Drama Triangle – Triangle de Karpman

Thanks to a client’s question, here is a process to navigate with a typical toxic relationship situation.

Self Coaching

Once you have read this article, pick one situation where the drama triangle is mostly probable, and unfold what has been going on and how you could improve your own reaction next time.

Remember that to deal with that type of complex relational situation you need to train, fail again, train… and succeed more and more often.

What is this Drama Triangle about ?

The « Drama Triangle » is a model based on Transactional Analysis and designed by Stephen B. Karpman an American psychiatrist in 1968, unveiling a typical relational scenario with three roles : victim, persecutor and savior.

From a neuroscientific point of view, these three roles are based on automatic modes. And can be analysed as :

  • the victim being on « flight » or « freeze » mode – either avoidant and frightened, or paralyzed and sad
  • the persecutor being on « fight » mode – agressive and angry
  • the savior seeking external acknowledgment of being a good person

Antidotes to the Drama Triangle

The antidotes to recover freedom out of these automatic modes are :

  • « Phase 0 » Step back from the game at play :
    • become conscious that this is a relational game being played, and sort out who is most probably playing what role 
    • in other words : shift your own brain into Adaptive Mode
  • « Phase 1 » Once you have identified your own role :
    • antidote for the victim :
      • recognize their inner feelings, be able to express their needs, take their responsibilities in the situation -vs feeling small or childish, powerless, complaining- 
      • in other words : owning their needs and accepting their own agency on the situation
    • antidote for the savior :
      • asking what type of help would be needed, consciously onboarding the risk of not being asked to help -vs helping without having been asked for, and feeling useless-
      • in other words : sitting in the fire with an observer posture, ready to offer help if asked
    • antidote for the persecutor :
      • asking what is needed to solve the problem, in an assertive posture -vs targeting as a victim, controlling, deciding, taking power over-
      • in other words : setting clear boundaries respectful of other’s boundaries
  • « Phase 2 » Once you are yourself out of the game you are available to adopt the most appropriate posture toward the two other players :
    • victim role in flight mode : friendly and openly asking them what they would need to solve the problem, reformulate and help to organize their thoughts
    • victim role in freeze mode : offering support, recognizing the human skills of the person, and openly asking them what they would need to solve the problem, step by step
    • savior role : offering the person recognition for them wanting to help, and offering to step back and hold an observer posture, until eventually being asked for help
    • persecutor role : recognizing the person’s action skills and intelligence, asking them to clarify what action they want to take

Attention the new treasure in the corporate world ? – l’attention le nouveau trésor des entreprises ?

Une nouvelle étude de Microsoft met des données sur une réalité : celle d’un environnement professionnel dans lequel notre attention est totalement dispersée.

Un enjeu majeur de notre époque est de préserver des plages dans lesquelles la réflexion peut s’approfondir, sans perturbation externe.

  • Qu’observez-vous dans votre réalité individuelle ?
  • Qu’observez-vous chez vos collaborateurs ?
  • Que mettez-vous en place pour que les cerveaux de votre équipe, aient l’espace et les conditions pour déployer leur puissance et soient préservés du morcellement de l’attention ?

Les stratégies qui vont favoriser l’attention sont :

  • pour les stratégies cognitives, l’auto évaluation du niveau d’attention dans l’instant, typiquement sur une échelle de un à 10 quel est mon niveau d’attention ?.
  • pour les stratégies comportementales, la reconnection à la respiration et au corps, aux sensations, qui vont ralentir la dispersion cognitive et focaliser sur l’instant présent.
  • les capacités d’attention sont musclées par les techniques de méditation de pleine conscience, Qi Gong, yoga, marche consciente, chant…

Le défi de l’attention est « seulement » de pratiquer quotidiennement !


Sources :

A Reflection on AI & Professional Coaching

Photo credit A Grisard
  • Finally, what would this mischievous young boy think about it all, and the guys in the background ?

Une réflexion sur l’intelligence artificielle & coaching professionnel

Provenant de la perspective d’une superviseure de Coach et d’un esprit curieux sur cette terre.

Alors que l’intelligence artificielle est de plus en plus présente et consciente dans nos vies, son intégration dans le coaching, soulève des questions importantes pour les coachs et leurs clients. 

  • Comment les Coachs peuvent-ils travailler leur relation avec l’incertitude et l’aversion naturelle au risque 
  • Comment les Coachs peuvent créer un espace qui soutient la responsabilité du Coaché face à ses objectifs, en l’aidant à clarifier ce dont il a besoin pour les atteindre, en s’appuyant sur son unicité, avec sa culture et ses expériences vécues. 
  • Comment les Coachs peuvent-ils cultiver leur conscience de leurs propres gouvernances émotionnelle et instinctive, ces processus inconscients qui sous-tendent leurs pensées, émotions et comportements, afin de rester complètement présents et créatifs pour leur client, dans l’instant
  • Comment les Coachs peuvent-ils développer leurs propres compétences d’utilisateurs d’intelligence artificielle, pour aider leurs clients à l’utiliser de façon efficace, comme un outil d’entraînement, un outil d’écriture, ou quoi que ce soit qui les aide ou quoi que ce soit qu’ils souhaitent accomplir. 
  • Comment les Coachs peuvent-ils soutenir leurs clients dans le discernement entre des réponses générées par de l’intelligence artificielle et des réponses humaines empreintes de créativité, et les soutenir pour dépasser l’écueil de « prendre des vessies pour des lanternes » 
  • Enfin, qu’est ce que ce jeune homme facétieux penserait de tout cela, et les gens de l’arrière plan ?

Meditation is like playing the piano

Article en français ci-dessous

Credits : A Grisard
  • to benefit meditation effects, you need to practice… daily
  • each session won’t bring the « wahoo effect », though some might
  • in the middle term, you will notice changes in your awareness capacity, thus enhancing of your decision making, attention, insight, lower stress level

Que se passe-t-il lorsque vous méditez ?
Vous exercez les muscles de votre attention.
Tout comme lorsque vous jouez du piano.

Lorsque vous vous exercez vous améliorez vos compétences au piano. Et si vous arrêtez de vous exercer vos compétences diminuent. C’est cette dure réalité qui m’a fait arrêter d’apprendre le piano, il y a quelques dizaines d’années mais continuer de chanter parce que j’avais un meilleur équilibre effort-plaisir.

Lorsque vous méditez vous augmentez vos capacités attentionnelles à être présent dans l’instant, et à être conscient de ce qui capte votre attention, tel que des sons, des sensations, des pensées. 

Mais quelles sont les bénéfices de méditer au quotidien ?

Les neuro scientifiques ont clarifié le fait qu’on ne peut agir que dans le moment présent : on ne peut pas changer le passé, on peut rêver le futur sans vraiment avoir une action dessus.

Être présent dans le moment ramène aussi à la présence de ce qui est là pour soi. Ce qui est important, ce qui est saillant parmi tout ce qu’on a en tête, dans la multitude des signaux que ce soient des pensées, des sensations, des odeurs, des sons, etc. 

Au milieu de cette musique d’ensemble, quels sont les sons particuliers auxquels vous devez prêter attention ?

Cultiver son attention amène des insights -c’est à dire des flash de créativité, ou d’évidences, de fulgurance- et clarifie les signaux les plus importants pour soi dans l’instant et ainsi améliore notre capacité de prendre des décisions et de prioriser. Cela pourrait bien aussi s’appeler de la performance😉 

Alors pour atterrir dans cette réflexion :

  • Pour bénéficier des effets de la méditation, il faut pratiquer tous les jours
  • Chaque moment ne va pas forcément être générateur du « waouh effect » même si parfois ça arrive 
  • À moyen terme, vous allez prendre conscience de changements dans votre capacité de conscience attentionnelle, et ainsi augmenter vos capacités de prendre des décisions d’être attentifs, d’avoir des insights et baisser le niveau de stress

Si nous travaillons ensemble en coaching ou en supervision, vous aurez accès à une variété de pratiques et saurez trouver ce qui vous convient !
Pour pratiquer au quotidien, vous pouvez choisir des applications sur votre téléphone, il en existe de nombreuses vraiment utiles –j’utilise Insight Timer– Vous pouvez aussi commencer par des séances avec un instructeur, et je serai ravie de partager des noms avec vous, en privé.

Submersion

La submersion est un point qui revient en fil rouge dans toutes mes missions chez des clients, que ce soit en travail individuel ou collectif. Dans un agenda plein à craquer, nous sommes confrontés au paradoxe de prendre le temps -avec parfois l’impression de perdre du temps, au démarrage-, pour en gagner, ensuite. 

Ce qui nous confronte à notre liberté de choix, de désir, de discernement.

Crédit photo : A Grisard

Dans son ouvrage « Submersion », Bruno Patino explore nos stratégies humaines, pour mieux vivre dans notre ère de submersion d’informations et de sollicitations cognitives et émotionnelles toujours croissantes.

Cet essai pose le sujet, en rappelant d’où nous venons, et propose des pistes pour naviguer dans ce monde qui est le nôtre. 

Une lecture rafraichissante pour celles et ceux qui, conscients des évolutions relativement récentes, cherchent leurs voies de navigation !

Pour faire face à une peur très humaine « ce qui est incommensurable paralyse« , en résistant à la tentation de déléguer aux algorithmes la gestion de ce déluge d’informations. « C’est le sujet de ce livre : retrouver notre liberté dans ce trop-plein« .

Comment trouver le juste milieu, au-delà des trois postures instinctives humaines :

  • éviter la réalité, comme ne s’informer que par un media, ou se distraire excessivement pour ne plus penser, comme avec le « binge watching », ou d’autres consommations altérant la perception de la réalité -alcool, psychotropes…-, ou encore passer de nombreuses heures dans des environnements virtuels ou fictionnels, tel le Metaverse. C’est à dire fuir le monde et les émotions difficiles auxquelles nous sommes confrontés.
  • être hyper-connecté aux réseaux sociaux, et autres vecteurs d’informations entrantes et sortantes, réagir en ligne et discuter, débattre avec des profils virtuels, pour tenter de maîtriser, de confronter, de réagir. C’est à dire faire face et lutter.
  • faire l’autruche, ne plus se lever le matin, ignorer l’actualité, mettre des barrières pour s’en protéger. C’est à dire être paralysé, ignorer le monde, tenter de s’en protéger.

Ces postures conduisant à de la dépendance individuelle et des positions polarisées, une vision du monde en noir et blanc, où la nuance n’est plus accessible.

Pour trouver l’espace juste de notre liberté, entre un silence irréel et un bruit assourdissant, nous disposons d’un atout exceptionnel : notre capacité de discernement, celle de prendre le temps de penser et d’être présent, juste ici dans l’instant, sans blabla mental envahissant, avec toutes nos ressources, mentales, émotionnelles, corporelles. 

C’est une capacité clef, tout à fait essentielle dans cet environnement de submersion.

Par ailleurs, les humains que nous sommes possèdent cette capacité d’intelligence de décider, tout en ayant conscience de notre mode de prise de décision. Autrement dit, d’être à la fois sur le terrain et dans l’hélicoptère qui observe le terrain avec de la hauteur.

Pour autant, cela s’entraine. Il n’est pas si simple de résister, d’inhiber notre mode automatique, pour, quelques micro-secondes plus tard, être connecté à d’autres ressources cognitives, logiques, rationnelles ET intuitives et partiellement conscientes.

La submersion d’informations et d’émotions nous maintient dans le mode automatique, au détriment de notre mode adaptatif, qui, lui, est créatif et innovant dans des environnements complexes et inédits.

Le risque identifié par Bruno Patino est que face à des possibilités de choix toujours plus larges, nous renoncions tout simplement à notre liberté de choix, en la déléguant à une autorité externe. D’autant que la submersion nous fatigue et que ce renoncement peut être perçu comme une solution à notre fatigue décisionnelle.

Comme par exemple renoncer à savoir se repérer avec les étoiles ou savoir lire une carte, puisque les GPS embarqués dans nos téléphones nous guident. Ou encore choisir librement un livre, un film, un album de musique, alors que la bulle algorithmique nous conseille « pour vous » et nous enferme encore plus dans cette bulle mécaniquement prévisible, nous coupant de plus en plus de tout choix spontané, imprévisible, irrationnel potentiellement porteur de découverte, d’inattendu, de créativité, d’ouverture au monde…

Dans ce contexte de submersion, qu’apprenez-vous de vos modes automatiques ?
Qu’avez-vous envie de mettre en oeuvre pour retrouver un peu plus de liberté de discernement ?

En équipe, quelles est la place pour observer ce phénomène, et trouver des solutions, avant les état d’inefficacité ou d’épuisement ?

Les super pouvoirs du cerveau humain pour innover – Brain’s SuperPower to innovate

🧠Notre cerveau nous sert aujourd’hui à des tâches qui n’existaient pas il y a 6000 ans, et aujourd’hui le cerveau d’un bébé est tel que celui d’un bébé il y a 6000 ans.

🌏Pourtant le monde a évolué. 
Beaucoup.

🧐Alors comment fait notre cerveau pour s’adapter et innover face à des situations complexes ?

Crédit Photo : A Grisard

Selon Lionel Naccache, neurologue, spécialiste des neurosciences, les stratégies adaptatives du cerveau sont multiples : le recyclage neuronal, la plasticité cérébrale, la motivation, les croyances, les ingrédients de la prise de décision, la relativité, l’attention.

Selon l’Approche Neurocognitive et Comportementale développée par Jacques Fradin, l’innovation est sous-tendue par la gouvernance adaptative, dans laquelle les 6 étapes clefs sont

  1. la curiosité,
  2. l’acceptation,
  3. la nuance,
  4. la relativité,
  5. la réflexion logique, et
  6. l’opinion personnelle.

Alors, dans votre quotidien de direction d’entreprise, de manager ou de leader, comment identifiez-vous vos ressources face aux sujets complexes, qui nécessitent d’activer le « think out of the box », ou encore la créativité pour trouver des nouvelles solutions à des situations inédites ?

Quels moyens vous donnez-vous pour développer ces processus de créativité ?

Les points clefs de la conférence de Lionel Naccache sont :

🪢 le recyclage neuronal

Le cerveau utilise des zones non prévues initialement, à l’échelle du développement de l’espèce humaine, pour une nouvelle tâche. Par exemple la lecture : la zone qui est recyclée est celle de la vision qui reconnait un animal quel que soit l’angle de vue, et on entraine notre cerveau à distinguer les différences visuelles, comme b et d ; autre exemple : le vocabulaire de la douleur corporelle est recyclée pour décrire l’exclusion sociale ‘j’ai été touchée, ça m’a fait mal que tu me rejètes…’

🧠 la plasticité cérébrale

Le cerveau développe une zone pour une tâche particulière. Par exemple, le cerveau des taxis qui développe beaucoup plus la zone qui sert au repérage spacial, ce qui a été démontré par une étude, avant l’usage des GPS 😉

la motivation

Ce qui fait agir -se mettre en mouvement-, voire se dépasser, via le neurotransmetteur la dopamine

💭 les croyances

L’effet placébo a des effets qui vont dans le sens des croyances de l’individu, sans principe actif.

🤔 la prise de décision

Damasio, dans « L’erreur de Descartes », montre que la prise de décision est soutenue par l’analyse rationnelle ET un fonctionnement émotionnel équilibré. S’il manque l’un de deux, la prise de décision complexe est altérée.

🌈 la relativité 

La perception du monde est une construction, ainsi voir différemment change le monde. Par exemple, la rétine comporte cônes au centre et bâtonnets en périphérie et seuls les cônes captent la couleur. Or nous voyons en couleur tout le champ visuel. Le reste est créé par notre cerveau

🎯 l’attention

Dans une expérience, deux équipes habillées en blanc et en noir se font des passes de ballon. Si on compte les passes de l’équipe blanche, le cerveau occulte le reste. Le cerveau est focalisé sur l’équipe blanche.

Ainsi, le « think out of the box » est une façon de jouer sur notre compréhension du problème et notre perception de la réalité, pour imaginer autre chose.

Enfin, le sens est subjectif, et le cerveau crée une histoire pour justifier une prise de décision a postériori.

Les recherches sur l’innovation et la créativité ont identifié 4 étapes :

  1. phase de préparation avec un focus de l’attention et de la conscience
  2. phase d’incubation : on arrête de réfléchir, on passe à autre chose, on va marcher, dormir… c’est une période non consciente, non focalisée sur l’innovation
  3. phase d’illumination : prise de conscience du produit de la phase 2, guidée par la phase 1
  4. phase de vérification : où on éprouve ce qui a été trouvé

Sources

Thinking fast and slow Daniel Kahneman
L’Approche Neurocognitive et Comportementale – Jacques Fradin

How does time management rule your days? – Comment la gestion du temps règle-t-elle votre journée ?

Article en français ci-dessous

Photo credit : A Grisard

« Je n’ai pas le temps »

Ou comme le Lapin d’Alice au pays des merveilles, « Je suis en retard en retard en retard pour un rendez-vous important ! Pas le temps de dire bonjour, au revoir, je suis en retard, en retard, en retard. »

Combien de fois par jour, entendez-vous ce type de phrase dans votre tête, ou de votre équipe ?

Crédit Photo : A Grisard

La réalité est que nous avons 24 heures par jour !

Tout ce que nous pouvons changer et notre perception du temps et notre gestion du temps.

Notre relation, au temps est un élément crucial dans notre vie professionnelle. et personnelle.
Cette question de la pression du temps émerge dans les discussions, avec quasiment tous mes clients, qu’il soient managers, CEOs, Coachs ou en Equipe… Notamment via l’observation que les urgences, tâches opérationnelles, boîte mail qui déborde, emplois du temps envahis, prive les leaders de moments pour penser se poser et réfléchir.
Alors que paradoxalement ces moments, lorsque vous ralentissez, pensez, vous posez, réfléchissez, sont cruciaux pour être un leader performant ou une équipe performante. 
En d’autres termes, prendre le temps de se poser penser et réfléchir vous fait gagner du temps…, après coup.

Notre connexion au temps est inévitable, car nous sommes des organismes vivants, sur une planète vivante, avec des cycles : jour et nuit, semaine, saison, année, naissance et mort etc….

Et il y a une différence entre le temps rationnel et notre sensation du temps.

Comment articulez-vous votre relation aux différents temps, le temps rationnel et le temps ressenti ?

Le temps rationnel est celui qui peut être mesuré par une horloge, ou un chronomètre, et les humains se sont mis d’accord sur une façon unifiée de le mesurer : le système international de mesure du temps.

La sensation du temps est le temps que vous ressentez dans votre corps, et qui vous dit sans regarder une horloge quelle heure il est, ou par exemple combien de minutes il reste dans un rendez-vous.

Notre sensation du temps est altérée par les notifications des appareils, qui nous connectent, au temps rationnel, et « saucissonne » notre perception et notre attention.

En plus de cela, lorsque nous sommes dans l’état de FLOW, nous ressentons du plaisir, nous sommes connectés à l’instant, avec un esprit hautement créatif, une fluidité mentale à haut niveau, et une connexion à l’harmonie ou à ce qui nous nourrit profondément et naturellement.

Dans cet état de FLOW, le temps semble s’étendre de manière irrationnelle.

Et lorsque nous quittons cet état, nous pouvons nous dire « quelle heure est-il, au fait ? » en nous reconnectant au temps rationnel.

Voici quelques questions exploratoires :

  • Quelle sont vos dernières expériences d’une heure qui est passée en cinq minutes ?
  • Ou d’une heure ressentie comme durant une journée ?
  • Quels sont les ingrédients de ces moments ?
  • Dans votre journée pleine de rendez-vous, appels, liste de choses à faire, e-mail, etc… comment pouvez-vous faire de la place pour ces moments précieux de FLOW, pendant lesquelles votre performance est à son optimum ?
  • Comment allez-vous poser des limites, pour « perdre du temps », de sorte d’en gagner après coup ?

Les étapes pour augmenter votre performance en gestion du temps sont : 

  • Trouvez vos réponses aux questions ci-dessus,
  • Devenez conscient de la puissance de la gestion du temps, à travers votre propre expérience,
  • Devenez conscient des culs-de-sac de la gestion du temps
  • Imaginez des nouvelles stratégies pour jouer différemment avec le temps
  • Entraînez-vous
  • Entraînez-vous encore
  • Célébrez quotidiennement les différences amenées par vos nouvelles stratégies

With or without breaks ? Avec ou sans pauses ?

article en français ci-dessous

Que se passe-t-il dans votre corps et votre cerveau lorsque vous enchaînez les réunions ?

Cette illustration indique les niveaux de stress mesurés par l’intensité des ondes beta du cerveau.

La première ligne indique ce qui se passe, lorsque l’on passe d’une réunion à une autre.

La seconde ligne indique ce qui se passe avec une petite pause entre chaque réunion.

Concrètement, dans le premier cas, le sujet passe d’une réunion à l’autre sans interruption. Son corps et son cerveau sont en activité permanente, et le niveau de stress s’accumule.

Dans la seconde configuration, il y a des pauses brèves entre les réunions. Il y a alternance des phases de mise en activité, et de ralentissement et récupération.

Selon vous quel est l’état d’énergie de la personne à la fin de la journée dans chaque cas ?

Pour y réfléchir :

  • Dans quelle configuration vous trouvez-vous ? A l’échelle de la journée, de la semaine, du mois, de l’année ?
  • Quelles sont vos routines entre deux réunions ? Comment faites-vous attention à vous-même ?

Si vous êtes curieux d’en savoir plus, prenons un moment pour en discuter.

Oser s’affirmer au quotidien – Dare being assertive on a daily basis

On entend fréquemment parler de l’affirmation de soi, dans un contexte professionnel ou encore dans un contexte personnel.
Mais que recouvre cet intitulé ? Et comment s’affirmer individuellement, dans un fonctionnement collectif, en étant dans un juste équilibre entre le point de vue individuel et le point de vue collectif ?

Partons du cœur de l’affirmation de soi : l’individu.

L’affirmation de soi peut également être appelée l’assertivité. C’est une posture dans laquelle on prend position, face à un groupe, face à un système. Dans cette posture, on n’est ni dans l’agressivité, ni dans la fuite, ni dans la manipulation.

Prenons un exemple

Vous assistez à une réunion qui démarre en retard. Cela ne vous convient pas parce que vous avez énormément de dossiers à traiter et pas de temps à perdre. Si vous adoptez une posture d’agressivité, vous pourriez par exemple, souffler, soupirer, regarder ostensiblement votre montre, reprocher vivement son retard à l’organisateur de la réunion. Si vous adoptez une posture de manipulation, vous pouvez clamer tout haut « Oui habituellement avec untel les réunions sont en retard… » Si vous adoptez une posture de fuite, vous ne dites rien, vous assistez à la réunion et vous faites autre chose pendant la réunion, comme consulter vos e-mails ou traiter vos dossiers sur votre ordinateur ou votre Smartphone.

Quelle serait alors une réaction assertive ?

Cela pourrait être de dire simplement que le retard de la réunion vous contrarie, car vous avez d’autres sujets importants à traiter. Vous pouvez également proposer une solution qui serait bonne pour vous, ainsi que pour les autres.

Qu’est-ce qui fait que parfois il est difficile de s’affirmer ?

Les paramètres sont multiples. Il y a tout d’abord des paramètres éducatifs, culturels mais également des paramètres qui sont plus liés à l’instant, comme le niveau de sérénité ou de stress dans lequel vous vous trouvez. L’ambiance du groupe dans lequel vous êtes est également un paramètre qui va faire varier votre affirmation spontanée.
Le côté culturel ou éducatif nous fait intégrer un certain nombre de valeurs. Si pendant toute votre enfance vous avez appris qu’être en retard n’était pas du tout autorisé, vous risquez d’être très réactif dans la situation d’une réunion qui démarre en retard. Si au contraire vous avez appris à gérer les aléas, vous aurez d’emblée une posture beaucoup plus souple.
En plus de la question de vos valeurs, qui sont personnelles, l’état émotionnel dans lequel vous êtes, au démarrage de la réunion, a également une incidence. Si vous arrivez dans un état détendu, il y a plus de chance qu’un retard de réunion ne vous affecte pas ou peu. Si vous arrivez dans un état stressé, notamment par des questions de délai sur vos autres sujets, le retard de la réunion à de fortes chances de vous contrarier.
Enfin, dans un groupe avec des « fortes personnalités » il peut être plus difficile de s’affirmer.

Alors comment faire, pour améliorer son assertivité ou son affirmation de soi ?

Notons que, culturellement, les femmes sont plus souvent incitées à prendre soin des autres, donc à faire passer leurs besoins après celui de leur entourage. L’affirmation de soi, voire le syndrome de l’impostrice, est donc plus fréquemment un sujet de développement personnel.
La toute première étape de l’assertivité est de prendre conscience de ce qui se joue pour soi et pour le groupe : des valeurs qui peuvent être atteintes, l’état émotionnel qui peut être chahuté, une composition de groupe particulière. En somme, faire le point sur sa boussole interne. Puis, dans un deuxième temps, exprimer de façon calme et posée ce que l’on souhaite réellement. Par exemple, en utilisant des tournures de phrases telles que : Il est important pour moi de…, J’ai besoin de…, Je voudrais…, Etc.

Comment progresser ?

Commencez par identifier les sujets qui vous font habituellement réagir. Essayez de comprendre ce qui est touché chez vous. Et, chaque jour, entraînez-vous à essayer de dépasser cette posture automatique, afin de développer une autre posture plus adaptative, qui vous aidera à être plus confortable dans vos interactions en groupe et à déployer votre leadership, avoir plus d’impact, moins subir les situations tout en prenant les autres en compte.


Intelligence Artificielle : au quotidien de l’Executive – AI in an Executive’s daily Life

Article en français ci-dessous

Intelligence Artificielle (AI) & Business
ou
Histoire d’agilité mentale dans la relation avec un grand compte.

Je facture pour la première fois un nouveau grand compte😁, et je reçois une commande, qui m’invite à envoyer ma facture à une adresse postale. Prise d’un doute🧐, je communique avec l’interlocuteur « est-ce que je dois vraiment envoyer ma facture papier par la poste ? ». 

ARE YOU SERIOUS ???



7 emails plus tard j’arrive sur une plateforme de facturation en ligne -ouf ! la voix de ma « conscience écolo » ☘️a tenu bon face à ma « gestionnaire »📈 qui me soufflait que j’aurais déjà fini le processus depuis belle lurette…

Et là, nouvelle expérience : je découvre une facette de l’univers de l’AI… ma facture est lue par une AI, et les cases sont remplies automatiquement. Mon biais initial est de penser que c’est bien fait. Mais de rejet d’enregistrement en rejet d’enregistrement, je finis par comprendre que 80% des cases remplies sont mal remplies… Donc je recommence tout à la main 😉

Quelques heures et jours après, je clique sur Valider…
Yeahaaaa « Votre facture est validée » 🤸‍♂️🏄‍♂️🧗🥇Je viens d’accéder à la possibilité d’être payée💶 pour ma prestation de coaching !

Mes apprentissages

Revenir aux bases de l’agilité mentale 🧠 !!!

Quand ça ne marche pas, qu’est-ce que je peux faire d’autre ↔️🖇↕️ ?

Qu’est-ce que je prends pour vrai ✅, par défaut, et qui ne l’est peut-être pas ?

Comment est-ce que je gère les voix 🎶contradictoires en moi : la « gestionnaire » qui veut de l’efficacité, la « curiosité » comment fonctionne cette plateforme, la « ténacité » je l’aurais, la « sociale » auprès de qui je pourrais trouver du soutien pratique ou émotionnel, la « sage » il y a surement quelque chose à tirer de cette expérience… ?

Quand mon corps m’envoie des émotions -l’énervement ici-, et des pensées -je suis tombée dans un gouffre d’absurdie🤬- et me fait agir -je grille mon énergie d’une manière disproportionnée-, c’est un signal #intelligent qui m’invite à prendre de la hauteur et faire autre chose, et voir la situation autrement.

Et finalement, je remercie ce nouveau grand compte qui me fait vivre une situation complexe…
Tout comme celles de mes clients, en terme de processus mentaux #gouvernanceautomatique #gouvernanceadaptative.
Situations pour lesquelles ils comptent sur moi, pour se développer et trouver leurs #stratégies d’agilité #mentale 🧠, #émotionnelle❤️ et #comportementale🧍🏻‍♀️!