Stuck in a rut ? Coincé dans une ornière ?

Try this !

J’ai une chance immense dans mon métier : travailler avec des personnes qui cherchent, réfléchissent et sont en quête d’amélioration dans leur situation professionnelle.

Notre travail ensemble est d’aborder ce qui les défie, chatouille, challenge… et n’a pas encore trouvé d’issue, malgré tout ce qu’ils ont déjà tenté. 

Dans un espace de prise de hauteur, de changement d’angle de vue, et parfois aussi de challenge.

Une demande qui revient régulièrement : trouver ma place, sortir du sentiment d’être illégitime.

Je vous passe le film en accéléré :

Un travail qui commence par une entrée cognitive, et une demande explicite « je voudrais trouver ma place » dans un système relationnel, puis qui fait émerger autre chose par la manipulation de figurines, et des déplacements dans l’espace, des protagonistes et de l’observateur.

Pour favoriser l’émergence d’autre chose que ce que le client a déjà trouvé par lui-même et qui ne le satisfait pas pleinement, en connectant toutes ses ressources cognitives, émotionnelles et subtiles.

Puis passer au plan d’action concret😉

Your body knows what your mind ignores or avoids.

#bodyintelligence #relationshipintelligence #performance #processwork

Crédit photo : A Grisard

Submersion

La submersion est un point qui revient en fil rouge dans toutes mes missions chez des clients, que ce soit en travail individuel ou collectif. Dans un agenda plein à craquer, nous sommes confrontés au paradoxe de prendre le temps -avec parfois l’impression de perdre du temps, au démarrage-, pour en gagner, ensuite. 

Ce qui nous confronte à notre liberté de choix, de désir, de discernement.

Crédit photo : A Grisard

Dans son ouvrage « Submersion », Bruno Patino explore nos stratégies humaines, pour mieux vivre dans notre ère de submersion d’informations et de sollicitations cognitives et émotionnelles toujours croissantes.

Cet essai pose le sujet, en rappelant d’où nous venons, et propose des pistes pour naviguer dans ce monde qui est le nôtre. 

Une lecture rafraichissante pour celles et ceux qui, conscients des évolutions relativement récentes, cherchent leurs voies de navigation !

Pour faire face à une peur très humaine « ce qui est incommensurable paralyse« , en résistant à la tentation de déléguer aux algorithmes la gestion de ce déluge d’informations. « C’est le sujet de ce livre : retrouver notre liberté dans ce trop-plein« .

Comment trouver le juste milieu, au-delà des trois postures instinctives humaines :

  • éviter la réalité, comme ne s’informer que par un media, ou se distraire excessivement pour ne plus penser, comme avec le « binge watching », ou d’autres consommations altérant la perception de la réalité -alcool, psychotropes…-, ou encore passer de nombreuses heures dans des environnements virtuels ou fictionnels, tel le Metaverse. C’est à dire fuir le monde et les émotions difficiles auxquelles nous sommes confrontés.
  • être hyper-connecté aux réseaux sociaux, et autres vecteurs d’informations entrantes et sortantes, réagir en ligne et discuter, débattre avec des profils virtuels, pour tenter de maîtriser, de confronter, de réagir. C’est à dire faire face et lutter.
  • faire l’autruche, ne plus se lever le matin, ignorer l’actualité, mettre des barrières pour s’en protéger. C’est à dire être paralysé, ignorer le monde, tenter de s’en protéger.

Ces postures conduisant à de la dépendance individuelle et des positions polarisées, une vision du monde en noir et blanc, où la nuance n’est plus accessible.

Pour trouver l’espace juste de notre liberté, entre un silence irréel et un bruit assourdissant, nous disposons d’un atout exceptionnel : notre capacité de discernement, celle de prendre le temps de penser et d’être présent, juste ici dans l’instant, sans blabla mental envahissant, avec toutes nos ressources, mentales, émotionnelles, corporelles. 

C’est une capacité clef, tout à fait essentielle dans cet environnement de submersion.

Par ailleurs, les humains que nous sommes possèdent cette capacité d’intelligence de décider, tout en ayant conscience de notre mode de prise de décision. Autrement dit, d’être à la fois sur le terrain et dans l’hélicoptère qui observe le terrain avec de la hauteur.

Pour autant, cela s’entraine. Il n’est pas si simple de résister, d’inhiber notre mode automatique, pour, quelques micro-secondes plus tard, être connecté à d’autres ressources cognitives, logiques, rationnelles ET intuitives et partiellement conscientes.

La submersion d’informations et d’émotions nous maintient dans le mode automatique, au détriment de notre mode adaptatif, qui, lui, est créatif et innovant dans des environnements complexes et inédits.

Le risque identifié par Bruno Patino est que face à des possibilités de choix toujours plus larges, nous renoncions tout simplement à notre liberté de choix, en la déléguant à une autorité externe. D’autant que la submersion nous fatigue et que ce renoncement peut être perçu comme une solution à notre fatigue décisionnelle.

Comme par exemple renoncer à savoir se repérer avec les étoiles ou savoir lire une carte, puisque les GPS embarqués dans nos téléphones nous guident. Ou encore choisir librement un livre, un film, un album de musique, alors que la bulle algorithmique nous conseille « pour vous » et nous enferme encore plus dans cette bulle mécaniquement prévisible, nous coupant de plus en plus de tout choix spontané, imprévisible, irrationnel potentiellement porteur de découverte, d’inattendu, de créativité, d’ouverture au monde…

Dans ce contexte de submersion, qu’apprenez-vous de vos modes automatiques ?
Qu’avez-vous envie de mettre en oeuvre pour retrouver un peu plus de liberté de discernement ?

En équipe, quelles est la place pour observer ce phénomène, et trouver des solutions, avant les état d’inefficacité ou d’épuisement ?

Are tools inevitable in professional coaching ?

Are #tools inevitable in professional coaching ?

When I think about tools, here is what shows up in my mind : a hammer and a chisel, a milling machine, a laser.

When I hear my clients talk about their experience of tools in coaching, here is what they say…

« My MBTI test says I am « QSDF »
I am an introvert
I am red and somewhat yellow
I am neurodiverse, neurodivergent, hypersensitive and my relatives don’t understand me… »

I so often hear that kind of self statement, when I start a discussion with people trying to negociate a change in their lives, and understand themselves better. To my ear, those words try to sum up what the person has understood from themselves, thought a tool, an assessment, a questionnaire, a personality profile… And triggers my curiosity to discover what is hidden behind this statement.

What are the advantages of tools in supporting people ?

Considering the well known tests (MBTI, DISC…), advantages are simplicity and easy understanding and debriefing. Or even a self use, without specific debriefing skills training. And sometimes also a compulsory step in a company’s training or leadership program.

However, the limits are to fall into human #caricature and #boxing. Plus denial of Human’s #complexity, #richness and #nuance.

So, facing an overabundant and attractive offer of tools, some of them robust, some known worldwide, some innovative, or even « life changing », here are some key safeguard questions :

As a client, what tool is appropriate for you, and what for ?

As a coach, what do you need ? What does your client need ? In a company, the question is often systemic : is your client the contractor, or purchase service, or the Human Ressource service ; or the coachee benefiting the coaching ? What is fuelling your tool supplier ? What is the expected Return On Investment ?

Altruisme : mode ou réalité ?

L’altruisme est régulièrement le sujet de livres ou d’articles. Mais quelle réalité se cache derrière ce mot et cet engouement ?
Je vous propose ci-après ma relecture du livre de Matthieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, pavé de plus de mille pages en version poche ou plus de 10 h de lecture en version ebook ;-). J’y propose également des apports d’autres sources.

Crédit photo A Grisard
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