Le syndrome de l’impostrice

Savez-vous d’où vient ce sentiment d’être une impostrice ?

Les mécanismes sous-tendus peuvent être multiples, cela dit, il en est un qui se retrouve bien souvent. Il se manifeste par un sur-investissement émotionnel, au travail ou dans d’autres sphères. La personne investit de façon sur-dimensionnée un espace de sa vie (travail, famille, relation amoureuse, activité associative…), en attendant, de façon plus ou moins consciente de la reconnaissance qu’elle n’est pas en capacité de s’accorder elle-même.

Les racines de cela se trouvent bien souvent dans l’enfance, où des émotions très fortes ont verrouillé certains comportements, comme par exemple s’estimer à sa juste valeur, se trouver suffisamment compétente, s’aimer telle que l’on est avec tous ses défauts aussi. Cela peut aussi être lié à une absence de valorisation, voire une dévalorisation, répétitive des parents, notamment du père vis à vis de sa fille. La fille ne se trouve alors jamais assez aimable, intelligente, valable… Ces impacts sont d’autant plus forts qu’ils s’impriment sur un cerveau en cours de maturation, ayant peu de capacité à prendre du recul.

Lorsqu’en plus la douance intellectuelle est présente, l’impact est encore plus fort !
Ces « strikes » émotionnels, que le cerveau immature prend en pleine face induisent des zones de comportements bloqués, définitivement… joli terrain de développement de burnout… à moins de faire un travail avec soi-même !

En faisant un travail avec soi-même, accompagné, on peut diagnostiquer le mécanisme sous-jacent à ce sentiment d’impostrice, retrouver le comportement bloqué sous-jacent et par des jeux de rôles le libérer peu à peu, pour retrouver la liberté perdue. Le sur-investissement n’a alors plus lieu d’être et la personne se sent à sa juste place.
Elle peut alors exprimer ses talents, avec fluidité et facilité, et bénéficier du plaisir à le faire, quoi qu’il arrive, sereinement. Déployer son leadership. Et finalement, ce rayonnement rejaillit sur son entourage.