Assertivité en visio

Assertivité à distance

L’article Assertivité publié récemment pourrait également être illustré par une situation de réunion en visio. Toute similitude avec une situation réelle vécue n’est pas totalement fortuite !

Les postures inverses de l’assertivité pourraient être :

  • fuite : ne pas oser prendre la parole, lever la main en attendant qu’on nous donne la parole…
  • manipulation : prendre toute la place et ne pas tenir compte des autres participants à la réunion, intervenir en coupant la parole par ce qu’on a quelque chose à dire là maintenant…
  • agressivité : réclamer des tours ou des temps de parole, quitter la réunion par frustration de ne pas pouvoir s’exprimer…

Une posture assertive consiste à trouver un juste équilibre entre la place que l’on prend dans le groupe, tout en prenant les autres en compte.

Assertivité et alignement d’équipe

On peut également imaginer, dans une équipe où la collaboration est vivante, incarnée, de poser ouvertement cette question : comment voulons-nous que se passent les prises de parole, afin de servir nos objectifs de réunion et d’équipe ?

Et au fait, quels sont les objectifs et modalités de cette réunion ? Et quels sont les horaires de début et de fin ?
Les bullshit meetings ça vous parle ? Ces réunions, où on ne sait pas très bien quand on commence vraiment, quand on s’arrête, ni pour quoi on est là…

Et que se passe-t-il si nous n’arrivons pas à mettre en place ce que nous avons décidé ensemble ? Quels moyens nous donnons-nous, pour ces moments-là, qui vont advenir un jour où l’autre ?

Cette question de l’assertivité peut également être observée à travers le prisme des rôles que nous avons dans les réunions. Les rôles « officiels » : animateur, participant, expert sur un sujet, secrétaire de séance, gardien du temps… et les rôles « implicites » : la personne qui calme le jeu, celle qui le relance, la critique, le joyeux luron, le conciliateur, la justicière, le rêveur…

Les dimensions culturelles colorent également nos manières d’être assertif en visio.
Par exemple dans le fait de couper la parole. Dans certaines cultures, c’est normal, quand dans d’autres c’est impoli.
Autre exemple celui de démarrer à l’heure annoncée, ou de laisser le temps aux retardataires d’arriver.

Opportunités d’apprentissages

Personnellement, que savez-vous de vos propres rôles dans une réunion ?
Que sait le collectif, le système des différents rôles en scène ?

Que faire avec cela, qui soit utile au système, au regard des objectifs de la réunion ?

Les modalités de réunions en visio, que nous vivons tous, que ce soit dans la sphère professionnelle ou personnelle sont, à mon sens, une opportunité pour nous questionner sur le sens de ce que nous faisons et la façon dont nous le faisons. Et pour grandir dans nos capacités de leadership complexe, notamment notre capacité à nous relier à nous-même, et celle de changer de perspective.

Intelligence Collective

On parle beaucoup de l’intelligence collective, à la base de l’équation contre intuitive de 1+1=3.
De quoi s’agit-il ? et comment la mobiliser ?


crédit photo A Grisard

Comment solliciter l’intelligence collective ?

L’intelligence est connue chez les individus, elle est notamment mesurée par le Quotient Intellectuel, mais ne leur est pas réservée. Elle se développe également dans certains groupes. Alors comment faire pour qu’un groupe fasse mieux qu’une somme d’individus ? Comment transformer une équipe de personnes ayant diverses expertises en une équipe experte et efficace ?

Pour les psychologues sociaux[1], les facteurs suivants influent :

  • La nature des tâches
  • La composition de l’équipe
  • Les règles de fonctionnement

Les tâches peuvent être :

  • Additives : les contributions individuelles s’ajoutent et le rendement du groupe est supérieur au rendement du meilleur des membres. Exemple typique : la musique collective.
  • Compensatoires : la moyenne des contributions dépasse le rendement d’une partie des membres. Exemple typique : le recrutement d’une personne.
  • Disjointes : le résultat peut dépendre de la réponse du membre le plus compétent. Exemple typique : un défi mathématique.
  • Conjointes : le résultat dépend de l’union des efforts y compris de celui du membre le moins compétent. Exemple typique : une course de relais.

Pour ces différentes tâches, les niveaux de coordination et d’interdépendance sont différents.

Quelle composition idéale d’équipe ?

  • La diversité des profils est essentielle. En terme de compétences, soft skills et hard skills, de caractéristiques socio-démographiques (âge, sexe, origine culturelle, langue…), traits de personnalité. L’efficacité est maximale avec une hétérogénéité intermédiaire à l’origine de créativité et d’innovation, ni trop forte (risque de difficultés de communication, de conflits) ni trop restreinte (risque de mono-pensée). La diversité des préférences et des centres d’intérêt doit, elle, être limitée : on réussit mieux en se connaissant un peu et en ayant des liens, des modèles partagés que sans.
  • La proportion de femmes présentes. Cela est vraisemblablement du à une sensibilité sociale généralement plus élevée chez les femmes (voir ci-après le point sur l’intelligence émotionnelle).
  • La métacognition collective ou connaissance des compétences des autres. En effet, savoir ce que l’autre sait faire, son expertise, est un véritable appui. Cette connaissance est mise en action lors de jeux en équipe du type Trivial Pursuit, Chabadabada, Taboo. On s’appuie sur ce que savent les membres de son équipe pour construire sa stratégie et aussi sur ce que savent les membres de l’équipe adverse.
  • La mémoire transactive, développée par l’habitude de travailler ensemble. Elle développe la spécialisation de chaque membre de l’équipe, une meilleure coordination et une plus grande confiance. C’est typique de ce que l’on constate dans un couple par exemple. Cette mémoire transactive est favorisée par les personnalités assertives, capables de :
    • prendre leur place dans le groupe,
    • favoriser la confiance, le climat positif dans l’équipe, valoriser les performances collectives
    • donner du sens,
    • communiquer et partager,
    • valoriser chaque individu, tant dans son expertise que dans sa capacité d’adaptation ou ses compétences non techniques.
  • La taille du groupe.

Quelles règles de fonctionnement ?

Les règles de fonctionnement favorables à l’émergence de l’intelligence collective :

  • De nombreux tours de parole.
  • Une communication décentralisée : chacun.e peut s’exprimer, la discussion n’est pas accaparée par un faible nombre de personnes. Celle-ci est très liée à l’intelligence émotionnelle des individus, c’est à dire la capacité à décoder, d’après l’observation du non verbal, ce qu’autrui pense ou ressent.
  • Des espaces de communication informelle, qui favorisent la communication et la construction d’une culture commune.

Votre bilan

Je vous invite à profiter de cet article pour partager votre expérience et vous enrichir des autres contributeurs !

  • Que faites-vous déjà lorsque vous animez une équipe ? 
  • Qu’allez-vous arrêter, car vous avez compris que c’est contre-productif ? 
  • Qu’avez-vous appris qui va vous servir ?

[1] recherches d’Anita Wooley, Université Carnegie-Melle de Pittsburg USA

Softskills

Les Softskills : vraie valeur ou terme à la mode ?

Parmi les nombreuses réflexions sur les sofstkills, l’IFOP s’est penché sur le sujet. Il ressort d’une étude menée auprès de cadres d’une entreprise, que 2/3 des cadres estiment que ces compétences sont encouragées dans leur entreprise, tout particulièrement, dans l’ordre d’importance, la capacité d’ouverture et d’adaptation aux changements, l’autonomiel’organisation dans la gestion de son temps et de ses priorités, la courtoisie et l’intégrité. Les Softskills sont également reconnues pour contribuer à la compétitivité des entreprises et influencent la décision d’intégrer celles-ci.

Les softskills sont des compétences comportementales individuelles. Elle sont souvent définies par ce qu’elles ne sont pas : des compétences métier ou hardskills.

Savoir redimensionner un calque sur Photoshop est une hardskill, l’expliquer à un collègue qui ne s’en sort pas avec humour ou légèreté, une softskill.

J’observe en coaching systémique, que la maturité d’une équipe croît avec la conscience des softskills, et le choix délibéré de les valoriser et de les vivre au quotidien.

Un peu comme un parfum qu’on choisirait de distiller dans l’équipe, et que chacun se sent responsable de réactiver quand il estime que c’est nécessaire.

On passe alors en mode hélicoptère, avec la capacité à ressentir l’ambiance et ses signaux faibles, et à agir en fonction de ces informations subtiles. On parle alors de metaskills.

Crédit photo A Grisard

Comme dans ce tableau de Vasarely, chaque élément du système, de l’équipe, est identifié, avec des différences, des similitudes, des nuances. Et l’ensemble donne un tableau qui émet une ambiance spécifique et peut vous connecter à un ressenti, des émotions. Il va faire que votre manière de travailler ensemble va être encore plus productive !

Co-Développement

crédit photo CDeleporte

Le Co-Développement professionnel est un processus de facilitation de l’accès à l’intelligence collective, pour faire émerger des solutions à des problèmes partagés entre pairs.

En tant que participant·e à un groupe de co-développement, vous partagez une problématique, votre sujet est analysé, questionné, déplié par vos pairs, selon un processus structuré, facilité par l’animatrice du groupe.

A l’issue du processus, vous avez multiplié les points de vue, envisagé les choses autrement, ouvert les réponses possibles à votre problématique. Cela vous a aidé à changer de perspective et à envisager d’autres possibilités. Vous avez avancé sur votre prise de décision et repartez avec votre plan d’action. Chaque participant·e, par écho à ses propres problématiques a nourri ses cheminements décisionnels.

Le groupe de co-développement est récurent, ainsi, chacun contribue et apprend tour à tour, en adoptant les différents rôles du processus.

La facilitation permet de préserver à la fois le cadre des échanges et son efficacité.

Bouleversement

Crédit photo AGrisard

Nous vivons une situation sans précédent.

Monsieur de La Palisse sors de ce corps !!!

Comment faisons nous, individuellement et collectivement face à cette réalité ?
La situation de confinement nous renvoie à des situations inédites, avec lesquelles nous devons composer, comme par exemple :

  • un agenda qui se vide brutalement, ou qui change d’heure en heure
  • des décisions à prendre dans une grande incertitude et avec des enjeux de taille, pour son équipe, son entreprise…
  • la proximité inhabituelle 24-7 avec notre famille et à domicile, ou la séparation sans certitude sur les délais de retour à la normale
  • la remise en cause de nombreuses habitudes automatiques et libertés
  • une ambiance lourde de peurs et d’inquiétudes

Nous voilà face à face avec nous-mêmes et avec nos peurs.

Vous entendez la musique de « Mission Impossible » en fond sonore ?

La base, sur laquelle, nous nous appuyons habituellement est totalement bouleversée.
A cette situation, nous ne pouvons rien changer, rien d’autre… que notre façon de la percevoir et de la vivre.

C’est juste én-or-me !!!

Alors je vous propose quelques questions pour en apprendre quelque chose de vous-même, des relations avec vos proches, avec vos contacts professionnels et vos communautés.
Pendant cette période de confinement :

  • Que voulez-vous être ?
  • Que voulez-vous accomplir ?
  • Qu’est-ce qui est vraiment important dans vos relations ?
  • Quels sont les challenges auxquels vous faites face ?
  • Quelles sont vos ressources ?
  • Quel est le premier pas que vous allez faire ?

Je peux aussi vous accompagner individuellement et en équipe, par visio-conférence, pratique que j’utilise avec mes clients depuis qu’une première cliente m’a fait sauter ce pas, il y a 5 ans ;-). 
Depuis ce jour, je la remercie à chaque connexion !

Pour réserver un entretien par téléphone ou visio : welcome @ an-dante.fr ou par sms si vous avez déjà mes coordonnées.

Manager le changement : une gageure ?

Une équipe qui tourne, de façon fluide et sans accroc, cela existe-t-il ? Sans doute ! 
En même temps, ce qui pose problème au manager, et qui l’amène à chercher des solutions, ce sont plutôt les accrocs et les périodes de tourment.

Crédit Photo AGrisard

En entreprise, les situations de changement sont fréquentes, entrainant leur lot de résistance dans les équipes.

Alors comment faire pour accompagner au mieux son équipe dans le changement ?

Spontanément, le cerveau humain a horreur du changement ! Il est instinctivement reçu comme une menace et déclenche des mécanismes de survie qui peuvent être très puissants. Notre cerveau préfère le connu, le maîtrisé, le stable. Cette problématique est fréquemment rencontrée en entreprise, où la seuls chose qui soit permanente, c’est justement le changement ! 

Maintenant, que peut-on faire pour dépasser ces blocagespasser ces caps, tant du point de vue individuel que du point de vue collectif ?

En tant que manager, vous avez besoin de comprendre ce qui se joue dans la situation de changement pour chaque membre de votre équipe, ainsi que pour vous-même, afin de gérer l’ensemble de ces paramètres et d’accompagner le changement.
Mission impossible ?
Pas tant que cela !

La combinaison ANC&ORSC -Approche Neurocognitive et Comportementale & Organization & Relationship Systems Coaching- éclaire différentes facettes du fonctionnement humain : celles qui sont propres à l’individu et celles qui relèvent du système.
Cette combinaison permet également de révéler ce qui se passe et d’arriver plus rapidement à une posture d’acceptation et de reconstruction tournée vers l’avenir, en incluant les nouvelles données.

Face à un changement susceptible de générer des résistances, différentes stratégies peuvent être envisagées :

  • un travail individuel du manager pour éclairer ce qui se joue tant pour elle·lui que pour les membres de son équipe
  • une préparation au changement de toute l’équipe, afin d’amortir le choc, assortie d’une co-construction d’un nouvel équilibre
  • un travail collectif de compréhension de ce que la situation génère chez l’humain et des ressources individuelles et collectives pour y faire face
  • un travail individuel des collaborateurs, à leur demande, pour augmenter la conscience de ce qui se joue personnellement, et se donner les moyens de traverser les étapes différemment, en terme d’intensité, de phases et de durée. 

Et vous, qu’avez-vous déjà tenté, en tant que manager, ou managé ?

Pour en savoir plus

Elisabeth Kübler-Ross 1926-2004, psychiatre helvético-américaine a modélisé les différents stades émotionnels traversés par une personne qui apprend sa mort prochaine.

De nombreuses autres situations en entreprise, impliquant un changement important génèrent les mêmes étapes, telles qu’un licenciement, un changement de poste imposé, une réorganisation, un déménagement, un rachat, une fusion, le passage au numérique… 

Ces étapes sont :

  1. le déni (denial) : la personne refuse la réalité « Ce n’est pas possible, il doit y avoir une erreur, ça ne peut pas être définitif, c’est juste un cauchemar je vais me réveiller » 
  2. la colère (anger) : la personne lutte contre la situation «  Ce n’est pas juste, je n’ai pas mérité ça, ils vont voir de quel bois je me chauffe, je vais me venger… » 
  3. le marchandage (bargaining) : la personne échafaude des stratégies pour éviter le changement, pour gérer le sentiment d’impuissance et de vulnérabilité « si seulement… » 
  4. la dépression (depression): la personne baisse les bras, pleure « à quoi bon ? qu’est ce que je vais devenir ? » 
  5. l’acceptation (acceptance): la personne accepte la situation pour ce qu’elle est « c’est la vie, c’est comme ça, je n’ai pas eu de chance »

Une démarche d’accompagnement au changement permet de réduire le coût humain (stress, conflits…) et les impacts financiers (arrêt maladie, burnout, absentéisme, perte d’efficacité…).

Elisabeth Kübler-Ross précise que la personne ne parcourt pas systématiquement toutes les phases, et l’ordre peut également être différent. Cela dit, elle vit au moins deux des étapes. De même, le processus de deuil peut être inhibé ou mis en sommeil pendant un certain temps.

D’autres modélisations proposent quatre étape, notamment John Bowbly psychiatre et psychanalyste britannique 1907-1990 : engourdissement affectif et sidération, languissement, désespoir, réorganisation.

L’étape du choc, à l’annonce de la nouvelle est parfois également ajoutée, avant le déni. La personne est sidérée, totalement déstabilisée.

A la sortie de de la phase descendante, l’optimisme renait, la personne redevient capable de se projeter. Différentes modélisations proposent les étapes suivantes :

  • le pardon, à soi et aux autres
  • la quête de sens, voir en quoi la situation au aussi des côtés bénéfiques
  • la sérénité, les émotions s’apaisent, 

Lors de la phase descendante, la personne a une attitude négative, contre-productive, tournée vers le passé
Lors de la phase ascendante, la personne a une attitude productive, constructive, tournée vers le futur.

Bien sûr, cette modélisation est à considérer avec nuance. En effet, chaque individu est différent, a une histoire unique, une personnalité spécifique. Les stratégies d’adaptation (coping en anglais, qui désigne l’ensemble des comportements adoptés pour faire face, maîtriser ou diminuer l’impact de l’événement, afin d’améliorer son bien-être) diffèrent d’un individu à l’autre. 

Enfin, l’intensité du deuil est corrélée à l’intensité de l’attachement de la personne à l’objet perdu. Imaginez que dans votre équipe vous ayez une personne pour qui le travail soit un moyen d’obtenir un statut social valorisant, et que le changement génère une dévalorisation importante et inacceptable à ses yeux, par exemple parce qu’elle était considérée comme compétente et que le changement remet cela en jeu, elle « repart à zéro » sur certaines compétences.

Alors, au détour du changement, elle perd non seulement son confort lié à l’habitude, mais également son statut social, pertes auxquelles vient se rajouter l’opprobre de cette nouvelle situation. Et c’est peut-être cela qui est le plus douloureux pour cette personne. La situation de changement a déclenché un tsunami, qu’en tant que manager vous n’aviez pas anticipé, et qui est complexe à gérer.

Le coaching ANC

Qu’est-ce que le coaching avec l’Approche Neurocognitive et Comportementale ?

Lors d’une séance d’accompagnement, j’utilise l’ANC comme grille de diagnostic et de modélisation, je pose des hypothèses, et utilise des protocoles et exercices, en fonction de ce que je perçois chez mon interlocuteur et des hypothèses de modélisation.

De plus, le cheminement est balisé d’éléments de pédagogie, car je constate par ma pratique que comprendre ce qui se passe en nous peut nous aider à sortir des automatismes plus ou moins conscients et à ancrer de nouveaux comportements. Comme un passage qui devient un sentier, puis un chemin de grande randonnée, à force d’être fréquenté.

Exemples d’utilisation du coaching ANC

Talents et Leadership

L’ANC me sert de guide pour faire émerger les talents, aider les personnes à trouver leur voie/voix. J’accompagne également les managers et directeurs.trices dans une meilleure connaissance d’eux-mêmes, dans la gestion des émotions -les leurs et celles de leurs collaborateurs-, dans le développement de leur leadership.

Le coaching peut être individuel, nous approfondissons alors des éléments individuels et nous levons ensemble les freins d’accès à vos talents. Le coaching peut également se dérouler en collectif. Nous utilisons alors la force de l’intelligence collective pour des prises de consciences individuelles, et le développement des talents managériaux.

Innovation, créativité et prise de hauteur en situation complexe

L’ANC s’appuie sur les recherches effectuées ces dernières années dans différents champs de la connaissance de l’humain (psychologie, neurosciences…). Elle distingue deux mode mentaux, ou façons dont notre cerveau fonctionne, dont il est « pré-câblé » :

  1. le mode mental automatique, qui nous permet de gérer facilement les choses que nous avons apprises. La rigueur, le contrôle, l’anticipation surviennent dans ce mode. C’est dans ce mode que nous écrivons, marchons, conduisons… Le pilote automatique gère, sans que nous ayons à nous en soucier.
  2. le mode mental adaptatif, qui nous permet de nous adapter à des situations inédites, différentes, imprévues. Notre intuition, le « Euréka », le flow, l’insight surviennent dans ce mode. C’est donc le mode précieux pour la communication, la résolution de problèmes, la créativité, l’innovation, l’improvisation

Seulement voilà, si le mode mental automatique se déclenche tout seul, instinctivement, ce n’est pas le cas du mode mental adaptatif. Il ne peut pas prendre la main sur la situation…, pour autant, il a des choses à proposer !

Ainsi, pour contourner cette sorte d’hétérogénéité de fonctionnement de notre cerveau, le signal du stress est envoyé, pour nous signaler que nous gérons en pilotage automatique une situation qui est plus complexe qu’elle en a l’air, et qui aurait besoin que nous prenions du recul.

On prête à Einstein ces propos : « Die Definition von Wahnsinn ist, immer wieder das Gleiche zu tun und andere Ergebnisse zu erwarten. » La définition de la folie est de faire toujours la même chose et d’en attendre d’autres résultats. Autre manière d’inciter à basculer en mode mental adaptatif !

Le stress est précieux !

Le stress est un signal de bug cognitif qui nous signale ainsi que notre vision de la situation est erronée, qu’il y a un paramètre que nous n’avons pas perçu, que nous pourrions voir les choses autrement, etc. De même que la douleur signale un dysfonctionnement du corps et nous invite à réagir, le stress signale un dysfonctionnement cognitif, et nous invite à voir les choses autrement !

Comment prendre du recul et accéder à tout notre potentiel ?

Quelques séances de coaching permettent d’apprendre à basculer volontairement du mode mental automatique au mode mental adaptatif ou agile, afin de trouver des réponses adaptées à des situations complexes, signalées par un inconfort émotionnel (stress, anxiété…), comportemental (douleurs, crispations, perte d’énergie…), mental (idées noires…).

Il peut s’agir de situations où l’on a du mal à s’exprimer en public, à faire valoir son point de vue, de difficultés relationnelles ponctuelles ou récurrentes, de réorientation professionnelle…

En quoi l’ANC est-elle différente d’autres types d’approches ?

L’Approche Neurocognitive et Comportementale se distingue d’autres modèles par une approche par contenant. Imaginez un bol rempli d’eau. Le bol est le contenant, l’eau le contenu. Si vous remplacez l’eau par du lait, le bol, lui est toujours le même. Prenons le contenant du stress.

Vous vous êtes probablement déjà senti stressé-e de multiples façons, pour de multiples raisons, en diverses circonstances.

Dans cet exemple, le contenant est le stress, et le contenu la situation qui nous stresse, et l’état d’esprit dans lequel nous l’abordons.

L’intérêt de cette approche est de travailler sur le contenant, ce qui règle toutes les situations où il est activé. Dans l’exemple du stress, vous apprenez à apprivoiser ce signal et à prendre du recul, quelle que soit la situation qui l’a généré.

C’est donc très puissant !

C’est en cela que le coaching ANC est un coaching durable.

En savoir plus sur l’ANC

L’ANC est adossée à une structure de recherche (Le Fonds IME) dirigée par le Docteur Jacques Fradin, à l’origine de l’approche.