Meditation is like playing the piano

Article en français ci-dessous

Credits : A Grisard
  • to benefit meditation effects, you need to practice… daily
  • each session won’t bring the « wahoo effect », though some might
  • in the middle term, you will notice changes in your awareness capacity, thus enhancing of your decision making, attention, insight, lower stress level

Que se passe-t-il lorsque vous méditez ?
Vous exercez les muscles de votre attention.
Tout comme lorsque vous jouez du piano.

Lorsque vous vous exercez vous améliorez vos compétences au piano. Et si vous arrêtez de vous exercer vos compétences diminuent. C’est cette dure réalité qui m’a fait arrêter d’apprendre le piano, il y a quelques dizaines d’années mais continuer de chanter parce que j’avais un meilleur équilibre effort-plaisir.

Lorsque vous méditez vous augmentez vos capacités attentionnelles à être présent dans l’instant, et à être conscient de ce qui capte votre attention, tel que des sons, des sensations, des pensées. 

Mais quelles sont les bénéfices de méditer au quotidien ?

Les neuro scientifiques ont clarifié le fait qu’on ne peut agir que dans le moment présent : on ne peut pas changer le passé, on peut rêver le futur sans vraiment avoir une action dessus.

Être présent dans le moment ramène aussi à la présence de ce qui est là pour soi. Ce qui est important, ce qui est saillant parmi tout ce qu’on a en tête, dans la multitude des signaux que ce soient des pensées, des sensations, des odeurs, des sons, etc. 

Au milieu de cette musique d’ensemble, quels sont les sons particuliers auxquels vous devez prêter attention ?

Cultiver son attention amène des insights -c’est à dire des flash de créativité, ou d’évidences, de fulgurance- et clarifie les signaux les plus importants pour soi dans l’instant et ainsi améliore notre capacité de prendre des décisions et de prioriser. Cela pourrait bien aussi s’appeler de la performance😉 

Alors pour atterrir dans cette réflexion :

  • Pour bénéficier des effets de la méditation, il faut pratiquer tous les jours
  • Chaque moment ne va pas forcément être générateur du « waouh effect » même si parfois ça arrive 
  • À moyen terme, vous allez prendre conscience de changements dans votre capacité de conscience attentionnelle, et ainsi augmenter vos capacités de prendre des décisions d’être attentifs, d’avoir des insights et baisser le niveau de stress

Si nous travaillons ensemble en coaching ou en supervision, vous aurez accès à une variété de pratiques et saurez trouver ce qui vous convient !
Pour pratiquer au quotidien, vous pouvez choisir des applications sur votre téléphone, il en existe de nombreuses vraiment utiles –j’utilise Insight Timer– Vous pouvez aussi commencer par des séances avec un instructeur, et je serai ravie de partager des noms avec vous, en privé.

Submersion

La submersion est un point qui revient en fil rouge dans toutes mes missions chez des clients, que ce soit en travail individuel ou collectif. Dans un agenda plein à craquer, nous sommes confrontés au paradoxe de prendre le temps -avec parfois l’impression de perdre du temps, au démarrage-, pour en gagner, ensuite. 

Ce qui nous confronte à notre liberté de choix, de désir, de discernement.

Crédit photo : A Grisard

Dans son ouvrage « Submersion », Bruno Patino explore nos stratégies humaines, pour mieux vivre dans notre ère de submersion d’informations et de sollicitations cognitives et émotionnelles toujours croissantes.

Cet essai pose le sujet, en rappelant d’où nous venons, et propose des pistes pour naviguer dans ce monde qui est le nôtre. 

Une lecture rafraichissante pour celles et ceux qui, conscients des évolutions relativement récentes, cherchent leurs voies de navigation !

Pour faire face à une peur très humaine « ce qui est incommensurable paralyse« , en résistant à la tentation de déléguer aux algorithmes la gestion de ce déluge d’informations. « C’est le sujet de ce livre : retrouver notre liberté dans ce trop-plein« .

Comment trouver le juste milieu, au-delà des trois postures instinctives humaines :

  • éviter la réalité, comme ne s’informer que par un media, ou se distraire excessivement pour ne plus penser, comme avec le « binge watching », ou d’autres consommations altérant la perception de la réalité -alcool, psychotropes…-, ou encore passer de nombreuses heures dans des environnements virtuels ou fictionnels, tel le Metaverse. C’est à dire fuir le monde et les émotions difficiles auxquelles nous sommes confrontés.
  • être hyper-connecté aux réseaux sociaux, et autres vecteurs d’informations entrantes et sortantes, réagir en ligne et discuter, débattre avec des profils virtuels, pour tenter de maîtriser, de confronter, de réagir. C’est à dire faire face et lutter.
  • faire l’autruche, ne plus se lever le matin, ignorer l’actualité, mettre des barrières pour s’en protéger. C’est à dire être paralysé, ignorer le monde, tenter de s’en protéger.

Ces postures conduisant à de la dépendance individuelle et des positions polarisées, une vision du monde en noir et blanc, où la nuance n’est plus accessible.

Pour trouver l’espace juste de notre liberté, entre un silence irréel et un bruit assourdissant, nous disposons d’un atout exceptionnel : notre capacité de discernement, celle de prendre le temps de penser et d’être présent, juste ici dans l’instant, sans blabla mental envahissant, avec toutes nos ressources, mentales, émotionnelles, corporelles. 

C’est une capacité clef, tout à fait essentielle dans cet environnement de submersion.

Par ailleurs, les humains que nous sommes possèdent cette capacité d’intelligence de décider, tout en ayant conscience de notre mode de prise de décision. Autrement dit, d’être à la fois sur le terrain et dans l’hélicoptère qui observe le terrain avec de la hauteur.

Pour autant, cela s’entraine. Il n’est pas si simple de résister, d’inhiber notre mode automatique, pour, quelques micro-secondes plus tard, être connecté à d’autres ressources cognitives, logiques, rationnelles ET intuitives et partiellement conscientes.

La submersion d’informations et d’émotions nous maintient dans le mode automatique, au détriment de notre mode adaptatif, qui, lui, est créatif et innovant dans des environnements complexes et inédits.

Le risque identifié par Bruno Patino est que face à des possibilités de choix toujours plus larges, nous renoncions tout simplement à notre liberté de choix, en la déléguant à une autorité externe. D’autant que la submersion nous fatigue et que ce renoncement peut être perçu comme une solution à notre fatigue décisionnelle.

Comme par exemple renoncer à savoir se repérer avec les étoiles ou savoir lire une carte, puisque les GPS embarqués dans nos téléphones nous guident. Ou encore choisir librement un livre, un film, un album de musique, alors que la bulle algorithmique nous conseille « pour vous » et nous enferme encore plus dans cette bulle mécaniquement prévisible, nous coupant de plus en plus de tout choix spontané, imprévisible, irrationnel potentiellement porteur de découverte, d’inattendu, de créativité, d’ouverture au monde…

Dans ce contexte de submersion, qu’apprenez-vous de vos modes automatiques ?
Qu’avez-vous envie de mettre en oeuvre pour retrouver un peu plus de liberté de discernement ?

En équipe, quelles est la place pour observer ce phénomène, et trouver des solutions, avant les état d’inefficacité ou d’épuisement ?

Les super pouvoirs du cerveau humain pour innover

Notre cerveau nous sert aujourd’hui à des tâches qui n’existaient pas il y a 6000 ans, et aujourd’hui le cerveau d’un bébé est tel que celui d’un bébé il y a 6000 ans.
Pourtant le monde a évolué. 
Beaucoup.

Alors comment fait notre cerveau pour s’adapter et innover face à des situations complexes ?

Crédit Photo : A Grisard
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How does time management rule your days? – Comment la gestion du temps règle-t-elle votre journée ?

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Photo credit : A Grisard

« Je n’ai pas le temps »

Ou comme le Lapin d’Alice au pays des merveilles, « Je suis en retard en retard en retard pour un rendez-vous important ! Pas le temps de dire bonjour, au revoir, je suis en retard, en retard, en retard. »

Combien de fois par jour, entendez-vous ce type de phrase dans votre tête, ou de votre équipe ?

Crédit Photo : A Grisard

La réalité est que nous avons 24 heures par jour !

Tout ce que nous pouvons changer et notre perception du temps et notre gestion du temps.

Notre relation, au temps est un élément crucial dans notre vie professionnelle. et personnelle.
Cette question de la pression du temps émerge dans les discussions, avec quasiment tous mes clients, qu’il soient managers, CEOs, Coachs ou en Equipe… Notamment via l’observation que les urgences, tâches opérationnelles, boîte mail qui déborde, emplois du temps envahis, prive les leaders de moments pour penser se poser et réfléchir.
Alors que paradoxalement ces moments, lorsque vous ralentissez, pensez, vous posez, réfléchissez, sont cruciaux pour être un leader performant ou une équipe performante. 
En d’autres termes, prendre le temps de se poser penser et réfléchir vous fait gagner du temps…, après coup.

Notre connexion au temps est inévitable, car nous sommes des organismes vivants, sur une planète vivante, avec des cycles : jour et nuit, semaine, saison, année, naissance et mort etc….

Et il y a une différence entre le temps rationnel et notre sensation du temps.

Comment articulez-vous votre relation aux différents temps, le temps rationnel et le temps ressenti ?

Le temps rationnel est celui qui peut être mesuré par une horloge, ou un chronomètre, et les humains se sont mis d’accord sur une façon unifiée de le mesurer : le système international de mesure du temps.

La sensation du temps est le temps que vous ressentez dans votre corps, et qui vous dit sans regarder une horloge quelle heure il est, ou par exemple combien de minutes il reste dans un rendez-vous.

Notre sensation du temps est altérée par les notifications des appareils, qui nous connectent, au temps rationnel, et « saucissonne » notre perception et notre attention.

En plus de cela, lorsque nous sommes dans l’état de FLOW, nous ressentons du plaisir, nous sommes connectés à l’instant, avec un esprit hautement créatif, une fluidité mentale à haut niveau, et une connexion à l’harmonie ou à ce qui nous nourrit profondément et naturellement.

Dans cet état de FLOW, le temps semble s’étendre de manière irrationnelle.

Et lorsque nous quittons cet état, nous pouvons nous dire « quelle heure est-il, au fait ? » en nous reconnectant au temps rationnel.

Voici quelques questions exploratoires :

  • Quelle sont vos dernières expériences d’une heure qui est passée en cinq minutes ?
  • Ou d’une heure ressentie comme durant une journée ?
  • Quels sont les ingrédients de ces moments ?
  • Dans votre journée pleine de rendez-vous, appels, liste de choses à faire, e-mail, etc… comment pouvez-vous faire de la place pour ces moments précieux de FLOW, pendant lesquelles votre performance est à son optimum ?
  • Comment allez-vous poser des limites, pour « perdre du temps », de sorte d’en gagner après coup ?

Les étapes pour augmenter votre performance en gestion du temps sont : 

  • Trouvez vos réponses aux questions ci-dessus,
  • Devenez conscient de la puissance de la gestion du temps, à travers votre propre expérience,
  • Devenez conscient des culs-de-sac de la gestion du temps
  • Imaginez des nouvelles stratégies pour jouer différemment avec le temps
  • Entraînez-vous
  • Entraînez-vous encore
  • Célébrez quotidiennement les différences amenées par vos nouvelles stratégies

Intelligence Artificielle : au quotidien de l’Executive

Intelligence Artificielle (AI) & Business
ou
Histoire d’agilité mentale dans la relation avec un grand compte.

Je facture pour la première fois un nouveau grand compte😁, et je reçois une commande, qui m’invite à envoyer ma facture à une adresse postale. Prise d’un doute🧐, je communique avec l’interlocuteur « est-ce que je dois vraiment envoyer ma facture papier par la poste ? ». 

ARE YOU SERIOUS ???

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Emotional field in coaching – Champ émotionnel en coaching

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Ce matin encore j’ai été émerveillée par la capacité de l’animal domestique de mon client d’être connecté à son état intérieur. Et à servir de révélateur, ou de miroir de cet état émotionnel.
Maintenant que des séances de coaching ou de supervision se passent régulièrement via zoom, chez mes clients, les animaux domestiques entrent dans la danse du coaching

Crédit Photo : CLabate ; THorudko

En effet, ils partagent avec nous, mammifères comme eux,  la gouvernance instinctive et la capacité de résonance émotionnelle, ou l’empathie
Ainsi, avant même que le client sache nommer son émotion, son animal de compagnie lui a donné des signaux.
Aboiement, agitation, interposition entre le client et l’écran, activité calme dans son coin, endormissement…

Et ces signaux sont précieux à questionner :

  • Que se passe-t-il, là, à l’instant ?
  • De quoi est-ce le signe ?
  • Et vous, comment utilisez-vous ces ressources ? 
  • Pour vous-mêmes, ou pour vos clients -si vous êtes coach- ?
  • Comment vous rendez-vous disponibles à ces signaux subtiles et riches d’informations ?

#signaux #embodiment #zoomdezoom #gouvernancescerebrales #révélateur

Chronic Stress – Stress chronique

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Le stress est une réaction instinctive de l’organisme pour la survie de l’individu, face à un danger de mort. Il est partagé par tous les mammifères.

Pour autant, le stress, aujourd’hui n’est plus majoritairement déclenché par cette raison archaïque, mais par de multiples facteurs, émotionnels, cognitifs, sociaux, des expériences, des croyances, des situations impactantes…

Ainsi, le stress chronique peut s’installer durablement, amenant l’individu à un nouvel équilibre, plus élevé que celui du calme complet -équilibre homéostatique-. Le décalage entre ces deux niveaux est appelé la charge allostatique.

Du fait de son installation sur un temps long, elle génère une usure globale, un prix payé à l’adaptation aux demandes de l’environnement, adaptation physiologique et comportementale.

L’étude d’impact réalisée en 2020-2021 par OpenMind Neurotechnologies sur la performance et la santé mentale post-Covid quantifie la dégradation de certaines compétences humaines.

L’enjeu est de prendre conscience de cet état des lieux, et de trouver des stratégies pour revenir à l’équilibre homéostatique.

Un outil innovant qui permet d’explorer ces aspects est le Bilan Cognitif et Emotionnel.

Du coaching de performance au coaching de sens

Cet article explore les liens entre différents modèles de décodage de l’humain, et propose une vision innovante de la relation de coaching.

L’évolution de la demande de coaching est connectée au développement de la personne, notamment en lien avec le développement de l’adulte. Ainsi, le coaching agit comme un upgrade du logiciel d’exploitation du mode de pensée et de prise de décision et de passage à l’action de l’individu, qui permet d’avoir une vision permettant de gérer des terrains de complexité de plus en plus vastes. 

Crédit Photo : A Grisard – Musée Escher La Haye

Les stades du développement de l’adulte


Le premier stade est le stade expert (13% de la population adulte).

La personne à ce stade recherche des solutions individuelles aux problématiques auxquelles elle est confrontée. C’est le stade typique d’une personne sortant d’études supérieures, qui, par exemple, cherche à mieux gérer sa surcharge professionnelle, trouver un meilleur équilibre personnel entre les différents pans de sa vie. 

Le second stade est le stade accomplisseur (53% de la population adulte).

La personne intègre des solutions collectives. Son action est orientée vers des solutions stratégiques collectives, sous-tendues par la réflexion logique, elle délègue, se décentre, pense le collectif comme une troisième entité à part entière. Un exemple de transition entre le stade expert et le stade accomplisseur est celui d’un manager qui, sous des responsabilités croissantes, cherche des solutions pour mieux manager et gérer l’ensemble de ses responsabilités, tant professionnelles que personnelles, en intégrant les autres parties de ses systèmes relationnels.

Le troisième stade est le stade pluraliste (26% de la population adulte).

La personne intègre la subjectivité, ses propres zones d’ombre, et a accès à la complexité au delà des relations de cause à effet. Par exemple une personne qui est capable de travailler en introspection avec les signaux subtiles tels que les émotions, l’énergie de la relation, les espaces de non savoir.

Le quatrième stade est le stade stratège (7% de la population).

La personne intègre la transformation individuelle et systémique, l’éthique prend le pas sur les résultats, elle est consciente des champs émotionnels dans les systèmes, en évolution permanente, dans les interconnexions. Et elle les intègre. Par ailleurs, elle crée son propre système de référence, en combinant différentes sources et expériences.

Développement de l’adulte et coaching

Comment ces stades de développement se traduisent-ils dans une relation, notamment une relation de coaching ?

Lors des stades de développement de l’enfant, la relation est impactée par le comportement primaire d’attachement (théorie de John Bowlby). Plus tard, à l’âge adulte, les relations en sont donc imprégnées, notamment la relation de coaching, dans laquelle le client a des attentes vis à vis du coach.
La relation d’attachement, si elle s’est bien passée dans les premières relations de l’individu, est source de joie et de sécurité, si elle a été menacée, source d’anxiété et de colère, si elle a été brisée, source de chagrin et de dépression
On retrouve ici respectivement les gouvernances instinctives de l’état de calme, de fuite de lutte, puis d’inhibition.

Si les modalités du coaching sont différentes de celles de la thérapie, elles sont toutes les deux tintées des comportements d’attachement, puisqu’inhérentes à la relation. En avoir conscience et le prendre en compte est donc primordial.

Gouvernances cérébrales dans la relation

Dans la relation, les gouvernances émotionnelles de chaque individu, dont la fonction est de gérer les relations sociales, sont en résonance, elles s’accordent mutuellement aux états émotionnels de l’autre, comme dans une danse où le pas de l’un entraine et influe celui de l’autre, ou encore comme dans l’expression « être sur la même longueur d’onde ».

Le développement de la gouvernance émotionnelle est influencé par les relations d’attachement, et puis continue à évoluer à l’âge adulte. Comme par exemple dans l’expression des valeurs ou des stéréotypes.

Elle peut donc être source de changement cognitif et comportemental, tout au long de la vie.

Interaction relationnelle

La gestalt et le constructivisme social indiquent que la réalité est créée par l’interaction.

Dans une relation -notamment de coaching-, le sens est créé dans et par la relation, de manière subjective, ainsi que dans et par l’influence réciproque.
C’est en lâchant la prévisibilité et le contrôle -le coaching de performance– que peut émerger quelque chose de réellement nouveau -le coaching de sens-.
C’est une situation qui devient accessible lorsque le coaché commence à visiter le stade Accomplisseur. Et que le coach travaille aux stades ultérieurs Pluraliste et Stratège, où il est capable de faire avec ses zones d’ombre et les opportunités créatives des confrontations ou conflits.
C’est également une prise de risque qui demande du courage et l’acceptation de la non maîtrise, puisque par définition, ce qui émerge est inconnu. 

La capacité du coach à expliciter la dynamique de la relation et de prendre ce risque sont essentiels dans le processus de co-création dans les interactions de l’ici et maintenant. Comme par exemple de reconnaitre ne pas savoir, être vulnérable, se tromper… De la communication -au sens large : mots, gestes, énergie…- émergent des réponses, qui créent la relation de manière spiralaire, avec les éléments inconscients. C’est de cette émergence que naissent des apprentissages et des changements authentiques pour la personne coachée.

En collectif

Dans une organisation ou un système, nous créons et en même temps nous sommes créés par les relations. La combinaison des valeurs individuelles et des aprioris -gouvernance émotionnelle-, des relations et communications -paroles, gestes, écrits- co-créent les règles et la culture de l’organisation.
Nous sommes dans le système relationnel, en interaction constante. En étant donc à la fois acteur de ce sytème et agi par lui. Donc interdépendants. 

Les systèmes qui fonctionnent de manière saine se dotent de règles, qui favorisent l’harmonie entre les désirs et besoins individuels et ceux du système. On peut évoquer la culture d’entreprise comme manifestation de cela.

Avec une chose fondamentale qui est que, du système, et de situations complexes qui peuvent être perçues comme conflictuelles ou chaotiques, émerge ce dont le système a besoin.

Sources : 
Upgrade – Building you capacity for complexity – Richard Boston, Karen Ellis
Bill Critchley
Approche Neurocognitive et Comportementale – Jacques Fradin
Organizational Relationship Systems Coaching – CRR Global