Just this morning I was amazed by the ability of my client’s pet to be connected to its inner state. And to serve as a revealer, or mirror of this emotional state. Now that coaching or supervision sessions are regularly held via zoom, at my clients’ homes, pets are entering the coaching dance.
Ce matin encore j’ai été émerveillée par la capacité de l’animal domestique de mon client d’être connecté à son état intérieur. Et à servir de révélateur, ou de miroir de cet état émotionnel. Maintenant que des séances de coaching ou de supervision se passent régulièrement via zoom, chez mes clients, les animaux domestiques entrent dans la danse du coaching.
Crédit Photo : CLabate ; THorudko
Indeed, they share with us, mammals like them, instinctive governance and the capacity for emotional resonance, or empathy. So, even before the customer knew how to name his emotion, his pet gave him signals. Barking, agitation, interposition between the customer and the screen, quiet activity in his corner, falling asleep…
And these signals offer a valuable question:
What is happening right now?
What is this a sign of?
And What about you?
How do you use these resources?
For yourself, or for your clients – if you are a coach – ?
How do you make yourself available to perceive these subtle and informative signals?
En effet, ils partagent avec nous, mammifères comme eux, la gouvernance instinctive et la capacité de résonance émotionnelle, ou l’empathie. Ainsi, avant même que le client sache nommer son émotion, son animal de compagnie lui a donné des signaux. Aboiement, agitation, interposition entre le client et l’écran, activité calme dans son coin, endormissement…
Et ces signaux sont précieux à questionner :
Que se passe-t-il, là, à l’instant ?
De quoi est-ce le signe ?
Et vous, comment utilisez-vous ces ressources ?
Pour vous-mêmes, ou pour vos clients -si vous êtes coach- ?
Comment vous rendez-vous disponibles à ces signaux subtiles et riches d’informations ?
Stress is an instinctive reaction of the body for the survival of the individual, in the face of a danger of death. It is shared by all mammals.
However, stress today is no longer mainly triggered by this archaic reason, but by multiple factors, emotional, cognitive, social, experiences, beliefs, impactful situations …
Thus, chronic stress can settle permanently, bringing the individual to a new balance, higher than that of complete calm -homeostatic balance-. The offset between these two levels is called the allostatic charge.
Because of its installation over a long period of time, it generates global wear, a price paid for adaptation to the demands of the environment, physiological and behavioral adaptation.
The impact study carried out in 2020-2021 by OpenMind Neurotechnologies on performance and post-Covid mental health quantifies the degradation of certain human skills.
The challenge is to become aware of this state of affairs, and to find strategies to return to homeostatic balance.
Le stress est une réaction instinctive de l’organisme pour la survie de l’individu, face à un danger de mort. Il est partagé par tous les mammifères.
Pour autant, le stress, aujourd’hui n’est plus majoritairement déclenché par cette raison archaïque, mais par de multiples facteurs, émotionnels, cognitifs, sociaux, des expériences, des croyances, des situations impactantes…
Ainsi, le stress chronique peut s’installer durablement, amenant l’individu à un nouvel équilibre, plus élevé que celui du calme complet -équilibre homéostatique-. Le décalage entre ces deux niveaux est appelé la charge allostatique.
Du fait de son installation sur un temps long, elle génère une usure globale, un prix payé à l’adaptation aux demandes de l’environnement, adaptation physiologique et comportementale.
L’étude d’impact réalisée en 2020-2021 par OpenMind Neurotechnologies sur la performance et la santé mentale post-Covid quantifie la dégradation de certaines compétences humaines.
L’enjeu est de prendre conscience de cet état des lieux, et de trouver des stratégies pour revenir à l’équilibre homéostatique.
Cet article explore les liens entre différents modèles de décodage de l’humain, et propose une vision innovante de la relation de coaching.
L’évolution de la demande de coaching est connectée au développement de la personne, notamment en lien avec le développement de l’adulte. Ainsi, le coaching agit comme un upgrade du logiciel d’exploitation du mode de pensée et de prise de décision et de passage à l’action de l’individu, qui permet d’avoir une vision permettant de gérer des terrains de complexité de plus en plus vastes.
This article explores the links between different models of human decoding, and offers an innovative vision of the coaching relationship.
The evolution of the demand for coaching is connected to the development of the person, especially in connection with the development of the adult. Thus, coaching acts as an upgrade of the software for exploiting the individual’s way of thinking and decision-making and taking action, which makes it possible to have a vision to manage increasingly vast areas of complexity.
Crédit Photo : A Grisard – Musée Escher La Haye
Les stades du développement de l’adulte
Le premier stade est le stade expert (13% de la population adulte).
La personne à ce stade recherche des solutions individuelles aux problématiques auxquelles elle est confrontée. C’est le stade typique d’une personne sortant d’études supérieures, qui, par exemple, cherche à mieux gérer sa surcharge professionnelle, trouver un meilleur équilibre personnel entre les différents pans de sa vie.
Le second stade est le stade accomplisseur (53% de la population adulte).
La personne intègre des solutions collectives. Son action est orientée vers des solutions stratégiques collectives, sous-tendues par la réflexion logique, elle délègue, se décentre, pense le collectif comme une troisième entité à part entière. Un exemple de transition entre le stade expert et le stade accomplisseur est celui d’un manager qui, sous des responsabilités croissantes, cherche des solutions pour mieux manager et gérer l’ensemble de ses responsabilités, tant professionnelles que personnelles, en intégrant les autres parties de ses systèmes relationnels.
Le troisième stade est le stade pluraliste (26% de la population adulte).
La personne intègre la subjectivité, ses propres zones d’ombre, et a accès à la complexité au delà des relations de cause à effet. Par exemple une personne qui est capable de travailler en introspection avec les signaux subtiles tels que les émotions, l’énergie de la relation, les espaces de non savoir.
Le quatrième stade est le stade stratège (7% de la population).
La personne intègre la transformation individuelle et systémique, l’éthique prend le pas sur les résultats, elle est consciente des champs émotionnels dans les systèmes, en évolution permanente, dans les interconnexions. Et elle les intègre. Par ailleurs, elle crée son propre système de référence, en combinant différentes sources et expériences.
Développement de l’adulte et coaching
Comment ces stades de développement se traduisent-ils dans une relation, notamment une relation de coaching ?
Lors des stades de développement de l’enfant, la relation est impactée par le comportement primaire d’attachement (théorie de John Bowlby). Plus tard, à l’âge adulte, les relations en sont donc imprégnées, notamment la relation de coaching, dans laquelle le client a des attentes vis à vis du coach. La relation d’attachement, si elle s’est bien passée dans les premières relations de l’individu, est source de joie et de sécurité, si elle a été menacée, source d’anxiété et de colère, si elle a été brisée, source de chagrin et de dépression. On retrouve ici respectivement les gouvernances instinctives de l’état de calme, de fuite de lutte, puis d’inhibition.
Si les modalités du coaching sont différentes de celles de la thérapie, elles sont toutes les deux tintées des comportements d’attachement, puisqu’inhérentes à la relation. En avoir conscience et le prendre en compte est donc primordial.
Gouvernances cérébrales dans la relation
Dans la relation, les gouvernances émotionnelles de chaque individu, dont la fonction est de gérer les relations sociales, sont en résonance, elles s’accordent mutuellement aux états émotionnels de l’autre, comme dans une danse où le pas de l’un entraine et influe celui de l’autre, ou encore comme dans l’expression « être sur la même longueur d’onde ».
Le développement de la gouvernance émotionnelle est influencé par les relations d’attachement, et puis continue à évoluer à l’âge adulte. Comme par exemple dans l’expression des valeurs ou des stéréotypes.
Elle peut donc être source de changement cognitif et comportemental, tout au long de la vie.
Interaction relationnelle
La gestalt et le constructivisme social indiquent que la réalité est créée par l’interaction.
Dans une relation -notamment de coaching-, le sens est créé dans et par la relation, de manière subjective, ainsi que dans et par l’influence réciproque. C’est en lâchant la prévisibilité et le contrôle -le coaching de performance– que peut émerger quelque chose de réellement nouveau -le coaching de sens-. C’est une situation qui devient accessible lorsque le coaché commence à visiter le stade Accomplisseur. Et que le coach travaille aux stades ultérieurs Pluraliste et Stratège, où il est capable de faire avec ses zones d’ombre et les opportunités créatives des confrontations ou conflits. C’est également une prise de risque qui demande du courage et l’acceptation de la non maîtrise, puisque par définition, ce qui émerge est inconnu.
La capacité du coach à expliciter la dynamique de la relation et de prendre ce risque sont essentiels dans le processus de co-création dans les interactions de l’ici et maintenant. Comme par exemple de reconnaitre ne pas savoir, être vulnérable, se tromper… De la communication -au sens large : mots, gestes, énergie…- émergent des réponses, qui créent la relation de manière spiralaire, avec les éléments inconscients. C’est de cette émergence que naissent des apprentissages et des changements authentiques pour la personne coachée.
En collectif
Dans une organisation ou un système, nous créons et en même temps nous sommes créés par les relations. La combinaison des valeurs individuelles et des aprioris -gouvernance émotionnelle-, des relations et communications -paroles, gestes, écrits- co-créent les règles et la culture de l’organisation. Nous sommes dans le système relationnel, en interaction constante. En étant donc à la fois acteur de ce sytème et agi par lui. Donc interdépendants.
Les systèmes qui fonctionnent de manière saine se dotent de règles, qui favorisent l’harmonie entre les désirs et besoins individuels et ceux du système. On peut évoquer la culture d’entreprise comme manifestation de cela.
Avec une chose fondamentale qui est que, du système, et de situations complexes qui peuvent être perçues comme conflictuelles ou chaotiques, émerge ce dont le système a besoin.
Stages of adult development
The first stage is the expert stage (13% of the adult population).
The person at this stage is looking for individual solutions to the problems they are facing. This is the typical stage of a person leaving higher education, who, for example, seeks to better manage his professional overload, to find a better personal balance between the different parts of his life.
The second stage is the fulfillment stage (53% of the adult population).
The person integrates collective solutions. Its action is oriented towards collective strategic solutions, underpinned by logical reflection, it delegates, decenters, thinks of the collective as a third entity in its own right. An example of the transition from the expert stage to the fulfillment stage is that of a manager who, under increasing responsibilities, seeks solutions to better manage and manage all of his responsibilities, both professional and personal, by integrating the other parts of his relational systems.
The third stage is the pluralistic stage (26% of the adult population).
The person integrates subjectivity, his own grey areas, and has access to complexity beyond cause-and-effect relationships. For example a person who is able to work in introspection with subtle signals such as emotions, relationship energy, spaces of non-knowledge.
The fourth stage is the strategic stage (7% of the population).
The person integrates individual and systemic transformation, ethics takes precedence over results, he is aware of the emotional fields in systems, constantly evolving, in interconnections. And it integrates them. In addition, it creates its own reference system, combining different sources and experiences.
Adult development and coaching
How do these stages of development translate into a relationship, including a coaching relationship?
During the child’s developmental stages, the relationship is impacted by primary attachment behavior (John Bowlby’s theory). Later, in adulthood, relationships are therefore impregnated, especially the coaching relationship, in which the client has expectations of the coach. The attachment relationship, if it went well in the first relationships of the individual, is a source of joy and security, if it has been threatened, a source of anxiety and anger, if it has been broken, a source of sorrow and depression. We find here respectively the instinctive governances of the state of calm, flight of struggle, then inhibition.
If the modalities of coaching are different from those of therapy, they are both tinged with attachment behaviors, since they are inherent in the relationship. Being aware of it and taking it into account is therefore essential.
Brain governance in the relationship
In the relationship, the emotional governances of each individual, whose function is to manage social relations, are in resonance, they mutually agree with the emotional states of the other, as in a dance where the step of one leads and influences that of the other, or as in the expression « to be on the same wavelength ».
The development of emotional governance is influenced by attachment relationships, and then continues to evolve into adulthood. As for example in the expression of values or stereotypes.
It can therefore be a source of cognitive and behavioural change throughout life.
Relational interaction
Gestalt and social constructivism indicate that reality is created by interaction.
In a relationship – especially coaching – meaning is created in and through the relationship, subjectively, as well as in and through reciprocal influence. It is by letting go of predictability and control – performance coaching – that something really new can emerge – meaning coaching. This is a situation that becomes accessible when the coachee begins to visit the Accomplishedseur stadium. And that the coach works in the later stages Pluralist and Strategist, where he is able to deal with his gray areas and creative opportunities of confrontations or conflicts. It is also a risk-taking that requires courage and the acceptance of non-mastery, since by definition, what emerges is unknown.
The ability of the coach to explain the dynamics of the relationship and take this risk are essential in the process of co-creation in the interactions of the here and now. Like for example to admit not knowing, to be vulnerable, to be wrong…From communication – in the broad sense: words, gestures, energy … – emerge answers, which create the relationship in a spiral way, with the unconscious elements. It is from this emergence that authentic learning and changes are born for the coachee.
In collective
In an organization or system, we create and at the same time we are created by relationships. The combination of individual values and aprioris – emotional governance – relationships and communications – words, gestures, writings – co-create the rules and culture of the organization. We are in the relational system, in constant interaction. By being both an actor of this system and acted by it. So interdependent.
Systems that function in a healthy way have rules, which promote harmony between individual desires and needs and those of the system. Corporate culture can be mentioned as a manifestation of this.
With a fundamental thing which is that, from the system, and from complex situations that can be perceived as conflictual or chaotic, emerges what the system needs.
Cette (in)capacité à dire non revient fréquemment et a des impacts sur les relations à soi et aux autres, avec par exemple des manifestations sur le développement de carrière, l’équilibre vie privée vie professionnelle.
How does our brain work? Are there specific operating modes that characterize our behaviors, what we feel, and what we think?
Between two people who are laughing, are there similarities in how their brains function?
Comment fonctionne notre cerveau ? Y a-t-il des modes de fonctionnements particuliers qui caractérisent nos comportements, ce que nous ressentons et ce que nous pensons ?
Entre deux personnes en train de rire, y a-t-il des similitudes de fonctionnement cérébral ?
Brain Governances : our brain works like an orchestra – Gouvernances Cérébrales : notre cerveau fonctionne comme un orchestre – photo credit A Grisard
Our brain works by activating connections between neurons, which transmit information through this incredibly dense and complex network. In practical terms, a lot of information is sent to different parts of our brain.
Today, we know that certain areas are specialized for specific functions, such as speaking, feeling fear, memorizing, playing the violin, singing, and so on.
We also know that the brain evolves throughout our lives—a concept referred to as brain plasticity.
At the same time, these areas don’t function separately, one after the other, or as independent systems operating side by side. That said, when we feel fear, for example, one particular region of the brain becomes especially active. And it’s the same region for two different individuals experiencing fear, regardless of their culture, language, or background. To describe this way of functioning, we use the term Brain Governance.
What is Governance?
It’s a bit like a jazz or traditional music orchestra: all the musicians play a theme together, in the same rhythm, following the same harmony.
At some point, one instrument starts a solo—say, the saxophone. Often, the saxophonist stands up, and above all, you hear this instrument rise above the others. The other instruments keep playing, providing accompaniment, but at that moment, the saxophone stands out more prominently. And during that time, the saxophone “leads the dance”: it sets the tempo, can shift the harmony, or even change the theme, improvising while the others follow its lead. It’s the one in charge.
Then, it takes its place again, and a little later, it’s the double bass’s turn to solo, and so on. The governance shifts between them.
Our brain operates in a similar way.
At certain moments, when we feel fear, for instance, our brain switches to an instinctive governance mode. Then, once the situation changes, we might feel relaxed and full of imagination. That’s another type of governance at work—in this case, adaptive governance.
The Neurocognitive and Behavioral Approach, developed by the IME (Institute of Environmental Medicine), identifies four types of governance:
Instinctive Governance, which governs behaviors, thoughts, and emotions tied to individual survival. It’s the seat of calmness as well as various forms of stress: flight, fight, freeze.
Gregarious Governance, which governs the individual within a group. It shapes how we take our place in a group naturally or by default.
Emotional Governance, a sort of hard drive for our brain. It’s the seat of our personality traits, values, and everything we memorize.
Adaptive Governance, the seat of ourintuition, innovation, and creativity. Like a control tower, it remains vigilant at all times.
That said, our brain exhibits a kind of functional heterogeneity: the instinctive, gregarious, and emotional governances are automatic, meaning they activate on their own.
For example, when we’re stressed, we don’t decide to be—it just happens, and we can only observe it.
The adaptive governance, on the other hand, isn’t automatic. It can only take over if the other governances “hand over control” to it. For instance, if I’m stressed, I can’t access my intuition. I first need to return to a calm state to switch.
Thus, we need to learn to consciously shift from the automatic mental mode to the adaptive mental mode. This is also what’s referred to asstepping back or gaining perspective.
The Behavioral Dynamics Profile provides an indication of our ability to shift into this adaptive mental mode.
This capacity can be developed, partly through education and partly through training exercises.
Notre cerveau fonctionne en activant les connexions entre les neurones, qui transmettent des informations, à travers ce réseau très dense et complexe. Concrètement, de nombreuses informations sont transmises à différents endroits de notre cerveau.
On sait aujourd’hui que certains territoires sont spécialisés dans certaines fonctions, comme par exemple le fait de parler, ou encore d’avoir peur, de mémoriser, de jouer du violon, de chanter…
On sait également, que le cerveau est en évolution tout au long de la vie, on parle alors de plasticité cérébrale.
En même temps, ces territoires ne fonctionnent pas séparément, l’un après l’autre, ou comme des systèmes indépendants, côté à côte. Cela dit, lorsque nous avons peur par exemple, une zone du cerveau est plus particulièrement active. Et c’est la même zone pour deux individus différents qui ont peur, cela quelles que soient leur culture, langue ou origine. Pour caractériser ce fonctionnement, on parle de Gouvernance cérébrale.
Qu’est-ce que la Gouvernance ?
C’est un peu comme pour un orchestre de Jazz ou de musique traditionnelle : les instrumentistes jouent tous ensemble un thème, au même rythme, sur la même harmonie.
A un moment, l’un des instruments démarre un solo. Par exemple le saxo. Alors souvent le saxophoniste se lève, et surtout on entend son instrument qui « passe au dessus » des autres. Les autres instruments continuent à jouer, à accompagner, et, en même temps, on entend plus particulièrement le saxo. Et à ce moment-là, c’est lui qui « mène la danse » : il choisit le tempo, il peut changer l’harmonie, voire même le thème, il réalise des improvisations et les autres lui emboitent le pas. C’est lui qui gouverne.
Puis, il reprend sa place et un peu plus tard, c’est le solo de la contrebasse, et ainsi de suite. Les gouvernances alternent.
Finalement pour notre cerveau, c’est un peu pareil.
A certains moments, nous ressentons de la peur par exemple, notre cerveau passe en gouvernance instinctive, et puis lorsque la situation a évolué, nous nous sentons détendus et pleins d’imagination. C’est une autre gouvernance qui est à l’oeuvre, dans cet exemple, la gouvernance adaptative.
L’Approche Neurocognitive et Comportementale développée par l’IME (Institut de Médecine Environnementale) distingue quatre type de gouvernances :
La gouvernance instinctive qui régit les comportements, pensées et émotions liées à la survie de l’individu, elle est le siège du calme et des différentes formes de stress : fuite, lutte, inhibition.
La gouvernance grégaire qui régit l’individu dans le groupe, elle est à l’origine de la façon dont nous prenons notre place dans un groupe, spontanément, par défaut.
La gouvernance émotionnelle, sorte de disque dur de notre cerveau, elle est le siège de nos traits de personnalité, de nos valeurs, et de tout ce que nous mémorisons.
La gouvernance adaptative, siège de notreintuition, de notre capacité d’innovation et de créativité. Comme une tour de contrôle, elle est vigilante en permanence.
Cela dit, notre cerveau présente une sorte d’hétérogénéité de fonctionnement : les gouvernances instinctive, grégaire et émotionnelle sont automatiques, c’est à dire qu’elles se déclenchent toutes seules.
Par exemple, quand nous sommes stressés, nous ne l’avons pas décidé, nous pouvons juste le constater.
La gouvernance adaptative, elle, n’est pas automatique. Elle ne peut gouverner que si les autres gouvernances lui « passent la main ». Par exemple, si je suis stressée, alors je n’accède pas à mon intuition. je dois d’abord revenir au calme pour basculer.
Il nous faut ainsi apprendre à basculer consciemment du mode mental automatique au mode mental adaptatif. C’est aussi ce que l’on nomme la prise de recul.
La dynamique comportementale est la signature de notre façon de penser, ressentir et nous comporter, dans les situations simples ou complexes, connues ou inconnues.
Le Profil de Dynamique Comportementale est un outil qui permet, en partant d’une meilleure connaissance de soi et des autres, d’élaborer les évolutions souhaitées, de se mettre en marche vers plus de connaissance de ses modes de fonctionnement -ainsi que ceux d’autres humains-, trouver un meilleur équilibre plaisir-effort et ainsi, plus de performance.
Des exemples d’applications :
Développer ses compétences de manager
Développer ses compétences intra et inter personnelles : mieux se connaître pour mieux interagir avec les autres
Développer son leadership : clarifier les ressources naturellement présente, et celles qui ont besoin d’être développées
Réorganiser son équipe, en prenant en compte les hard et les softskills
Améliorer sa performance et son efficacité professionnelle au quotidien en étant dans l’action plutôt que la réaction
Outiller sa recherche d’évolution professionnelle : prendre l’orientation correspondant à ses aspirations profondes et durables
Réaligner ses actions et retrouver son équilibre personnel et professionnel
Ce qu’en disent les clients d’An-Dante
En débriefing individuel
« Ce test m’a permis de découvrir de nouvelles facettes de mon profil et d’en confirmer d’autres, le tout avec beaucoup de nuances. Surtout, il m’a permis de mieux comprendre mes leviers de motivations, ce qui me met en mouvement ou à l’inverse, ce qui me coûte de l’énergie. »
« Les résultats sont très précis, et nuancés, c’est super intéressant, je suis vraiment impressionné… et maintenant, je sais où je vais ! »
« Maintenant, je comprends où ça bloque pour moi, j’ai envie de poursuivre par du coaching pour m’épanouir et me développer »
En débriefing collectif
« Je me reconnais dans la facette de motivation du novateur, et je sais qu’une fois que j’ai trouvé une solution à un problème complexe, ça ne m’intéresse pas tellement de passer à la mise en oeuvre, alors je choisis un bras droit qui a cette ressource là, qui a la facette gestionnaire ! »
« Très instructif, beaucoup de découverte de soi et de compréhension des différents comportements. »
« Ce modèle permet de s’interroger sur son mode de fonctionnement et ses pratiques, de façon concrète. »
» Quand ça va mal, je descends à l’atelier, parler avec des vraies gens, les aider à résoudre leurs problèmes, et ensuite, ça va mieux et je remonte ! Maintenant je comprends pourquoi ça me fait du bien. Et je vais continuer, quoi qu’on en dise ! »
« Cette approche va me conduire à apprendre à analyser « l’autre » en situation de travail, en complément de mon auto-analyse. »
« Cela nous aide à améliorer nos situations professionnelles au quotidien. »
« Les échanges qui découlent de la présentation des profils de motivation et des freins sont très fournis. »
Quand ?
Il est intéressant de passer un Profil de Dynamique Comportementale lorsqu’on :
se questionne sur ses modes de fonctionnement professionnel -changement de poste, accès à un poste de management-
souhaite se repositionner
souhaite retrouver un équilibre
Il est utilisé en début de coaching, pour clarifier rapidement les axes de travail du coaching.
Livrable
Le rapport de Profil de Dynamique Comportementale présente :
Les moteurs de votre dynamique de motivation, en distinguant entre :
Vos motivations profondes, spontanées, durables, sources de plaisir et d’énergie
Les motivations conditionnelles que vous allez adopter pour vous adapter à votre environnement et aux situations, sources de plaisir du résultat et de consommation d’énergie en cas de privation du résultat
Les attitudes dans lesquelles vous restez calme et prenez facilement de la hauteur
Le Profil présente un état des lieux de ces différentes motivations, de leur impact pour vous et de leur stabilité
Les freins qui vous empêchent d’accéder à vos ressources, notamment sous stress (motivations instables, sources de démotivation, surinvestissement émotionnel potentiellement à la source de burnout ou d’épuisement, attitudes qui génèrent de la réactivité émotionnelle, du stress ou de la tension)
Votre assertivité, ou la place que vous prenez spontanément dans un groupe, relativement aux autres
Votre adaptabilité, caractérisée par six paramètres, spécifiques des fonctions cognitives décrites par les neurosciences, adaptabilité mobilisable :
en situation simple (mode automatique)
en situation complexe (mode agile)
Comment passer un Profil de Dynamique Comportementale ?
Le questionnaire se passe en ligne (environ une demi-heure). Il donne lieu à un rapport détaillé remis lors d’un débriefing individuel de 2h, par une coach certifiée ANC.
La séance de débriefing a pour objectif de présenter les éléments du rapport et de commencer à faire des liens avec la situation du coaché.
Fondements scientifiques
Le questionnaire est fondé sur l’Approche Neurocognitive et Comportementale, développée par l’Institut de Médecine Comportementale, qui mène depuis plus de 30 ans des recherches interdisciplinaires et les transfère aux situations des entreprises et organisations.
What for?
Behavioral dynamics are the signature of how we think, feel and behave, in simple or complex situations, known or unknown.
The Behavioral Dynamics Profile is a tool that allows, starting from a better knowledge of oneself and others, to design the desired evolutions, to move towards more knowledge of one’s modes of operation -as well as those of other humans-, to find a better balance pleasure-effort and thus, more performance.
Examples of applications:
Develop your management skills
Develop intra- and inter-personal skills: getting to know yourself better to better interact with others
Develop your leadership : clarify ressources that are naturally present and those that need to be developed
Reorganize your team, including hard and soft skills
Improve your performance and professional efficiency on a daily basis, by learning to act, rather than react
Equipping your search for professional evolution: taking the direction corresponding to your deep and lasting aspirations
Realign your actions and regain your personal and professional balance
What An-Dante customers are saying
In individual debriefing
« This test allowed me to discover new facets of my profile and confirm others, all with a lot of nuance. Above all, it allowed me to better understand my motivational levers, what puts me in motion or on the contrary, what costs me energy. »
« The results are very precise, and nuanced, it’s super interesting, I’m really impressed… And now I know where I’m going! »
« Now I understand what gets in the way for me, I want to continue with coaching to flourish and develop myself »
In collective debriefing
« I recognize myself in the motivating side of the innovator, and I know that once I have found a solution to a complex problem, I am not so interested in moving on to implementation, so I choose a right arm who has this resource, who has the management facet! »
« Very informative, a lot of self-discovery and understanding of different behaviors. »
« This model makes it possible to question its mode of operation and its practices, in a concrete way.»
« When things go wrong, I go down to the workshop, talk to real people, help them solve their problems, and then it gets better and I come back upstairs! Now I understand why it makes me feel good. And I will continue, no matter what people say! »
« This approach will lead me to learn to analyze the « other » in a work situation, in addition to my self-analysis. »
« It helps us to improve our daily professional situations. »
« The exchanges that result from the presentation of motivation profiles and obstacles are very extensive. »
When?
It is interesting to pass a Behavioral Dynamics Profile when you:
question your professional modes of operation -change of position, access to a management position-
want to find a new position
want to find a new balance
It is mostly used at the beginning of coaching, to quickly clarify the goals of coaching.
Deliverable
The Behavioral Dynamics Profile report presents:
The drivers of your motivation dynamics, distinguishing between:
Your deep, spontaneous, lasting motivations, sources of pleasure and energy
The conditional motivations that you will adopt to adapt to your environment and situations, sources of pleasure of the result and energy consumption in case of deprivation of the result
Attitudes in which you stay calm and easily step back
The Profile presents an inventory of these different motivations, their impact on you and their stability
The obstacles that prevent you from accessing your resources, especially under stress (unstable motivations, sources of demotivation, emotional overinvestment potentially at the source of burnout or exhaustion, attitudes that generate emotional reactivity, stress or tension)
Your assertiveness, or the place you spontaneously take in a group, relatively to others
Your adaptability, characterized by six parameters, specific to the cognitive functions described by neuroscience, adaptability mobilizable:
in simple situation (automatic mode)
in complex situations (agile mode)
How to take a Behavioral Dynamics Profile?
The questionnaire takes place online (about half an hour). It produces to a detailed report delivered during a 2-hours individual debriefing, by an ANC certified coach.
The purpose of the debriefing session is to present the elements of the report and to begin to make links with the coachee’s situation.
Scientific foundations
The questionnaire is based on the Neurocognitive and Behavioral Approach, developed by the Institute of Behavioral Medicine, which has been conducting interdisciplinary research for more than 30 years and transferring it to the situations of companies and organizations.
Qu’est-ce que le coaching avec l’Approche Neurocognitive et Comportementale ?
Lors d’une séance d’accompagnement individuel, j’utilise l’ANC comme grille de diagnostic et de modélisation, je pose des hypothèses, et utilise des protocoles et exercices, en fonction de ce que je perçois chez mon interlocuteur et des hypothèses de modélisation.
De plus, le cheminement est balisé d’éléments de pédagogie, car je constate par ma pratique que comprendre ce qui se passe en nous peut nous aider à sortir des automatismes plus ou moins conscients et à ancrer de nouveauxcomportements. Comme un passage qui devient un sentier, puis un chemin de grande randonnée, à force d’être fréquenté.
« J’ai le sentiment que dans mon environnement professionnel, on va finir par se rendre compte que je ne suis pas à la hauteur, que je masque mes lacunes et mes incompétences, mais qu’à un moment ou un autre, les fissures vont s’agrandir et on va s’apercevoir de mes réelles capacités. On va se rendre compte que je suis une impostrice ! Cela me terrorise, me pétrifie, m’empêche de dormir. Pour compenser, je travaille d’arrache pied, toujours plus, et quand je rentre chez moi, ça continue à tourner dans ma tête, alors je ne suis pas disponible pour les miens et j’en suis malheureuse… »
Vous vous sentez concernée par ce sentiment d’être une impostrice/ imposteuse/ impostatrice ? Bref, de souffrir d’un déficit de légitimité. Vous vous reconnaissez dans tout ou partie de ce portrait ?
“I feel like, in my professional environment, people will eventually realize that I’m not up to the task—that I’m just covering up my gaps and incompetence. But sooner or later, the cracks will widen, and they’ll see my true abilities for what they are. They’ll find out that I’m a fraud! It terrifies me, paralyzes me, and keeps me up at night. To compensate, I push myself to work harder and harder. And even when I get home, my mind keeps racing. I’m not fully present for my loved ones, and it makes me miserable…”
Do you relate to this feeling of being an impostor/ a fraud? Of struggling with a sense of illegitimacy? Do you recognize yourself in some or all of this description?
Savez-vous d’où vient ce sentiment d’être une impostrice ?
Les mécanismes sous-tendus peuvent être multiples, cela dit, il en est un qui se retrouve bien souvent. Il se manifeste par un sur-investissement émotionnel, au travail ou dans d’autres sphères. La personne investit de façon sur-dimensionnée un espace de sa vie (travail, famille, relation amoureuse, activité associative…), en attendant, de façon plus ou moins consciente de la reconnaissance qu’elle n’est pas en capacité de s’accorder elle-même.
Les racines de cela se trouvent bien souvent dans l’enfance, où des émotions très fortes ont verrouillé certains comportements, comme par exemple s’estimer à sa juste valeur, se trouver suffisamment compétente, s’aimer telle que l’on est avec tous ses défauts aussi. Cela peut aussi être lié à une absence de valorisation, voire une dévalorisation, répétitive des parents, notamment du père vis à vis de sa fille. La fille ne se trouve alors jamais assez aimable, intelligente, valable… Ces impacts sont d’autant plus forts qu’ils s’impriment sur un cerveau en cours de maturation, ayant peu de capacité à prendre du recul.
Lorsqu’en plus la douance intellectuelle est présente, l’impact est encore plus fort ! Ces « strikes » émotionnels, que le cerveau immature prend en pleine face induisent des zones de comportements bloqués, définitivement… joli terrain de développement de burnout… à moins de faire un travail avec soi-même !
Comment se libérer de ce syndrome de l’imposteur ?
En faisant un travail avec soi-même, accompagné, on peut diagnostiquer le mécanisme sous-jacent à ce sentiment d’impostrice, retrouver le comportement bloqué sous-jacent et par des jeux de rôles le libérer peu à peu, pour retrouver la liberté perdue. Le sur-investissement n’a alors plus lieu d’être et la personne se sent à sa juste place. Elle peut alors exprimer ses talents, avec fluidité et facilité, et bénéficier du plaisir à le faire, quoi qu’il arrive, sereinement. Déployer son leadership. Et finalement, ce rayonnement rejaillit sur son entourage.
Where Does This Feeling of Being an Impostor Come From?
The underlying mechanisms can vary, but one pattern often emerges: emotional overinvestment—whether at work or in other areas of life. A person might pour excessive energy into one aspect of their life (career, family, romantic relationships, volunteer work, etc.), subconsciously seeking the validation they struggle to give themselves.
The roots of this often trace back to childhood, where strong emotions reinforced certain limiting beliefs—such as struggling to recognize one’s own worth, doubting one’s competence, or finding it difficult to accept oneself fully, flaws included. A lack of encouragement, or even repeated criticism from parents, particularly from a father toward his daughter, can further reinforce these feelings. The daughter then grows up never feeling good enough—not lovable enough, not smart enough, not worthy enough. These experiences leave an even deeper mark because they occur during childhood, when the brain is still developing and lacks the ability to step back and rationalize.
When intellectual giftedness (high cognitive abilities) is also in the mix, the impact is even greater. The emotional “strikes” that an immature brain absorbs can create deep-seated behavioral blocks, laying fertile ground for burnout—unless active inner work is done.
Breaking Free from the Impostor Syndrome
With the right self-exploration—often with guidance—it’s possible to identify the underlying mechanism behind impostor feelings, uncover the blocked behavior, and gradually release it through role-playing exercises or other therapeutic techniques. This process helps restore a sense of inner freedom.
As a result, overinvestment is no longer necessary, and the person feels at home in their own skin. They can express their talents with ease and confidence, experiencing genuine joy in their work and contributions—no matter what happens. This newfound balance allows them to fully step into their leadership, and ultimately, their inner light radiates onto those around them.
C’est notre capacité à faire des liens de manière inconsciente entre des informations perçues, captées, d’une façon ou d’une autre et enregistrées quelque part dans notre mémoire.
Intuition is our capacity to link unconsciously informations, that are stored somewhere in our memory.
Comment reconnaitre l’intuition ?
L’intuition est à l’oeuvre, se manifeste, lorsqu’on sait quelque chose sans pour autant savoir comment on sait cette chose.
Un exemple : je suis en train de programmer une liste de chants et, parmi ceux que je recherche, il me manque une partition. Je ne la trouve pas, là où elle devrait logiquement être rangée. Je suis en train d’imaginer d’autres ressources pour trouver cette partition : contacter des personnes susceptibles d’avoir la partition… quand soudain, elle tombe d’un livre que je sors de ma bibliothèque. Coïncidence ?… Le livre n’avait pas de raison de renfermer cette partition, et pourtant, presque malgré moi c’est celui-là et pas un autre, que j’ai saisi, tout en pensant à autre chose. Quelle chance y avait-il que je tombe justement sur cette partition parmi tous les livres de ma bibliothèque ? Elle était infime.
L’intuition est une source très précieuse dans la communication et la résolution de problèmes, tant qu’on veille à faire le distingo entre perception et projection…
Les données de l’inconscient sont stockées dans notre cerveau ; selon les experts nous ne serions conscients que de 1 à 10% de nos pensées. Une infime partie, donc. L’intuition nous sert à nous adapter aux situations rencontrées, à notre environnement, à la complexité des situations que nous vivons. Elle compile et fait des liens entre des informations provenant de différentes gouvernances de notre cerveau : la gouvernance instinctive (stress), émotionnelle (mémoire, 5 sens). Elle repose sur un fonctionnement heuristique. Sous sa forme spectaculaire, fulgurante, elle est appelée « insight » comme quand la lumière s’allume d’un coup ! L’insight est aussi défini comme la capacité à discerner la vie nature d’une situation, en particulier par intuition, ou encore la perspicacité, la connaissance approfondie.
Il vous est sans doute arrivé de trouver la réponse à une question, une solution à un problème que vous vous posiez… justement lorsque vous n’y réfléchissez plus. Cela m’arrive régulièrement, lorsque je cuisine, que je marche ou que je médite.
Comment développer son intuition ?
Essayez de percevoir ces moments particuliers où votre cerveau vous livre une clef, et pour exercer votre créativité de répéter les activités que vous faisiez à ce moment-là. Cela « musclera » votre accès à votre intuition. Attention, veillez à confirmer votre intuition par des éléments objectifs a postériori, afin de ne pas confondre intuition et projection.
How to Recognize Intuition?
Intuition is at work when we know something without really knowing how we know it.
For example, imagine you’re putting together a list of songs and looking for a specific sheet of music that is missing. You check the logical place where it should be stored, but it’s not there. As you start considering alternative ways to find it—perhaps by reaching out to people who might have a copy—you suddenly pull a book from your shelf, and the missing sheet falls out. Coincidence? The book had no reason to contain that sheet, yet, almost unconsciously, you grabbed that particular book while thinking about something else. What were the chances of finding it this way, among all the books in your library? Very slim.
Intuition is a precious resource in communication and problem-solving, as long as we distinguish between perception and projection.
The unconscious mind stores vast amounts of data; according to experts, we are aware of only 1% to 10% of our thoughts—just a tiny fraction. Intuition helps us adapt to situations, environments, and complexity we encounter. It connects and processes information from different areas of our brain: instinctive (stress-related) and emotional (memory, the five senses). It operates through heuristic thinking.
In its most striking and sudden form, intuition is called “insight”—like a light bulb switching on instantly! Insight is also defined as the ability to grasp the true nature of a situation, often through intuition, or as deep understanding and discernment.
You’ve probably experienced moments when you found the answer to a question or the solution to a problem precisely when you stopped consciously thinking about it. This happens to me regularly—while cooking, walking, or meditating.
How to Develop Your Intuition
Try to notice those particular moments when your brain delivers an unexpected major insight. To strengthen your intuition, repeat the activities you were engaged in when such moments occurred. This will “train” your access to intuition.
However, always confirm your intuition with objective elements afterward to ensure you’re not confusing intuition with projection.
Les neurosciences permettent aujourd’hui de visualiser la réalité qui se cache derrière les dictons et autres locutions anciennes telles que : « avoir la tête de l’emploi », ou « c’est une déformation professionnelle », ou encore « c’est en forgeant que l’on devient forgeron ».
Ainsi, chez le chauffeur de taxi, l’hippocampe spécialisé indispensable à l’orientation spatiale est particulièrement développé, chez le parfumeur, ce sont les aires olfactives, chez les musiciens la structure et le fonctionnement de multiples zones sont modifiées par la pratique, en fonction de l’instrument pratiqué, enfin, chez les traducteurs-interprètes certaines zones sont, elles, moins actives, ce qui facilite les mécanismes propres à ce métier.
Le phénomène de plasticité cérébrale est aujourd’hui visualisable : la multiplication des connexions neuronales peut aller jusqu’à un facteur de 1000 fois le nombre de connexions initiales, existantes avant la spécialisation.
L’hypothèse est posée que cette plasticité cérébrale pourrait changer la vision des carrières « non linéaires », montrant que plusieurs spécialisations successives sont tout à fait possibles, avec toutefois des questionnements quant aux capacités de plasticité de chaque cerveau, l’impact d’une spécialisation sur les autres territoires du cerveau, la durabilité de la plasticité tout au long de la vie, la pérennité des compétences, leurs renforcements mutuels…
En outre, il semblerait que chez les personnes à haut potentiel, notamment identifiés par un QI supérieur à 130, les régions du cerveau situées derrière le front se développeraient plus tôt, augmentant la vitesse des fonctions cognitives et les rendant plus efficaces. On mesure notamment par le test de QI une mémoire de travail importante. Les territoires pré-frontaux se développent de la petite enfance jusqu’à 25 ans environ. Ainsi, il semble que les personnes concernées aient dès l’adolescence une connectivité cérébrale accrue, vraisemblablement en lien avec une intelligence créative particulièrement développée.
A l’inverse, la consommation d’alcool ou de drogues provoque une perte de plasticité cérébrale. Au démarrage de la consommation de drogue, le cerveau apprend à « se sentir bien avec les drogues ». Cet apprentissage est possible grâce à des connexions neuronales efficaces. Cependant, toute consommation de drogue endommage les jonctions entre neurones et synapses. Or, elles sont essentielles pour qu’une intention soit convertie en action (la planification du changement est mise en oeuvre dans le cortex préfrontal). Ainsi, la consommation de drogue perturbe les capacités d’apprentissage, et donc empêche les personnes dépendantes d’arrêter de se droguer, soit encore d’apprendre à « se sentir bien sans drogue ». L’inversion d’apprentissage, c’est à dire passer de « se sentir bien avec drogue » à « se sentir bien sans drogue », gérée en mode automatique, devient alors quasi-impossible.
The Neuroscience Behind Old Sayings
Modern neuroscience allows us to visualize the reality behind age-old sayings such as “having the right look for the job,”“it’s an occupational hazard,” or “practice makes perfect.”
For instance, in taxi drivers, the hippocampus, which is crucial for spatial navigation, is particularly well-developed. In perfumers, the olfactory areas are highly specialized. In musicians, the structure and function of various brain regions change depending on the instrument they play. Meanwhile, in translators and interpreters, some brain areas are less active, which facilitates the cognitive processes required for their profession.
This phenomenon is due to brain plasticity, which we can now observe in real time. The number of neural connectionscan increase up to 1,000 times compared to pre-specialization levels.
Brain Plasticity and Career Flexibility
This discovery raises questions about non-linear career paths—suggesting that transitioning between multiple specializations is entirely possible. However, researchers are still exploring key questions:
How does an individual’s brain plasticity affect their ability to adapt?
What impact does specialization in one area have on other brain functions?
How long does plasticity last over a lifetime?
Do different skill sets reinforce each other?
High Cognitive Potential and Brain Development
Studies suggest that individuals with high intellectual potential (often defined as an IQ above 130) experience earlier development in brain regions behind the forehead. This enhances cognitive speed and efficiency. IQ tests often highlight strong working memory, a crucial cognitive function.
The prefrontal cortex, responsible for executive functions like decision-making and problem-solving, continues developing from early childhood until around age 25. As a result, highly gifted individuals often exhibit heightened brain connectivity from adolescence, which may be linked to exceptional creative intelligence.
The Negative Impact of Substance Use on Brain Plasticity
In contrast, alcohol and drug use lead to a loss of brain plasticity.
At the start of substance use, the brain learns to associate drugs with pleasure—a process made possible by strong neural connections. However, all drug use damages the connections between neurons and synapses, which are essential for converting intentions into actions (a function controlled by the prefrontal cortex).
As a result, drug use disrupts learning abilities and prevents individuals from quitting. The brain essentially becomes “wired” to seek pleasure through drugs and struggles to rewire itself to experience well-being without them. This “learning reversal”—shifting from feeling good with drugs to feeling good without them—becomes nearly impossible because the process operates on autopilot.
Sources : Sciences & Vie, numéro de décembre 2013, « A chaque métier son cerveau ». Cerveau & Psycho de décembre 2013.