What happens when you meditate? You’re working out your « attention muscles ». Just like when you’re playing the piano.
Credits : A Grisard
While practicing, you are upgrading your piano player skills. And if you stop working out your capacity decreases. That’s a hard reality that made me stop learning the piano decades ago, but I kept singing because I had a better effort-pleasure balance.
When you meditate you upgrade your attentional skills to be present in the moment and to be conscious of what draws your attention somewhere else like sounds, sensations, thoughts.
But what are the benefits in meditating daily?
Neuroscientists have clarified that you can only act on the present moment : you cannot change the past, you can dream the future, but not really act on it.
Being present in the moment brings also presence to what’s here for you. What’s important, what is salient in all the things that you have in mind, among the multitude of signals either thoughts, sensations, odors, sounds etc.
Inside this whole music, what are the particular sounds you need to pay attention to?
Cultivating your attention brings insights and drives you to the most important signals, to you, in the moment, and thus enhances your decision-making and prioritization. This might also be called performance
So to land this piece of reflexion :
to benefit meditation effects, you need to practice… daily
each session won’t bring the « wahoo effect », though some might
in the middle term, you will notice changes in your awareness capacity, thus enhancing of your decision making, attention, insight, lower stress level…
If we are working together, in coaching or supervision sessions, you’ll discover a variety of meditation practices, and surely find what’s convenient for you ! To practice daily, you can choose Apps on your phone, many are really helpful -I use Insight Timer-, you can also start with a mindfulness session, with an instructor -I’ll be happy to share names with you-.
Que se passe-t-il lorsque vous méditez ? Vous exercez les muscles de votre attention. Tout comme lorsque vous jouez du piano.
Lorsque vous vous exercez vous améliorez vos compétences au piano. Et si vous arrêtez de vous exercer vos compétences diminuent. C’est cette dure réalité qui m’a fait arrêter d’apprendre le piano, il y a quelques dizaines d’années mais continuer de chanter parce que j’avais un meilleur équilibre effort-plaisir.
Lorsque vous méditez vous augmentez vos capacités attentionnelles à être présent dans l’instant, et à être conscient de ce qui capte votre attention, tel que des sons, des sensations, des pensées.
Mais quelles sont les bénéfices de méditer au quotidien ?
Les neuro scientifiques ont clarifié le fait qu’on ne peut agir que dans le moment présent : on ne peut pas changer le passé, on peut rêver le futur sans vraiment avoir une action dessus.
Être présent dans le moment ramène aussi à la présence de ce qui est là pour soi. Ce qui est important, ce qui est saillant parmi tout ce qu’on a en tête, dans la multitude des signaux que ce soient des pensées, des sensations, des odeurs, des sons, etc.
Au milieu de cette musique d’ensemble, quels sont les sons particuliers auxquels vous devez prêter attention ?
Cultiver son attention amène des insights -c’est à dire des flash de créativité, ou d’évidences, de fulgurance- et clarifie les signaux les plus importants pour soi dans l’instant et ainsi améliore notre capacité de prendre des décisions et de prioriser. Cela pourrait bien aussi s’appeler de la performance
Alors pour atterrir dans cette réflexion :
Pour bénéficier des effets de la méditation, il faut pratiquer tous les jours
Chaque moment ne va pas forcément être générateur du « waouh effect » même si parfois ça arrive
À moyen terme, vous allez prendre conscience de changements dans votre capacité de conscience attentionnelle, et ainsi augmenter vos capacités de prendre des décisions d’être attentifs, d’avoir des insights et baisser le niveau de stress
Si nous travaillons ensemble en coaching ou en supervision, vous aurez accès à une variété de pratiques et saurez trouver ce qui vous convient ! Pour pratiquer au quotidien, vous pouvez choisir des applications sur votre téléphone, il en existe de nombreuses vraiment utiles –j’utilise Insight Timer– Vous pouvez aussi commencer par des séances avec un instructeur, et je serai ravie de partager des noms avec vous, en privé.
La submersion est un point qui revient en fil rouge dans toutes mes missions chez des clients, que ce soit en travail individuel ou collectif. Dans un agenda plein à craquer, nous sommes confrontés au paradoxe de prendre le temps -avec parfois l’impression de perdre du temps, au démarrage-, pour en gagner, ensuite.
Ce qui nous confronte à notre liberté de choix, de désir, de discernement.
Crédit photo : A Grisard
Dans son ouvrage « Submersion », Bruno Patino explore nos stratégies humaines, pour mieux vivre dans notre ère de submersion d’informations et de sollicitations cognitives et émotionnelles toujours croissantes.
Cet essai pose le sujet, en rappelant d’où nous venons, et propose des pistes pour naviguer dans ce monde qui est le nôtre.
Une lecture rafraichissante pour celles et ceux qui, conscients des évolutions relativement récentes, cherchent leurs voies de navigation !
Pour faire face à une peur très humaine « ce qui est incommensurable paralyse« , en résistant à la tentation de déléguer aux algorithmes la gestion de ce déluge d’informations. « C’est le sujet de ce livre : retrouver notre liberté dans ce trop-plein« .
Comment trouver le juste milieu, au-delà des trois postures instinctives humaines :
éviter la réalité, comme ne s’informer que par un media, ou se distraire excessivement pour ne plus penser, comme avec le « binge watching », ou d’autres consommations altérant la perception de la réalité -alcool, psychotropes…-, ou encore passer de nombreuses heures dans des environnements virtuels ou fictionnels, tel le Metaverse. C’est à dire fuir le monde et les émotions difficiles auxquelles nous sommes confrontés.
être hyper-connecté aux réseaux sociaux, et autres vecteurs d’informations entrantes et sortantes, réagir en ligne et discuter, débattre avec des profils virtuels, pour tenter de maîtriser, de confronter, de réagir. C’est à dire faire face et lutter.
faire l’autruche, ne plus se lever le matin, ignorer l’actualité, mettre des barrières pour s’en protéger. C’est à dire être paralysé, ignorer le monde, tenter de s’en protéger.
Ces postures conduisant à de la dépendance individuelle et des positions polarisées, une vision du monde en noir et blanc, où la nuance n’est plus accessible.
Pour trouver l’espace juste de notre liberté, entre un silence irréel et un bruit assourdissant, nous disposons d’un atout exceptionnel : notre capacité de discernement, celle de prendre le temps de penser et d’être présent, juste ici dans l’instant, sans blabla mental envahissant, avec toutes nos ressources, mentales, émotionnelles, corporelles.
C’est une capacité clef, tout à fait essentielle dans cet environnement de submersion.
Par ailleurs, les humains que nous sommes possèdent cette capacité d’intelligence de décider, tout en ayant conscience de notre mode de prise de décision. Autrement dit, d’être à la fois sur le terrain et dans l’hélicoptère qui observe le terrain avec de la hauteur.
Pour autant, cela s’entraine. Il n’est pas si simple de résister, d’inhiber notre mode automatique, pour, quelques micro-secondes plus tard, être connecté à d’autres ressources cognitives, logiques, rationnelles ET intuitives et partiellement conscientes.
La submersion d’informations et d’émotions nous maintient dans le mode automatique, au détriment de notre mode adaptatif, qui, lui, est créatif et innovant dans des environnements complexes et inédits.
Le risque identifié par Bruno Patino est que face à des possibilités de choix toujours plus larges, nous renoncions tout simplement à notre liberté de choix, en la déléguant à une autorité externe. D’autant que la submersion nous fatigue et que ce renoncement peut être perçu comme une solution à notre fatigue décisionnelle.
Comme par exemple renoncer à savoir se repérer avec les étoiles ou savoir lire une carte, puisque les GPS embarqués dans nos téléphones nous guident. Ou encore choisir librement un livre, un film, un album de musique, alors que la bulle algorithmique nous conseille « pour vous » et nous enferme encore plus dans cette bulle mécaniquement prévisible, nous coupant de plus en plus de tout choix spontané, imprévisible, irrationnel potentiellement porteur de découverte, d’inattendu, de créativité, d’ouverture au monde…
Dans ce contexte de submersion, qu’apprenez-vous de vos modes automatiques ? Qu’avez-vous envie de mettre en oeuvre pour retrouver un peu plus de liberté de discernement ?
En équipe, quelles est la place pour observer ce phénomène, et trouver des solutions, avant les état d’inefficacité ou d’épuisement ?
Notre cerveau nous sert aujourd’hui à des tâches qui n’existaient pas il y a 6000 ans, et aujourd’hui le cerveau d’un bébé est tel que celui d’un bébé il y a 6000 ans. Pourtant le monde a évolué. Beaucoup.
Alors comment fait notre cerveau pour s’adapter et innover face à des situations complexes ?
« I don’t have enough time » Or White Rabbit in Alice in Wonderland : « I’m late, I’m late, for a very important date! No time to say « Hello, Good Bye » I’m late, I’m late, I’m late! »
How many times a day do you hear that kind of sentence in your head ? Or from your team ?
Photo credit : A Grisard
Reality is that we all have 24 hours a day !
All we can change is our perception of time, and our management of time.
Our relationship to time is a hot crucial topic in our professional and personal lives. This time pressure topic emerges in discussions with almost all my clients, be they managers, CEOs, coaches, Teams… Namely, through the observation that urgencies, operational tasks, flooding email boxes, overwhelm schedules, depriving leaders of moments to think, pause, reflect. Whereas, paradoxically, those moments when you slow down, think, pose and reflect, are crucial to being a performant Leader – manager, CEO, coach- or a performant Team. In other words, taking time to pause, think and reflect, makes you gain time afterwards.
The connection to time is inevitable, since we are living organisms, on a living planet, with cycles : day and night, weeks, seasons, years, birth and death etc. And there is a difference between the rational time and our sensation of time.
How do you articulate your connection to different times : the rational time, the “felt” time?
Rational time is the one that can be measured by a clock or a chronometer and humans have agreed on a unified way to measure it : the international time measurement system. Sensation of time is time you feel in your body, telling you without looking at the clock, what time it is or for example how many minutes you still have in a meeting.
Our sensation of time is altered by all the devices’ notifications, that connect us to rational time, and slice our perception and attention. On top of that, when we are in the FLOW state, we are feeling pleasure, we are connected to the instant, with a highly creative mind, a higher rate of mental fluidity and a high connexion to harmony or whatever feeds us, deeply and naturally. In that FLOW state, time seems to expand irrationally. Whenever we leave that state, we might ask ourselves “what time is it by the way?”, reconnecting to rational time.
Here are some exploration questions :
What are your latest experiences of 1 hour feeling like 5 minutes ?
On the other side, 1 hour feeling like a day ?
What are the ingredients of those moments ?
In your day, full of meetings, calls, todos, emails, etc.., how do you make room for those precious FLOW moments, where our performance is peaking?
How do you set boundaries, to “loose time” so that you can gain time afterwards?
The steps to increase performance in time management are :
Find your answers to the questions above
Become aware of the powerfulness of time management, through your own experience
Become aware of the dead ends of time management
Imagine your fresh strategies to play the game differently
Train
Train again
Celebrate daily the differences brought by your new stratégies
« Je n’ai pas le temps »
Ou comme le Lapin d’Alice au pays des merveilles, « Je suis en retard en retard en retard pour un rendez-vous important ! Pas le temps de dire bonjour, au revoir, je suis en retard, en retard, en retard. »
Combien de fois par jour, entendez-vous ce type de phrase dans votre tête, ou de votre équipe ?
Crédit Photo : A Grisard
La réalité est que nous avons 24 heures par jour !
Tout ce que nous pouvons changer et notre perception du temps et notre gestion du temps.
Notre relation, au temps est un élément crucial dans notre vie professionnelle. et personnelle. Cette question de la pression du temps émerge dans les discussions, avec quasiment tous mes clients, qu’il soient managers, CEOs, Coachs ou en Equipe… Notamment via l’observation que les urgences, tâches opérationnelles, boîte mail qui déborde, emplois du temps envahis, prive les leaders de moments pour penser se poser et réfléchir. Alors que paradoxalement ces moments, lorsque vous ralentissez, pensez, vous posez, réfléchissez, sont cruciaux pour être un leader performant ou une équipe performante. En d’autres termes, prendre le temps de se poser penser et réfléchir vous fait gagner du temps…, après coup.
Notre connexion au temps est inévitable, car nous sommes des organismes vivants, sur une planète vivante, avec des cycles : jour et nuit, semaine, saison, année, naissance et mort etc….
Et il y a une différence entre le temps rationnel et notre sensation du temps.
Comment articulez-vous votre relation aux différents temps, le temps rationnel et le temps ressenti ?
Le temps rationnel est celui qui peut être mesuré par une horloge, ou un chronomètre, et les humains se sont mis d’accord sur une façon unifiée de le mesurer : le système international de mesure du temps.
La sensation du temps est le temps que vous ressentez dans votre corps, et qui vous dit sans regarder une horloge quelle heure il est, ou par exemple combien de minutes il reste dans un rendez-vous.
Notre sensation du temps est altérée par les notifications des appareils, qui nous connectent, au temps rationnel, et « saucissonne » notre perception et notre attention.
En plus de cela, lorsque nous sommes dans l’état de FLOW, nous ressentons du plaisir, nous sommes connectés à l’instant, avec un esprit hautement créatif, une fluidité mentale à haut niveau, et une connexion à l’harmonie ou à ce qui nous nourrit profondément et naturellement.
Dans cet état de FLOW, le temps semble s’étendre de manière irrationnelle.
Et lorsque nous quittons cet état, nous pouvons nous dire « quelle heure est-il, au fait ? » en nous reconnectant au temps rationnel.
Voici quelques questions exploratoires :
Quelle sont vos dernières expériences d’une heure qui est passée en cinq minutes ?
Ou d’une heure ressentie comme durant une journée ?
Quels sont les ingrédients de ces moments ?
Dans votre journée pleine de rendez-vous, appels, liste de choses à faire, e-mail, etc… comment pouvez-vous faire de la place pour ces moments précieux de FLOW, pendant lesquelles votre performance est à son optimum ?
Comment allez-vous poser des limites, pour « perdre du temps », de sorte d’en gagner après coup ?
Les étapes pour augmenter votre performance en gestion du temps sont :
Trouvez vos réponses aux questions ci-dessus,
Devenez conscient de la puissance de la gestion du temps, à travers votre propre expérience,
Devenez conscient des culs-de-sac de la gestion du temps
Imaginez des nouvelles stratégies pour jouer différemment avec le temps
Entraînez-vous
Entraînez-vous encore
Célébrez quotidiennement les différences amenées par vos nouvelles stratégies
On entend fréquemment parler de l’affirmation de soi, dans un contexte professionnel ou encore dans un contexte personnel. Mais que recouvre cet intitulé ? Et comment s’affirmer individuellement, dans un fonctionnement collectif, en étant dans un juste équilibre entre le point de vue individuel et le point de vue collectif ?
We often hear about assertiveness, in a professional context or in a personal context. But what does this title cover? And how to assert oneself individually, in a collective functioning, being in a fair balance between the individual point of view and the collective point of view?
Partons du cœur de l’affirmation de soi : l’individu.
L’affirmation de soi peut également être appelée l’assertivité. C’est une posture dans laquelle on prend position, face à un groupe, face à un système. Dans cette posture, on n’est ni dans l’agressivité, ni dans la fuite, ni dans la manipulation.
Prenons un exemple
Vous assistez à une réunion qui démarre en retard. Cela ne vous convient pas parce que vous avez énormément de dossiers à traiter et pas de temps à perdre. Si vous adoptez une posture d’agressivité, vous pourriez par exemple, souffler, soupirer, regarder ostensiblement votre montre, reprocher vivement son retard à l’organisateur de la réunion. Si vous adoptez une posture de manipulation, vous pouvez clamer tout haut « Oui habituellement avec untel les réunions sont en retard… » Si vous adoptez une posture de fuite, vous ne dites rien, vous assistez à la réunion et vous faites autre chose pendant la réunion, comme consulter vos e-mails ou traiter vos dossiers sur votre ordinateur ou votre Smartphone.
Quelle serait alors une réaction assertive ?
Cela pourrait être de dire simplement que le retard de la réunion vous contrarie, car vous avez d’autres sujets importants à traiter. Vous pouvez également proposer une solution qui serait bonne pour vous, ainsi que pour les autres.
Qu’est-ce qui fait que parfois il est difficile de s’affirmer ?
Les paramètres sont multiples. Il y a tout d’abord des paramètres éducatifs, culturels mais également des paramètres qui sont plus liés à l’instant, comme le niveau de sérénité ou de stress dans lequel vous vous trouvez. L’ambiance du groupe dans lequel vous êtes est également un paramètre qui va faire varier votre affirmation spontanée. Le côté culturel ou éducatif nous fait intégrer un certain nombre de valeurs. Si pendant toute votre enfance vous avez appris qu’être en retard n’était pas du tout autorisé, vous risquez d’être très réactif dans la situation d’une réunion qui démarre en retard. Si au contraire vous avez appris à gérer les aléas, vous aurez d’emblée une posture beaucoup plus souple. En plus de la question de vos valeurs, qui sont personnelles, l’état émotionnel dans lequel vous êtes, au démarrage de la réunion, a également une incidence. Si vous arrivez dans un état détendu, il y a plus de chance qu’un retard de réunion ne vous affecte pas ou peu. Si vous arrivez dans un état stressé, notamment par des questions de délai sur vos autres sujets, le retard de la réunion à de fortes chances de vous contrarier. Enfin, dans un groupe avec des « fortes personnalités » il peut être plus difficile de s’affirmer.
Alors comment faire, pour améliorer son assertivité ou son affirmation de soi ?
Notons que, culturellement, les femmes sont plus souvent incitées à prendre soin des autres, donc à faire passer leurs besoins après celui de leur entourage. L’affirmation de soi, voire le syndrome de l’impostrice, est donc plus fréquemment un sujet de développement personnel. La toute première étape de l’assertivité est de prendre conscience de ce qui se joue pour soi et pour le groupe : des valeurs qui peuvent être atteintes, l’état émotionnel qui peut être chahuté, une composition de groupe particulière. En somme, faire le point sur sa boussole interne. Puis, dans un deuxième temps, exprimer de façon calme et posée ce que l’on souhaite réellement. Par exemple, en utilisant des tournures de phrases telles que : Il est important pour moi de…, J’ai besoin de…, Je voudrais…, Etc.
Comment progresser ?
Commencez par identifier les sujets qui vous font habituellement réagir. Essayez de comprendre ce qui est touché chez vous. Et, chaque jour, entraînez-vous à essayer de dépasser cette posture automatique, afin de développer une autre posture plus adaptative, qui vous aidera à être plus confortable dans vos interactions en groupe et à déployer votre leadership, avoir plus d’impact, moins subir les situations tout en prenant les autres en compte.
Let’s start from the heart of self-affirmation: the individual
Assertiveness can also be called assertiveness. It is a posture in which we take a position, in front of a group, in front of a system. In this posture, we are neither in aggressiveness, nor in flight, nor in manipulation.
Let’s take an example
You are attending a meeting that starts late. This does not suit you because you have a lot of files to deal with and no time to waste. If you adopt a posture of aggressiveness, you could, for example, blow, sigh, ostensibly look at your watch, strongly reproach the organizer of the meeting for its delay. If you adopt a manipulative posture, you can proclaim out loud « Yes usually with such and such meetings are late…If you adopt a flight posture, you don’t say anything, you attend the meeting and you do something else during the meeting, such as checking your emails or processing your files on your computer or smartphone.
What would then be an assertive reaction?
It could be to simply say that the delay of the meeting upsets you, because you have other important topics to deal with. You can also come up with a solution that would be good for you and others.
What makes it sometimes difficult to assert oneself?
There are many parameters. First of all, there are educational and cultural parameters but also parameters that are more related to the moment, such as the level of serenity or stress in which you find yourself. The atmosphere of the group in which you are is also a parameter that will vary your spontaneous affirmation. The cultural or educational side makes us integrate a number of values. If throughout your childhood you learned that being late was not allowed at all, you may be very responsive in the situation of a meeting that starts late. If, on the contrary, you have learned to manage hazards, you will immediately have a much more flexible posture. In addition to the question of your values, which are personal, the emotional state in which you are, at the start of the meeting, also has an impact. If you arrive in a relaxed state, there is more chance that a meeting delay will not affect you or little. If you arrive in a stressed state, especially by questions of deadline on your other topics, the delay of the meeting is likely to upset you. Finally, in a group with « strong personalities » it can be more difficult to assert oneself.
So how to improve your assertiveness?
It should be noted that, culturally, women are more often encouraged to take care of others, and therefore to put their needs after those of those around them. Assertiveness, or even fraud syndrome more frequently a subject of personal development. The very first step of assertiveness is to become aware of what is at stake for oneself and for the group: the values that can be achieved, the emotional state that can be heckled, a particular group composition. In short, take stock of its internal compass. Then, in a second step, express in a calm and calm way what we really want. For example, using turns of phrase such as: It is important for me to…, I need…, I would like…, etc.
How to train?
Start by identifying the situations that typically trigger a reaction in you. Try to understand what is being affected on a personal level.
Then, each day, practice moving beyond your automatic response. Work on developing a more adaptive stance—one that helps you feel more at ease in group interactions, strengthen your leadership, increase your impact, and navigate situations with more confidence while still considering others.
Intelligence Artificielle (AI) & Business ou Histoire d’agilité mentale dans la relation avec un grand compte.
Je facture pour la première fois un nouveau grand compte, et je reçois une commande, qui m’invite à envoyer ma facture à une adresse postale. Prise d’un doute, je communique avec l’interlocuteur « est-ce que je dois vraiment envoyer ma facture papier par la poste ? ».
Just this morning I was amazed by the ability of my client’s pet to be connected to its inner state. And to serve as a revealer, or mirror of this emotional state. Now that coaching or supervision sessions are regularly held via zoom, at my clients’ homes, pets are entering the coaching dance.
Ce matin encore j’ai été émerveillée par la capacité de l’animal domestique de mon client d’être connecté à son état intérieur. Et à servir de révélateur, ou de miroir de cet état émotionnel. Maintenant que des séances de coaching ou de supervision se passent régulièrement via zoom, chez mes clients, les animaux domestiques entrent dans la danse du coaching.
Crédit Photo : CLabate ; THorudko
Indeed, they share with us, mammals like them, instinctive governance and the capacity for emotional resonance, or empathy. So, even before the customer knew how to name his emotion, his pet gave him signals. Barking, agitation, interposition between the customer and the screen, quiet activity in his corner, falling asleep…
And these signals offer a valuable question:
What is happening right now?
What is this a sign of?
And What about you?
How do you use these resources?
For yourself, or for your clients – if you are a coach – ?
How do you make yourself available to perceive these subtle and informative signals?
En effet, ils partagent avec nous, mammifères comme eux, la gouvernance instinctive et la capacité de résonance émotionnelle, ou l’empathie. Ainsi, avant même que le client sache nommer son émotion, son animal de compagnie lui a donné des signaux. Aboiement, agitation, interposition entre le client et l’écran, activité calme dans son coin, endormissement…
Et ces signaux sont précieux à questionner :
Que se passe-t-il, là, à l’instant ?
De quoi est-ce le signe ?
Et vous, comment utilisez-vous ces ressources ?
Pour vous-mêmes, ou pour vos clients -si vous êtes coach- ?
Comment vous rendez-vous disponibles à ces signaux subtiles et riches d’informations ?
Stress is an instinctive reaction of the body for the survival of the individual, in the face of a danger of death. It is shared by all mammals.
However, stress today is no longer mainly triggered by this archaic reason, but by multiple factors, emotional, cognitive, social, experiences, beliefs, impactful situations …
Thus, chronic stress can settle permanently, bringing the individual to a new balance, higher than that of complete calm -homeostatic balance-. The offset between these two levels is called the allostatic charge.
Because of its installation over a long period of time, it generates global wear, a price paid for adaptation to the demands of the environment, physiological and behavioral adaptation.
The impact study carried out in 2020-2021 by OpenMind Neurotechnologies on performance and post-Covid mental health quantifies the degradation of certain human skills.
The challenge is to become aware of this state of affairs, and to find strategies to return to homeostatic balance.
Le stress est une réaction instinctive de l’organisme pour la survie de l’individu, face à un danger de mort. Il est partagé par tous les mammifères.
Pour autant, le stress, aujourd’hui n’est plus majoritairement déclenché par cette raison archaïque, mais par de multiples facteurs, émotionnels, cognitifs, sociaux, des expériences, des croyances, des situations impactantes…
Ainsi, le stress chronique peut s’installer durablement, amenant l’individu à un nouvel équilibre, plus élevé que celui du calme complet -équilibre homéostatique-. Le décalage entre ces deux niveaux est appelé la charge allostatique.
Du fait de son installation sur un temps long, elle génère une usure globale, un prix payé à l’adaptation aux demandes de l’environnement, adaptation physiologique et comportementale.
L’étude d’impact réalisée en 2020-2021 par OpenMind Neurotechnologies sur la performance et la santé mentale post-Covid quantifie la dégradation de certaines compétences humaines.
L’enjeu est de prendre conscience de cet état des lieux, et de trouver des stratégies pour revenir à l’équilibre homéostatique.
Cet article explore les liens entre différents modèles de décodage de l’humain, et propose une vision innovante de la relation de coaching.
L’évolution de la demande de coaching est connectée au développement de la personne, notamment en lien avec le développement de l’adulte. Ainsi, le coaching agit comme un upgrade du logiciel d’exploitation du mode de pensée et de prise de décision et de passage à l’action de l’individu, qui permet d’avoir une vision permettant de gérer des terrains de complexité de plus en plus vastes.
This article explores the links between different models of human decoding, and offers an innovative vision of the coaching relationship.
The evolution of the demand for coaching is connected to the development of the person, especially in connection with the development of the adult. Thus, coaching acts as an upgrade of the software for exploiting the individual’s way of thinking and decision-making and taking action, which makes it possible to have a vision to manage increasingly vast areas of complexity.
Crédit Photo : A Grisard – Musée Escher La Haye
Les stades du développement de l’adulte
Le premier stade est le stade expert (13% de la population adulte).
La personne à ce stade recherche des solutions individuelles aux problématiques auxquelles elle est confrontée. C’est le stade typique d’une personne sortant d’études supérieures, qui, par exemple, cherche à mieux gérer sa surcharge professionnelle, trouver un meilleur équilibre personnel entre les différents pans de sa vie.
Le second stade est le stade accomplisseur (53% de la population adulte).
La personne intègre des solutions collectives. Son action est orientée vers des solutions stratégiques collectives, sous-tendues par la réflexion logique, elle délègue, se décentre, pense le collectif comme une troisième entité à part entière. Un exemple de transition entre le stade expert et le stade accomplisseur est celui d’un manager qui, sous des responsabilités croissantes, cherche des solutions pour mieux manager et gérer l’ensemble de ses responsabilités, tant professionnelles que personnelles, en intégrant les autres parties de ses systèmes relationnels.
Le troisième stade est le stade pluraliste (26% de la population adulte).
La personne intègre la subjectivité, ses propres zones d’ombre, et a accès à la complexité au delà des relations de cause à effet. Par exemple une personne qui est capable de travailler en introspection avec les signaux subtiles tels que les émotions, l’énergie de la relation, les espaces de non savoir.
Le quatrième stade est le stade stratège (7% de la population).
La personne intègre la transformation individuelle et systémique, l’éthique prend le pas sur les résultats, elle est consciente des champs émotionnels dans les systèmes, en évolution permanente, dans les interconnexions. Et elle les intègre. Par ailleurs, elle crée son propre système de référence, en combinant différentes sources et expériences.
Développement de l’adulte et coaching
Comment ces stades de développement se traduisent-ils dans une relation, notamment une relation de coaching ?
Lors des stades de développement de l’enfant, la relation est impactée par le comportement primaire d’attachement (théorie de John Bowlby). Plus tard, à l’âge adulte, les relations en sont donc imprégnées, notamment la relation de coaching, dans laquelle le client a des attentes vis à vis du coach. La relation d’attachement, si elle s’est bien passée dans les premières relations de l’individu, est source de joie et de sécurité, si elle a été menacée, source d’anxiété et de colère, si elle a été brisée, source de chagrin et de dépression. On retrouve ici respectivement les gouvernances instinctives de l’état de calme, de fuite de lutte, puis d’inhibition.
Si les modalités du coaching sont différentes de celles de la thérapie, elles sont toutes les deux tintées des comportements d’attachement, puisqu’inhérentes à la relation. En avoir conscience et le prendre en compte est donc primordial.
Gouvernances cérébrales dans la relation
Dans la relation, les gouvernances émotionnelles de chaque individu, dont la fonction est de gérer les relations sociales, sont en résonance, elles s’accordent mutuellement aux états émotionnels de l’autre, comme dans une danse où le pas de l’un entraine et influe celui de l’autre, ou encore comme dans l’expression « être sur la même longueur d’onde ».
Le développement de la gouvernance émotionnelle est influencé par les relations d’attachement, et puis continue à évoluer à l’âge adulte. Comme par exemple dans l’expression des valeurs ou des stéréotypes.
Elle peut donc être source de changement cognitif et comportemental, tout au long de la vie.
Interaction relationnelle
La gestalt et le constructivisme social indiquent que la réalité est créée par l’interaction.
Dans une relation -notamment de coaching-, le sens est créé dans et par la relation, de manière subjective, ainsi que dans et par l’influence réciproque. C’est en lâchant la prévisibilité et le contrôle -le coaching de performance– que peut émerger quelque chose de réellement nouveau -le coaching de sens-. C’est une situation qui devient accessible lorsque le coaché commence à visiter le stade Accomplisseur. Et que le coach travaille aux stades ultérieurs Pluraliste et Stratège, où il est capable de faire avec ses zones d’ombre et les opportunités créatives des confrontations ou conflits. C’est également une prise de risque qui demande du courage et l’acceptation de la non maîtrise, puisque par définition, ce qui émerge est inconnu.
La capacité du coach à expliciter la dynamique de la relation et de prendre ce risque sont essentiels dans le processus de co-création dans les interactions de l’ici et maintenant. Comme par exemple de reconnaitre ne pas savoir, être vulnérable, se tromper… De la communication -au sens large : mots, gestes, énergie…- émergent des réponses, qui créent la relation de manière spiralaire, avec les éléments inconscients. C’est de cette émergence que naissent des apprentissages et des changements authentiques pour la personne coachée.
En collectif
Dans une organisation ou un système, nous créons et en même temps nous sommes créés par les relations. La combinaison des valeurs individuelles et des aprioris -gouvernance émotionnelle-, des relations et communications -paroles, gestes, écrits- co-créent les règles et la culture de l’organisation. Nous sommes dans le système relationnel, en interaction constante. En étant donc à la fois acteur de ce sytème et agi par lui. Donc interdépendants.
Les systèmes qui fonctionnent de manière saine se dotent de règles, qui favorisent l’harmonie entre les désirs et besoins individuels et ceux du système. On peut évoquer la culture d’entreprise comme manifestation de cela.
Avec une chose fondamentale qui est que, du système, et de situations complexes qui peuvent être perçues comme conflictuelles ou chaotiques, émerge ce dont le système a besoin.
Stages of adult development
The first stage is the expert stage (13% of the adult population).
The person at this stage is looking for individual solutions to the problems they are facing. This is the typical stage of a person leaving higher education, who, for example, seeks to better manage his professional overload, to find a better personal balance between the different parts of his life.
The second stage is the fulfillment stage (53% of the adult population).
The person integrates collective solutions. Its action is oriented towards collective strategic solutions, underpinned by logical reflection, it delegates, decenters, thinks of the collective as a third entity in its own right. An example of the transition from the expert stage to the fulfillment stage is that of a manager who, under increasing responsibilities, seeks solutions to better manage and manage all of his responsibilities, both professional and personal, by integrating the other parts of his relational systems.
The third stage is the pluralistic stage (26% of the adult population).
The person integrates subjectivity, his own grey areas, and has access to complexity beyond cause-and-effect relationships. For example a person who is able to work in introspection with subtle signals such as emotions, relationship energy, spaces of non-knowledge.
The fourth stage is the strategic stage (7% of the population).
The person integrates individual and systemic transformation, ethics takes precedence over results, he is aware of the emotional fields in systems, constantly evolving, in interconnections. And it integrates them. In addition, it creates its own reference system, combining different sources and experiences.
Adult development and coaching
How do these stages of development translate into a relationship, including a coaching relationship?
During the child’s developmental stages, the relationship is impacted by primary attachment behavior (John Bowlby’s theory). Later, in adulthood, relationships are therefore impregnated, especially the coaching relationship, in which the client has expectations of the coach. The attachment relationship, if it went well in the first relationships of the individual, is a source of joy and security, if it has been threatened, a source of anxiety and anger, if it has been broken, a source of sorrow and depression. We find here respectively the instinctive governances of the state of calm, flight of struggle, then inhibition.
If the modalities of coaching are different from those of therapy, they are both tinged with attachment behaviors, since they are inherent in the relationship. Being aware of it and taking it into account is therefore essential.
Brain governance in the relationship
In the relationship, the emotional governances of each individual, whose function is to manage social relations, are in resonance, they mutually agree with the emotional states of the other, as in a dance where the step of one leads and influences that of the other, or as in the expression « to be on the same wavelength ».
The development of emotional governance is influenced by attachment relationships, and then continues to evolve into adulthood. As for example in the expression of values or stereotypes.
It can therefore be a source of cognitive and behavioural change throughout life.
Relational interaction
Gestalt and social constructivism indicate that reality is created by interaction.
In a relationship – especially coaching – meaning is created in and through the relationship, subjectively, as well as in and through reciprocal influence. It is by letting go of predictability and control – performance coaching – that something really new can emerge – meaning coaching. This is a situation that becomes accessible when the coachee begins to visit the Accomplishedseur stadium. And that the coach works in the later stages Pluralist and Strategist, where he is able to deal with his gray areas and creative opportunities of confrontations or conflicts. It is also a risk-taking that requires courage and the acceptance of non-mastery, since by definition, what emerges is unknown.
The ability of the coach to explain the dynamics of the relationship and take this risk are essential in the process of co-creation in the interactions of the here and now. Like for example to admit not knowing, to be vulnerable, to be wrong…From communication – in the broad sense: words, gestures, energy … – emerge answers, which create the relationship in a spiral way, with the unconscious elements. It is from this emergence that authentic learning and changes are born for the coachee.
In collective
In an organization or system, we create and at the same time we are created by relationships. The combination of individual values and aprioris – emotional governance – relationships and communications – words, gestures, writings – co-create the rules and culture of the organization. We are in the relational system, in constant interaction. By being both an actor of this system and acted by it. So interdependent.
Systems that function in a healthy way have rules, which promote harmony between individual desires and needs and those of the system. Corporate culture can be mentioned as a manifestation of this.
With a fundamental thing which is that, from the system, and from complex situations that can be perceived as conflictual or chaotic, emerges what the system needs.
Cette (in)capacité à dire non revient fréquemment et a des impacts sur les relations à soi et aux autres, avec par exemple des manifestations sur le développement de carrière, l’équilibre vie privée vie professionnelle.