Se parler de vive voix – Talk verbally

J’observe de manière récurrente une problématique qui touche massivement mes clients individuels et collectifs : on n’a plus le temps de se parler de vive voix.

Photo Credit : A Grisard

Il y a 20 ans quand on appelait quelqu’un, on avait de fortes chances que la personne décroche son téléphone. Voire réponde à un message écrit ou vocal. 
Aujourd’hui c’est devenu tout à fait exceptionnel. Sauf en cas d’urgence.
Générant son lot de stress.

Il y a 20 ans quand on appelait une entreprise via le standard téléphonique, une personne en chair et en os filtrait ou mettait en relation avec le correspondant demandé, selon les consignes qui lui étaient données.
Aujourd’hui on tombe sur un standard vocal, qui propose plein d’options… Pourvu que ce dont on a besoin corresponde à l’une des options !!! Ou aussi parfois sur une boîte vocale saturée. 
Générant son lot de stress.

Avec mon regard et mon expérience de coach systémique, et j’observe que c’est lorsque les humains se parlent, vraiment, que les questions se dénouent, que la créativité s’offre, sur des « petites » choses ou des problématiques plus complexes. 

  • Dans des journées, qui ne font toujours que 24 heures,
    • Qu’est-ce que cette surcharge de tâches empêche ?
    • Qu’est-ce qu’elle permet ? 
  • Vers quel équilibre serait-il intéressant de tendre :
    • dans la dimension individuelle ?
    • dans la dimension systémique ?
  • Qu’avez vous fait ces dernières 24h pour nourrir vos 3 relations privilégiées
    • dans votre vie personnelle,
    • dans votre vie professionnelle ?
  • Et pendant ces 7 derniers jours ?
  • Quid de votre relation à vous-même ? Combien de temps vous offrez-vous ?

#coachseye #dansloeilducoach #relationship #pauseandreflect


Emotional field in coaching – Champ émotionnel en coaching

Article en français ci-dessous

Ce matin encore j’ai été émerveillée par la capacité de l’animal domestique de mon client d’être connecté à son état intérieur. Et à servir de révélateur, ou de miroir de cet état émotionnel.
Maintenant que des séances de coaching ou de supervision se passent régulièrement via zoom, chez mes clients, les animaux domestiques entrent dans la danse du coaching

Crédit Photo : CLabate ; THorudko

En effet, ils partagent avec nous, mammifères comme eux,  la gouvernance instinctive et la capacité de résonance émotionnelle, ou l’empathie
Ainsi, avant même que le client sache nommer son émotion, son animal de compagnie lui a donné des signaux.
Aboiement, agitation, interposition entre le client et l’écran, activité calme dans son coin, endormissement…

Et ces signaux sont précieux à questionner :

  • Que se passe-t-il, là, à l’instant ?
  • De quoi est-ce le signe ?
  • Et vous, comment utilisez-vous ces ressources ? 
  • Pour vous-mêmes, ou pour vos clients -si vous êtes coach- ?
  • Comment vous rendez-vous disponibles à ces signaux subtiles et riches d’informations ?

#signaux #embodiment #zoomdezoom #gouvernancescerebrales #révélateur

Chronic Stress – Stress chronique

Article en français ci-dessous

Le stress est une réaction instinctive de l’organisme pour la survie de l’individu, face à un danger de mort. Il est partagé par tous les mammifères.

Pour autant, le stress, aujourd’hui n’est plus majoritairement déclenché par cette raison archaïque, mais par de multiples facteurs, émotionnels, cognitifs, sociaux, des expériences, des croyances, des situations impactantes…

Ainsi, le stress chronique peut s’installer durablement, amenant l’individu à un nouvel équilibre, plus élevé que celui du calme complet -équilibre homéostatique-. Le décalage entre ces deux niveaux est appelé la charge allostatique.

Du fait de son installation sur un temps long, elle génère une usure globale, un prix payé à l’adaptation aux demandes de l’environnement, adaptation physiologique et comportementale.

L’étude d’impact réalisée en 2020-2021 par OpenMind Neurotechnologies sur la performance et la santé mentale post-Covid quantifie la dégradation de certaines compétences humaines.

L’enjeu est de prendre conscience de cet état des lieux, et de trouver des stratégies pour revenir à l’équilibre homéostatique.

Un outil innovant qui permet d’explorer ces aspects est le Bilan Cognitif et Emotionnel.

The current relational challenges for Manager and HR – Les défis relationnels actuels des Managers et RH

Article en français ci-dessous

Comment créer ou recréer des ressources humaines dans les équipes, pour faire face à la pression et aux défis actuels ?

Nous vivons une période où sont décuplés les challenges usuels de l’entreprise  : un environnement instable qui amplifie le conflit urgence vs importance, l’urgence phagocytant le temps d’élaboration de l’important. 

Crédit Photo : A Grisard

Au sein de l’urgent : la gestion quotidienne des salariés de l’entreprise avec des impacts majeurs sur la santé et les fonctionnements individuels et collectifs. 
Au sein de l’important : la gestion à moyen et court termes de l’entreprise, avec un jeu de cartes rebattues fréquemment, des influences et réalités extérieures qui surgissent à tout moment et balayent les habitudes et prévisions.

Cette situation, d’une complexité amplifiée et inédite nous invite à trouver d’autres ressources, afin de préserver un fonctionnement « écologique », tant pour l’individu que pour l’entreprise.

Et si la situation actuelle, que nous ne maitrisons pas et qui est riche d’incertitudes, était l’occasion pour développer de nouvelles compétences relationnelles ?
Comment trouver ou retrouver des points de fondation des équipes, comment développer ses compétences d’agilité, doper sa capacité de bascule mentale, de prise de hauteur pour faire face à la complexité ?

Le coaching est un espace individuel ou collectif, dans lequel élaborer des nouvelles stratégies, en s’appuyant sur les ressources de l’humain, pour questionner, co-créer, découvrir des ressources inédites, oser autrement.

Des sujets qui résonnent particulièrement aujourd’hui :

  • Comment garder l’engagement des salariés, avec des alternances de travail à distance et en présence ?
  • Comment créer de la proximité relationnelle, du lien humain, même à distance physique ?
  • Comment recruter des profils adaptés aujourd’hui, qui sauront aussi s’adapter à demain, tout en étant vigilants sur les risques d’hyper-investissement, vecteurs de burnout ?

Des exemples de coaching d’équipes

  • une équipe de 7 managers, en conflit, avec une personne qui souhaite sortir de l’équipe tellement la situation lui est insupportable. Le projet dans lequel est engagée cette équipe s’étend sur un an et demi. Il lui faut donc trouver une solution. Résultat d’une séance de coaching de 2h : retrouver individuellement et ensemble de l’apaisement, être reconnu dans cette difficulté relationnelle, co-construire un moyen de retravailler ensemble avec une nouvelle dynamique qui permet de contourner les points de désaccord, plutôt que de focaliser dessus et ne plus rien voir d’autre.
  • une équipe de 5 managers, qui souhaite trouver des manières de maintenir l’engagement individuel et collectif, dans les projets communs, même à distance. Résultats d’une séance de 2h : se dire de manière authentique ce qui nourrit la relation, remplir le « compte en banque émotionnel », trouver des plans d’action concrets individuels et collectifs sur l’engagement dans l’équipe, avec des modalités de travail à distance. 
  • une équipe de 8 personnes, basée dans deux pays, soumise à forte pression du fait de la croissance de l’entreprise. Verbatim à l’issue d’un parcours de 4 séances de coaching d’équipe « c’était très utile pour apprendre à connaitre tous les collègues, pour intégrer les nouveaux, pour la confiance dans la collaboration, merci d’avoir pris ce temps ensemble, c’était mon premier coaching et ça m’a permis de réfléchir à plein de choses, à me mettre en action, à développer des effets de longue durée ».

Le coaching permet, sur le moyen terme, d’éviter des coûts liés aux dysfonctionnements relationnels. Une rapide estimation peut être faite en calculant le temps consommé par jour pour régler des problèmes relationnels, multiplié par le coût horaire des personnes concernées. Cela donne un ordre de grandeur du coût pour l’enterprise. 
Sans compter le coût inestimable d’une relation égratignée, ou celui d’un directeur ou manager ou expert qui quitte l’entreprise faute d’être entendu ou reconnu ou encore d’avoir les moyens de sa mission.

Leaders or Manager purpose Coaching – Coaching de sens pour les Leaders et Managers

Article en français ci-dessous

Le coaching professionnel est connu comme un processus qui permet d’atteindre des #résultats. Il procure des #moyens, qui soutiennent l’amélioration de la #performance, notamment dans un espace relationnel de sécurité, avec le regard neutre et le questionnement ouvert du coach.

Qu’en est-il du sens que vous voulez donner à votre action ? De votre signature particulière de #manager, de #dirigeant, d’équipe ?

Photo Credit : A Grisard

Et si, dans notre monde de complexité et d’incertitude croissantes, vous passiez au coaching de #sens ?
Dans un espace de coaching, vous vous offrez du temps pour penser, dépasser des écueils, élaborer, voir les choses différemment, imaginer de nouvelles stratégies de résolution.

Exemples de résultats de coaching de directeurs et managers :

  • en prise de poste, imaginer et se donner les moyens de gérer à la fois l’immédiateté de la prise d’information sur les dossiers, faire connaissance avec l’équipe managée et les parties prenantes transversales et également le besoin d’élaborer la stratégie et de piloter l’action
  • dans un poste connu et confortable, oser répondre à un appel à prendre une position hiérarchique plus élevée, en clarifiant ses ressources, ses envies et ses besoins
  • développer son leadership, par une meilleure connaissance de soi, des moteurs et freins de son équipe, des mécanismes générant du conflit et des stratégies de résolution
  • préparer sa retraite, après une vie professionnelle engagée, riche et nourrissante… imaginer la suite porteuse de sens

Du coaching de performance au coaching de sens – From Performance to Meaning Coaching

Cet article explore les liens entre différents modèles de décodage de l’humain, et propose une vision innovante de la relation de coaching.

L’évolution de la demande de coaching est connectée au développement de la personne, notamment en lien avec le développement de l’adulte. Ainsi, le coaching agit comme un upgrade du logiciel d’exploitation du mode de pensée et de prise de décision et de passage à l’action de l’individu, qui permet d’avoir une vision permettant de gérer des terrains de complexité de plus en plus vastes. 

Crédit Photo : A Grisard – Musée Escher La Haye

Les stades du développement de l’adulte


Le premier stade est le stade expert (13% de la population adulte).

La personne à ce stade recherche des solutions individuelles aux problématiques auxquelles elle est confrontée. C’est le stade typique d’une personne sortant d’études supérieures, qui, par exemple, cherche à mieux gérer sa surcharge professionnelle, trouver un meilleur équilibre personnel entre les différents pans de sa vie. 

Le second stade est le stade accomplisseur (53% de la population adulte).

La personne intègre des solutions collectives. Son action est orientée vers des solutions stratégiques collectives, sous-tendues par la réflexion logique, elle délègue, se décentre, pense le collectif comme une troisième entité à part entière. Un exemple de transition entre le stade expert et le stade accomplisseur est celui d’un manager qui, sous des responsabilités croissantes, cherche des solutions pour mieux manager et gérer l’ensemble de ses responsabilités, tant professionnelles que personnelles, en intégrant les autres parties de ses systèmes relationnels.

Le troisième stade est le stade pluraliste (26% de la population adulte).

La personne intègre la subjectivité, ses propres zones d’ombre, et a accès à la complexité au delà des relations de cause à effet. Par exemple une personne qui est capable de travailler en introspection avec les signaux subtiles tels que les émotions, l’énergie de la relation, les espaces de non savoir.

Le quatrième stade est le stade stratège (7% de la population).

La personne intègre la transformation individuelle et systémique, l’éthique prend le pas sur les résultats, elle est consciente des champs émotionnels dans les systèmes, en évolution permanente, dans les interconnexions. Et elle les intègre. Par ailleurs, elle crée son propre système de référence, en combinant différentes sources et expériences.

Développement de l’adulte et coaching

Comment ces stades de développement se traduisent-ils dans une relation, notamment une relation de coaching ?

Lors des stades de développement de l’enfant, la relation est impactée par le comportement primaire d’attachement (théorie de John Bowlby). Plus tard, à l’âge adulte, les relations en sont donc imprégnées, notamment la relation de coaching, dans laquelle le client a des attentes vis à vis du coach.
La relation d’attachement, si elle s’est bien passée dans les premières relations de l’individu, est source de joie et de sécurité, si elle a été menacée, source d’anxiété et de colère, si elle a été brisée, source de chagrin et de dépression
On retrouve ici respectivement les gouvernances instinctives de l’état de calme, de fuite de lutte, puis d’inhibition.

Si les modalités du coaching sont différentes de celles de la thérapie, elles sont toutes les deux tintées des comportements d’attachement, puisqu’inhérentes à la relation. En avoir conscience et le prendre en compte est donc primordial.

Gouvernances cérébrales dans la relation

Dans la relation, les gouvernances émotionnelles de chaque individu, dont la fonction est de gérer les relations sociales, sont en résonance, elles s’accordent mutuellement aux états émotionnels de l’autre, comme dans une danse où le pas de l’un entraine et influe celui de l’autre, ou encore comme dans l’expression « être sur la même longueur d’onde ».

Le développement de la gouvernance émotionnelle est influencé par les relations d’attachement, et puis continue à évoluer à l’âge adulte. Comme par exemple dans l’expression des valeurs ou des stéréotypes.

Elle peut donc être source de changement cognitif et comportemental, tout au long de la vie.

Interaction relationnelle

La gestalt et le constructivisme social indiquent que la réalité est créée par l’interaction.

Dans une relation -notamment de coaching-, le sens est créé dans et par la relation, de manière subjective, ainsi que dans et par l’influence réciproque.
C’est en lâchant la prévisibilité et le contrôle -le coaching de performance– que peut émerger quelque chose de réellement nouveau -le coaching de sens-.
C’est une situation qui devient accessible lorsque le coaché commence à visiter le stade Accomplisseur. Et que le coach travaille aux stades ultérieurs Pluraliste et Stratège, où il est capable de faire avec ses zones d’ombre et les opportunités créatives des confrontations ou conflits.
C’est également une prise de risque qui demande du courage et l’acceptation de la non maîtrise, puisque par définition, ce qui émerge est inconnu. 

La capacité du coach à expliciter la dynamique de la relation et de prendre ce risque sont essentiels dans le processus de co-création dans les interactions de l’ici et maintenant. Comme par exemple de reconnaitre ne pas savoir, être vulnérable, se tromper… De la communication -au sens large : mots, gestes, énergie…- émergent des réponses, qui créent la relation de manière spiralaire, avec les éléments inconscients. C’est de cette émergence que naissent des apprentissages et des changements authentiques pour la personne coachée.

En collectif

Dans une organisation ou un système, nous créons et en même temps nous sommes créés par les relations. La combinaison des valeurs individuelles et des aprioris -gouvernance émotionnelle-, des relations et communications -paroles, gestes, écrits- co-créent les règles et la culture de l’organisation.
Nous sommes dans le système relationnel, en interaction constante. En étant donc à la fois acteur de ce sytème et agi par lui. Donc interdépendants. 

Les systèmes qui fonctionnent de manière saine se dotent de règles, qui favorisent l’harmonie entre les désirs et besoins individuels et ceux du système. On peut évoquer la culture d’entreprise comme manifestation de cela.

Avec une chose fondamentale qui est que, du système, et de situations complexes qui peuvent être perçues comme conflictuelles ou chaotiques, émerge ce dont le système a besoin.


Sources : 
Upgrade – Building you capacity for complexity – Richard Boston, Karen Ellis
Bill Critchley
Approche Neurocognitive et Comportementale – Jacques Fradin
Organizational Relationship Systems Coaching – CRR Global

Coaching as a provocative art ? Le coaching, un art de la provocation ?

Article en français ci-dessous

Is Coaching art ?

An art, since beyond materials, approches and tools, the coach coaches as they are. Like a sculptor, modeling clay with their hands, heart and imagination.

Crédit Photo : A Grisard

Le coaching, une provocation ?

Une provocation, dans le sens où le processus de coaching, soutenu et amené par le coach, permet de provoquer l’émergence de quelque chose qui sera utile au client, à son cheminement vers son objectif.

Cet art est subtile, il navigue entre questionner avec des mots qui n’influencent pas le client, questionner avec une voix qui fait émerger autre chose, que ni le client ni le coach ne savent déjà, dans une responsabilité partagée.

La matière qui est celle du coaching est celle du questionnement❓, des signaux corporels🕺, de la voix 🗣️, de l’ouverture🛜, de la curiosité👁️.

Le client cherche souvent un coach qui lui ressemble, parce que ce qui est connu rassure : une femme ingénieure, un directeur, quelqu’un qui a eu une carrière internationale…
Pour autant la richesse du regard du coach est nourrie aussi par sa neutralité et sa différence.

Le coach combine la création et le maintien d’un cadre de sécurité, un accueil inconditionnel du client et de ce qu’il amène, avec la confrontation à l’altérité, provoquant la création, l’émergence.

Comme tout artisan, le coach travaille avec qui il est, et c’est son développement d’être humain qui lui permet de mieux provoquer et créer, jour après jour.

Ces compétences se développent via de nombreuses sources, dont la supervision.

Sources

Inspiré librement de Freely inspired from – Coaching as a Provocative Activity  – Bill Critchley

Coaches competencies according to ICF and EMCC – Les competences des coachs selon ICF et EMCC

Voice, embodiment and Leadership

lire l’article en français

Ecrire les nouvelles pages

Le changement sollicite nos facultés adaptatives et créatives.
Comment écrivez-vous vos nouvelles pages ?

Parmi les personnes et les équipes que j’accompagne ou avec lesquelles je travaille, j’entends fréquemment « Vivement qu’on reprenne en présentiel ». Ou aussi « Je travaille mieux de chez moi, je n’ai pas envie de retourner au bureau ».

Spring roses a metaphor for change – Le rosier comme métaphore du changement

Article en français ci-dessous

Alors que je marchais récemment, un magnifique rosier m’a inspiré cette métaphore sur le changement en équipe.

Les fleurs comme les Spontanés
Les boutons comme les Connecteurs
Les épines comme les Garants de la tradition

Spring roses a metaphor for change

Les Spontanés sont à l’aise avec le changement, et tout comme les roses fleuries, ils ont déjà traversé le changement. Il s’est déroulé plus tôt et plus vite que les autres membres de l’équipe.

Les Connecteurs, comme les boutons, sont en évolution vers le changement, ils relient la plante et les fleurs épanouies, pendant le durée de la floraison. Ils font des allers-retours de la situation passée vers la situation future.

Les Garants de la tradition sont les protecteurs du rosier, ils vérifient si le changement est bon ou mauvais pour l’équipe, ils questionnent, confrontent…

D’un point de vue neuroscientifique, ces rôles sont alimentés par :

  • les traits de personnalité, tel que le plaisir pour l’anticipation ou pour l’immédiateté
  • et aussi par les déclencheurs, activés dans les situations de changement, tels que le déplaisir voire l’aversion pour l’inconnu, ou la routine

Dans cette métaphore, ces trois rôles face au changement sont utiles à l’équipe. Ils considèrent le changement de différents points de vue. Et amènent des ressources différentes à l’équipe.

Et, tout comme un rosier, une équipe est un organisme vivant.
Le coaching d’équipe, soutient l’équipe dans son changement, avec les différents points de vue, vitesses, atouts, capacités.
Tout comme un jardinier, qui fertilise, arrose, renforce, tuteure…
Le coaching d’équipe amène ainsi plus de conscience dans l’équipe, et en conséquence, une meilleure capacité à embarquer dans le changement.

Pensez à une situation de changement que vous être en train de vivre.

Quels rôles adoptez-vous spontanément ?
Quand ? Pourquoi ?

Quels rôles observez-vous dans votre équipe ?

De quoi avez-vous besoin pour aider ce rosier à prospérer ?
En tant que manager ?
En tant qu’équipe ?