Dans un espace de supervision, superviseur et supervisé(s) explorent des éléments du coaching.
Focalisons ici sur l’écoute active.
La supervision comme le coaching sont des espaces relationnels privilégiés pour le travail de l’écoute active.
Qu’est-ce que l’écoute active (compétence 6) ?
Avec les termes de l’ANC, l’écoute active est une écoute sur deux niveaux : contenant et contenu. Avec d’autres modèles de compréhension de l’humain, l’écoute porte à la fois sur l’histoire qui est racontée, la situation qui est rapportée, que sur les mécanismes sous-jacents à l’histoire et à la façon dont elle est mise en scène dans le récit. Avec éventuellement les récurrences que le coach remarque chez son client.
Elle est active en ce sens que le coach, ou le superviseur reformule ce qu’il a compris -qui n’est que sa vision de la réalité-, et questionne le reste. Et l’écoute est également active en ce sens que le coach ou le superviseur travaille avec les signaux, émotionnels, de champ d’énergie, les silences… Signaux de son interlocuteurs et signaux internes de ses propres antennes.
La capacité du coach de confronter son client tout en restant naif -ou dans le non savoir, non jugement- est clef dans cette écoute active. Et comme il est question de confronter, cela renvoie également au contrat relationnel (compétence 3), qui a permis de clarifier le style relationnel qui convient explicitement au client ou au supervisé. Ou encore à la capacité à susciter des prises de conscience (compétence 7).
Compétences du référentiel ICF