sortir de l’adage « pour un marteau, tout est clou ».
Ainsi, les référentiels des compétences des coachs professionnels permettent d’évaluer les compétences sur des critèresexplicites et partagés. Ce sont également des référentiels qui permettent au coach de mesurer sa progression dans sa professionnalisation et sa capacité à accompagner des situations de coaching de complexité croissante. Ces capacités du coach sont également en lien avec son propre développement, au sens du développement de l’adulte.
Les deux associations professionnelles des coachs ICF et EMCC ont écrit des référentiels, qui, s’ils présentent des différences, sont également très cohérents. Par ailleurs, le référentiel ICF a été réécrit en 2020, afin d’être en meilleure adéquation avec les résultats des recherches menées par l’association.
Les profils Linkedin regorgent de termes décrivant les compétences des Coachs, et cela est une bonne nouvelle : la profession oeuvre pour que ses membres, travaillant dans les règles de l’art, soient reconnaissables.
Pour autant, les termes utilisés ne veulent pas toujours dire la même chose, selon la source. Voici des illustrations synoptiques pour s’y retrouver rapidement.
Le prochain article détaillera les 8 compétences clefs.
Les critères de développement professionnels sont pour ICF le nombre d’heures de formation, le nombre d’heures de coaching, et pour EMCC, le nombre d’heures de coaching, le nombre de clients, années d’expérience. Comme cela est visible sur les illustrations synoptiques, les seuils de passage d’un stade à l’autre diffèrent. Pour autant, ils participent à la visibilité d’éléments mesurables du développement du coach.
L’enjeu de la profession est aujourd’hui de relier encore mieux des éléments mesurables à la maturité du coach.
Envie d’en savoir plus ? Contactez librement Agnès Grisard pour un rendez-vous découverte de coaching ou de supervision.
Un précédent article faisait le point sur le choix du coach, du point de vue du bénéficiaire du coaching. Ici, nous nous interrogeons sur le choix du coach, du point de vue de l’acheteur du coaching.
L’acheteur est par exemple un responsable des ressources humaines, un directeur ou une directrice de service/département/entreprise qui dispose du budget afférent, un ou une responsable de formation, qui construit un parcours de formation, incluant du coaching.
Face à un besoin de coaching identifié, comment choisir le ou les coachs ? Afin que leur prestation corresponde au besoin de l’entreprise ?
Pour prendre un parallèle, lorsque vous achetez un yaourt, vous vous attendez à un produit de composition normée et qui a été conservé dans le respect de la chaine du froid. Qu’en est-il pour le coaching ?
Quelles règles du jeu de la profession de coach professionnel ?
Le coaching professionnel est une profession auto-régulée. Avantage : elle est responsable de ses propres référentiels et son dynamisme et ses évolutions sont corrélées au marché. Inconvénient : les référentiels sont multiples et il peut être difficile de s’y retrouver.
Cet article a pour objectif de clarifier les termes utilisés et ce à quoi ils correspondent. Il clarifie les deux référentiels principaux de la profession de coach professionnel : celui de l’International Coach Federation ICF et celui du European Mentoring and Coaching Council EMCC.
Les Associations ICF et EMCC en nombres
EMCC a été fondée en 1992. Elle compte en France 22 praticiens fondation, 115 practitioner, 45 senior, 10 master. Et au niveau mondial 190 fondation, 825 practitioner, 979 senior, 90 master.
ICF a été fondée en 1995. Elle compte en France 334 coachs ACC, 403 coachs PCC, 49 coachs MCC. Et au niveau mondial 14 770 coachs ACC, 14 536 coachs PCC, 1565 coachs MCC.
NB : ces chiffres sont ceux relevés le jour de l’écriture de l’article sur les annuaires des deux fédérations.
Des objectifs communs
Ces deux associations travaillent de concert, pour développer la professionalisation des coachs, via des formations de qualité -indépendantes, délivrées par des organismes dont c’est la mission-, et des processus de labelisation des maturités des coachs, au fil de leur développement professionnel.
Pour cela, chaque association a ses propres critères et niveaux exigés.
Pour autant, la logique est bien la même :
soutenir le développement professionnel, via la formation et la supervision de coach
donner des référentiels de qualité explicites pour les acheteurs de coaching : les compétences sont observées sur le terrain, par des personnes qualifiées et indépendantes des écoles de formation
Attention, le RNCP, système de qualification des formations sur le territoire français uniquement brouille la compréhension, car il utilise des termes identiques aux référentiels internationaux, mais avec des contenus différents, comme celui de « coach professionnel » ou encore de « certification » -voir le schéma-.
Les indicateurs de développement professionnel ou « stades » sont au nombre de 3 chez ICF, et de 4 chez EMCC. Les certificats et accréditations sont renouvelables à échéance de 3 an pour ICF et de 5 ans pour EMCC. Ces éléments seront détaillés dans les prochains articles :
Que se passe-t-il dans votre corps et votre cerveau lorsque vous enchaînez les réunions ?
Cette illustration indique les niveaux de stress mesurés par l’intensité des ondes beta du cerveau.
La première ligne indique ce qui se passe, lorsque l’on passe d’une réunion à une autre.
La seconde ligne indique ce qui se passe avec une petite pause entre chaque réunion.
Concrètement, dans le premier cas, le sujet passe d’une réunion à l’autre sans interruption. Son corps et son cerveau sont en activité permanente, et le niveau de stress s’accumule.
Dans la seconde configuration, il y a des pauses brèves entre les réunions. Il y a alternance des phases de mise en activité, et de ralentissement et récupération.
Selon vous quel est l’état d’énergie de la personne à la fin de la journée dans chaque cas ?
Dans quelle configuration vous trouvez-vous ? A l’échelle de la journée, de la semaine, du mois, de l’année ?
Quelles sont vos routines entre deux réunions ? Comment faites-vous attention à vous-même ?
L’un des outils que j’utilise permet de faire des mesures objectives de la façon dont votre organisme gère spontanément ces alternances, dans différentes situations de stimulation et de retour au calme. Une façon de se découvrir passionnante pour tous les clients que j’ai épaulés jusqu’à aujourd’hui dans cette proposition 😉
Si vous êtes curieux d’en savoir plus, prenons un moment pour en discuter.
Cette question revient régulièrement, tant sur les réseaux sociaux que dans les discussions en entreprise ou en réseaux.
Et c’est une question essentielle !
Cette prise de décision a un enjeu, celui des bénéfices que la personne coachée pourra obtenir de son engagement dans un parcours de coaching. Les bénéfices du coaching diffusent également dans l’entreprise, notamment grâce à un phasage de coaching, règle de l’art de la profession.
Plusieurs approches de choix peuvent être envisagées, ainsi que leurs combinaisons.
Un·e professionnel·le certifié·e par un organisme indépendant
Quand vous achetez un yaourt, il vous semble normal d’avoir une garantie quant à sa fraicheur, à la continuité de la chaine de froid et sa composition. Et bien cela pourrait être une métaphore pour un achat de coaching !
En France, des organismes professionnels officiels certifient les coach professionnels, de façon indépendante (sans être également des organismes de formation) : ICF et EMCC.
La certification vise à évaluer :
la formation initiale et continue du coach, notamment par des écoles auditées et reconnues par la profession
la réflexion sur la pratique professionnelle, via la supervision individuelle ou collective
l’analyse de la conformité la pratique au regard d’un référentiel de compétences (attesté par la fourniture de séances de coaching enregistrées dans la certification initiale ICF)
le nombre d’heures de pratique de coaching
Certification renouvelée tous les 3 ans ICF, 5 ans EMCC
ICF-ACC Associate Certified Coach
ICF-PCC Professional Certified Coach
ICF-MCC Master Certified Coach
Stades d’expertise
coachs en démarrage d’exercice
coachs confirmés
coachs experts
35 000 coachs professionnels ICF en 2021, dont 800 en France
60%
40%
0,4%
heures de formation de coaching requises
> 60
> 125
> 200
heures de pratique du coaching requises
>100
> 500
> 2500
Les stades d’expertise du Coach Professionnel, selon le référentiel ICF
Un coach avec qui vous avez vécu une séance
Faites aussi confiance à votre intuition. La relation de confiance est essentielle au processus de coaching. Faites une première séance ou un entretien découverte et déterminez vous ensuite pour un engagement dans un parcours de coaching.
Un coach référencé
Un coach qui vous est recommandé par votre réseau ou qui peut fournir des références de coaching d’anciens clients.
Ce matin encore j’ai été émerveillée par la capacité de l’animal domestique de mon client d’être connecté à son état intérieur. Et à servir de révélateur, ou de miroir de cet état émotionnel.
Maintenant que des séances de coaching ou de supervision se passent régulièrement via zoom, chez mes clients, les animaux domestiques entrent dans la danse du coaching.
En effet, ils partagent avec nous, mammifères comme eux, la gouvernance instinctive et la capacité de résonance émotionnelle, où l’empathie. Ainsi, avant même que le client sache nommer son émotion, son animal de compagnie lui a donné des signaux. Aboiement, agitation, interposition entre le client et l’écran, activité calme dans son coin, endormissement… Et ces signaux sont précieux à questionner : que se passe-t-il, là, à l’instant ? De quoi est-ce le signe ?
Crédit Photo : CLabate ; THorudko
Et vous, comment utilisez-vous ces ressources ? Pour vous-mêmes, ou pour vos clients -si vous êtes coach- ? Comment vous rendez-vous disponibles à ces signaux subtiles et riches d’informations ?
Cet article explore les liens entre différents modèles de décodage de l’humain, et propose une vision innovante de la relation de coaching.
L’évolution de la demande de coaching est connectée au développement de la personne, notamment en lien avec le développement de l’adulte. Ainsi, le coaching agit comme un upgrade du logiciel d’exploitation du mode de pensée et de prise de décision et de passage à l’action de l’individu, qui permet d’avoir une vision permettant de gérer des terrains de complexité de plus en plus vastes.
Crédit Photo : A Grisard – Musée Escher La Haye
Les stades du développement de l’adulte
Le premier stade est le stade expert (13% de la population adulte).
La personne à ce stade recherche des solutions individuelles aux problématiques auxquelles elle est confrontée. C’est le stade typique d’une personne sortant d’études supérieures, qui, par exemple, cherche à mieux gérer sa surcharge professionnelle, trouver un meilleur équilibre personnel entre les différents pans de sa vie.
Le second stade est le stade accomplisseur (53% de la population adulte).
La personne intègre des solutions collectives. Son action est orientée vers des solutions stratégiques collectives, sous-tendues par la réflexion logique, elle délègue, se décentre, pense le collectif comme une troisième entité à part entière. Un exemple de transition entre le stade expert et le stade accomplisseur est celui d’un manager qui, sous des responsabilités croissantes, cherche des solutions pour mieux manager et gérer l’ensemble de ses responsabilités, tant professionnelles que personnelles, en intégrant les autres parties de ses systèmes relationnels.
Le troisième stade est le stade pluraliste (26% de la population adulte).
La personne intègre la subjectivité, ses propres zones d’ombre, et a accès à la complexité au delà des relations de cause à effet. Par exemple une personne qui est capable de travailler en introspection avec les signaux subtiles tels que les émotions, l’énergie de la relation, les espaces de non savoir.
Le quatrième stade est le stade stratège (7% de la population).
La personne intègre la transformation individuelle et systémique, l’éthique prend le pas sur les résultats, elle est consciente des champs émotionnels dans les systèmes, en évolution permanente, dans les interconnexions. Et elle les intègre. Par ailleurs, elle crée son propre système de référence, en combinant différentes sources et expériences.
Développement de l’adulte et coaching
Comment ces stades de développement se traduisent-ils dans une relation, notamment une relation de coaching ?
Lors des stades de développement de l’enfant, la relation est impactée par le comportement primaire d’attachement (théorie de John Bowlby). Plus tard, à l’âge adulte, les relations en sont donc imprégnées, notamment la relation de coaching, dans laquelle le client a des attentes vis à vis du coach. La relation d’attachement, si elle s’est bien passée dans les premières relations de l’individu, est source de joie et de sécurité, si elle a été menacée, source d’anxiété et de colère, si elle a été brisée, source de chagrin et de dépression. On retrouve ici respectivement les gouvernances instinctives de l’état de calme, de fuite de lutte, puis d’inhibition.
Si les modalités du coaching sont différentes de celles de la thérapie, elles sont toutes les deux tintées des comportements d’attachement, puisqu’inhérentes à la relation. En avoir conscience et le prendre en compte est donc primordial.
Gouvernances cérébrales dans la relation
Dans la relation, les gouvernances émotionnelles de chaque individu, dont la fonction est de gérer les relations sociales, sont en résonance, elles s’accordent mutuellement aux états émotionnels de l’autre, comme dans une danse où le pas de l’un entraine et influe celui de l’autre, ou encore comme dans l’expression « être sur la même longueur d’onde ».
Le développement de la gouvernance émotionnelle est influencé par les relations d’attachement, et puis continue à évoluer à l’âge adulte. Comme par exemple dans l’expression des valeurs ou des stéréotypes.
Elle peut donc être source de changement cognitif et comportemental, tout au long de la vie.
Interaction relationnelle
La gestalt et le constructivisme social indiquent que la réalité est créée par l’interaction.
Dans une relation -notamment de coaching-, le sens est créé dans et par la relation, de manière subjective, ainsi que dans et par l’influence réciproque. C’est en lâchant la prévisibilité et le contrôle -le coaching de performance– que peut émerger quelque chose de réellement nouveau -le coaching de sens-. C’est une situation qui devient accessible lorsque le coaché commence à visiter le stade Accomplisseur. Et que le coach travaille aux stades ultérieurs Pluraliste et Stratège, où il est capable de faire avec ses zones d’ombre et les opportunités créatives des confrontations ou conflits. C’est également une prise de risque qui demande du courage et l’acceptation de la non maîtrise, puisque par définition, ce qui émerge est inconnu.
La capacité du coach à expliciter la dynamique de la relation et de prendre ce risque sont essentiels dans le processus de co-création dans les interactions de l’ici et maintenant. Comme par exemple de reconnaitre ne pas savoir, être vulnérable, se tromper… De la communication -au sens large : mots, gestes, énergie…- émergent des réponses, qui créent la relation de manière spiralaire, avec les éléments inconscients. C’est de cette émergence que naissent des apprentissages et des changements authentiques pour la personne coachée.
En collectif
Dans une organisation ou un système, nous créons et en même temps nous sommes créés par les relations. La combinaison des valeurs individuelles et des aprioris -gouvernance émotionnelle-, des relations et communications -paroles, gestes, écrits- co-créent les règles et la culture de l’organisation. Nous sommes dans le système relationnel, en interaction constante. En étant donc à la fois acteur de ce sytème et agi par lui. Donc interdépendants.
Les systèmes qui fonctionnent de manière saine se dotent de règles, qui favorisent l’harmonie entre les désirs et besoins individuels et ceux du système. On peut évoquer la culture d’entreprise comme manifestation de cela.
Avec une chose fondamentale qui est que, du système, et de situations complexes qui peuvent être perçues comme conflictuelles ou chaotiques, émerge ce dont le système a besoin.
Un art, dans le sens où, au delà des matériaux, approches et exercices, le ou la coach, coache comme il ou elle est. Telle la sculptrice, qui modèle la glaise avec ses mains, son coeur et son imagination.
Crédit Photo : A Grisard
Le coaching une provocation ?
Une provocation, dans le sens où le processus de coaching, soutenu et amené par le coach, permet de provoquer l’émergence de quelque chose qui sera utile au client, à son cheminement vers son objectif.
Cet art est subtile, il navigue entre questionner avec des mots qui n’influencent pas le client, questionner avec une voix qui fait émerger autre chose, que ni le client ni le coach ne savent déjà, dans une responsabilité partagée.
La matière qui est celle du coaching est celle du questionnement, des signaux corporels, de la voix, de l’ouverture, de la curiosité.
Le client cherche souvent un coach qui lui ressemble, parce que ce qui est connu rassure : une femme ingénieure, un directeur, quelqu’un qui a eu une carrière internationale… Pour autant la richesse du regard du coach est nourrie aussi par sa neutralité et sa différence.
Le coach combine la création et le maintien d’un cadre de sécurité, un accueil inconditionnel du client et de ce qu’il amène, avec la confrontation à l’altérité, provoquant la création, l’émergence.
Comme tout artisan, le coach travaille avec qui il est, et c’est son développement d’être humain qui lui permet de mieux provoquer et créer, jour après jour.
Ces compétences se développent via de nombreuses sources, dont la supervision.
Libre inspiration de Coaching as a Provocative Activity – Bill Critchley
An art, since beyond materials, approches and tools, the coach coaches as they are. Like a sculptor, modeling clay with their hands, heart and imagination.
Photo credit : A Grisard
Coaching : a provocation ?
A provocation, since coaching process, brought and held by the coach, provoques the emergence of something that will be useful to the client, to their path toward their objectives.
This is a subtle art, navigating between clean questioning, questioning with a voice that will allow the emergence of something else, that neither coach or client already know, in a shared responsibility.
The coache’s material is questioning, body signals, voice, openness, curiosity.
The client often tends to choose a coach that ressembles them, because what is known is reassuring : a woman engineer, a director, an international carrier… However the coach’s eyes are thrived by their neutrality and difference.
The coach combines creation and holding of a safe container, an unconditional welcome for the client and what they are bringing, confrontation to otherness, provoking creativity and emergence.
Like any craftsperson, a coach works with how they are, and their human development allows more provocation and creativity, one day after another.
Those competencies are developed though numerous sources, including supervision.
Freely inspired from Coaching as a Provocative Activity – Bill Critchley
Supervision adresses different items, at different stages in a coach’s life
La supervision focalise sur différents éléments, au cours de la vie d’un coach
Stages -ICF referential-
Coaching tools
Presence
Dealing with vulnerability, powerlessness, self compassion, imposteur syndrome…
Modeling the coach’s unique style
Outils du coach
Présence
Travailler avec la vulnérabilité, l’impuissance, l’auto-compassion, le syndrome de l’imposteur…
Modeler sa façon unique d’être coach
ACC coach
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PCC coach
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MCC coach
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For the International Coaching Federation, three certification levels (ACC, PCC, MCC) demonstrate the coach’s development, through training and practice.
Les trois niveaux de certification des coachs (ACC, PCC, MCC) attestent du développement d’un coach, via la formation et la pratique.
ACC > 100h practice & 60h initial training PCC > 500h practice & 125h training MCC > 2500h practice & 200h training