Dans ce article, nous vous proposons une plongée dans le monde des émotions, pour mieux les comprendre, et mieux les apprivoiser !
« Le stress n’est pas une émotion mais bien l’effet d’une compression que les exigences extérieures imposent à nos émotions. Ce qu’il faut ce n’est donc pas éliminer le stress : c’est être en contact avec nos émotions et nous servir de l’information qu’elles contiennent pour agir sur le stress en tenant compte de nos besoins. » Michèle Larivey.
How does our brain work? Are there specific operating modes that characterize our behaviors, what we feel, and what we think?
Between two people who are laughing, are there similarities in how their brains function?
Comment fonctionne notre cerveau ? Y a-t-il des modes de fonctionnements particuliers qui caractérisent nos comportements, ce que nous ressentons et ce que nous pensons ?
Entre deux personnes en train de rire, y a-t-il des similitudes de fonctionnement cérébral ?
Brain Governances : our brain works like an orchestra – Gouvernances Cérébrales : notre cerveau fonctionne comme un orchestre – photo credit A Grisard
Our brain works by activating connections between neurons, which transmit information through this incredibly dense and complex network. In practical terms, a lot of information is sent to different parts of our brain.
Today, we know that certain areas are specialized for specific functions, such as speaking, feeling fear, memorizing, playing the violin, singing, and so on.
We also know that the brain evolves throughout our lives—a concept referred to as brain plasticity.
At the same time, these areas don’t function separately, one after the other, or as independent systems operating side by side. That said, when we feel fear, for example, one particular region of the brain becomes especially active. And it’s the same region for two different individuals experiencing fear, regardless of their culture, language, or background. To describe this way of functioning, we use the term Brain Governance.
What is Governance?
It’s a bit like a jazz or traditional music orchestra: all the musicians play a theme together, in the same rhythm, following the same harmony.
At some point, one instrument starts a solo—say, the saxophone. Often, the saxophonist stands up, and above all, you hear this instrument rise above the others. The other instruments keep playing, providing accompaniment, but at that moment, the saxophone stands out more prominently. And during that time, the saxophone “leads the dance”: it sets the tempo, can shift the harmony, or even change the theme, improvising while the others follow its lead. It’s the one in charge.
Then, it takes its place again, and a little later, it’s the double bass’s turn to solo, and so on. The governance shifts between them.
Our brain operates in a similar way.
At certain moments, when we feel fear, for instance, our brain switches to an instinctive governance mode. Then, once the situation changes, we might feel relaxed and full of imagination. That’s another type of governance at work—in this case, adaptive governance.
The Neurocognitive and Behavioral Approach, developed by the IME (Institute of Environmental Medicine), identifies four types of governance:
Instinctive Governance, which governs behaviors, thoughts, and emotions tied to individual survival. It’s the seat of calmness as well as various forms of stress: flight, fight, freeze.
Gregarious Governance, which governs the individual within a group. It shapes how we take our place in a group naturally or by default.
Emotional Governance, a sort of hard drive for our brain. It’s the seat of our personality traits, values, and everything we memorize.
Adaptive Governance, the seat of ourintuition, innovation, and creativity. Like a control tower, it remains vigilant at all times.
That said, our brain exhibits a kind of functional heterogeneity: the instinctive, gregarious, and emotional governances are automatic, meaning they activate on their own.
For example, when we’re stressed, we don’t decide to be—it just happens, and we can only observe it.
The adaptive governance, on the other hand, isn’t automatic. It can only take over if the other governances “hand over control” to it. For instance, if I’m stressed, I can’t access my intuition. I first need to return to a calm state to switch.
Thus, we need to learn to consciously shift from the automatic mental mode to the adaptive mental mode. This is also what’s referred to asstepping back or gaining perspective.
The Behavioral Dynamics Profile provides an indication of our ability to shift into this adaptive mental mode.
This capacity can be developed, partly through education and partly through training exercises.
Notre cerveau fonctionne en activant les connexions entre les neurones, qui transmettent des informations, à travers ce réseau très dense et complexe. Concrètement, de nombreuses informations sont transmises à différents endroits de notre cerveau.
On sait aujourd’hui que certains territoires sont spécialisés dans certaines fonctions, comme par exemple le fait de parler, ou encore d’avoir peur, de mémoriser, de jouer du violon, de chanter…
On sait également, que le cerveau est en évolution tout au long de la vie, on parle alors de plasticité cérébrale.
En même temps, ces territoires ne fonctionnent pas séparément, l’un après l’autre, ou comme des systèmes indépendants, côté à côte. Cela dit, lorsque nous avons peur par exemple, une zone du cerveau est plus particulièrement active. Et c’est la même zone pour deux individus différents qui ont peur, cela quelles que soient leur culture, langue ou origine. Pour caractériser ce fonctionnement, on parle de Gouvernance cérébrale.
Qu’est-ce que la Gouvernance ?
C’est un peu comme pour un orchestre de Jazz ou de musique traditionnelle : les instrumentistes jouent tous ensemble un thème, au même rythme, sur la même harmonie.
A un moment, l’un des instruments démarre un solo. Par exemple le saxo. Alors souvent le saxophoniste se lève, et surtout on entend son instrument qui « passe au dessus » des autres. Les autres instruments continuent à jouer, à accompagner, et, en même temps, on entend plus particulièrement le saxo. Et à ce moment-là, c’est lui qui « mène la danse » : il choisit le tempo, il peut changer l’harmonie, voire même le thème, il réalise des improvisations et les autres lui emboitent le pas. C’est lui qui gouverne.
Puis, il reprend sa place et un peu plus tard, c’est le solo de la contrebasse, et ainsi de suite. Les gouvernances alternent.
Finalement pour notre cerveau, c’est un peu pareil.
A certains moments, nous ressentons de la peur par exemple, notre cerveau passe en gouvernance instinctive, et puis lorsque la situation a évolué, nous nous sentons détendus et pleins d’imagination. C’est une autre gouvernance qui est à l’oeuvre, dans cet exemple, la gouvernance adaptative.
L’Approche Neurocognitive et Comportementale développée par l’IME (Institut de Médecine Environnementale) distingue quatre type de gouvernances :
La gouvernance instinctive qui régit les comportements, pensées et émotions liées à la survie de l’individu, elle est le siège du calme et des différentes formes de stress : fuite, lutte, inhibition.
La gouvernance grégaire qui régit l’individu dans le groupe, elle est à l’origine de la façon dont nous prenons notre place dans un groupe, spontanément, par défaut.
La gouvernance émotionnelle, sorte de disque dur de notre cerveau, elle est le siège de nos traits de personnalité, de nos valeurs, et de tout ce que nous mémorisons.
La gouvernance adaptative, siège de notreintuition, de notre capacité d’innovation et de créativité. Comme une tour de contrôle, elle est vigilante en permanence.
Cela dit, notre cerveau présente une sorte d’hétérogénéité de fonctionnement : les gouvernances instinctive, grégaire et émotionnelle sont automatiques, c’est à dire qu’elles se déclenchent toutes seules.
Par exemple, quand nous sommes stressés, nous ne l’avons pas décidé, nous pouvons juste le constater.
La gouvernance adaptative, elle, n’est pas automatique. Elle ne peut gouverner que si les autres gouvernances lui « passent la main ». Par exemple, si je suis stressée, alors je n’accède pas à mon intuition. je dois d’abord revenir au calme pour basculer.
Il nous faut ainsi apprendre à basculer consciemment du mode mental automatique au mode mental adaptatif. C’est aussi ce que l’on nomme la prise de recul.
La dynamique comportementale est la signature de notre façon de penser, ressentir et nous comporter, dans les situations simples ou complexes, connues ou inconnues.
Le Profil de Dynamique Comportementale est un outil qui permet, en partant d’une meilleure connaissance de soi et des autres, d’élaborer les évolutions souhaitées, de se mettre en marche vers plus de connaissance de ses modes de fonctionnement -ainsi que ceux d’autres humains-, trouver un meilleur équilibre plaisir-effort et ainsi, plus de performance.
Des exemples d’applications :
Développer ses compétences de manager
Développer ses compétences intra et inter personnelles : mieux se connaître pour mieux interagir avec les autres
Développer son leadership : clarifier les ressources naturellement présente, et celles qui ont besoin d’être développées
Réorganiser son équipe, en prenant en compte les hard et les softskills
Améliorer sa performance et son efficacité professionnelle au quotidien en étant dans l’action plutôt que la réaction
Outiller sa recherche d’évolution professionnelle : prendre l’orientation correspondant à ses aspirations profondes et durables
Réaligner ses actions et retrouver son équilibre personnel et professionnel
Ce qu’en disent les clients d’An-Dante
En débriefing individuel
« Ce test m’a permis de découvrir de nouvelles facettes de mon profil et d’en confirmer d’autres, le tout avec beaucoup de nuances. Surtout, il m’a permis de mieux comprendre mes leviers de motivations, ce qui me met en mouvement ou à l’inverse, ce qui me coûte de l’énergie. »
« Les résultats sont très précis, et nuancés, c’est super intéressant, je suis vraiment impressionné… et maintenant, je sais où je vais ! »
« Maintenant, je comprends où ça bloque pour moi, j’ai envie de poursuivre par du coaching pour m’épanouir et me développer »
En débriefing collectif
« Je me reconnais dans la facette de motivation du novateur, et je sais qu’une fois que j’ai trouvé une solution à un problème complexe, ça ne m’intéresse pas tellement de passer à la mise en oeuvre, alors je choisis un bras droit qui a cette ressource là, qui a la facette gestionnaire ! »
« Très instructif, beaucoup de découverte de soi et de compréhension des différents comportements. »
« Ce modèle permet de s’interroger sur son mode de fonctionnement et ses pratiques, de façon concrète. »
» Quand ça va mal, je descends à l’atelier, parler avec des vraies gens, les aider à résoudre leurs problèmes, et ensuite, ça va mieux et je remonte ! Maintenant je comprends pourquoi ça me fait du bien. Et je vais continuer, quoi qu’on en dise ! »
« Cette approche va me conduire à apprendre à analyser « l’autre » en situation de travail, en complément de mon auto-analyse. »
« Cela nous aide à améliorer nos situations professionnelles au quotidien. »
« Les échanges qui découlent de la présentation des profils de motivation et des freins sont très fournis. »
Quand ?
Il est intéressant de passer un Profil de Dynamique Comportementale lorsqu’on :
se questionne sur ses modes de fonctionnement professionnel -changement de poste, accès à un poste de management-
souhaite se repositionner
souhaite retrouver un équilibre
Il est utilisé en début de coaching, pour clarifier rapidement les axes de travail du coaching.
Livrable
Le rapport de Profil de Dynamique Comportementale présente :
Les moteurs de votre dynamique de motivation, en distinguant entre :
Vos motivations profondes, spontanées, durables, sources de plaisir et d’énergie
Les motivations conditionnelles que vous allez adopter pour vous adapter à votre environnement et aux situations, sources de plaisir du résultat et de consommation d’énergie en cas de privation du résultat
Les attitudes dans lesquelles vous restez calme et prenez facilement de la hauteur
Le Profil présente un état des lieux de ces différentes motivations, de leur impact pour vous et de leur stabilité
Les freins qui vous empêchent d’accéder à vos ressources, notamment sous stress (motivations instables, sources de démotivation, surinvestissement émotionnel potentiellement à la source de burnout ou d’épuisement, attitudes qui génèrent de la réactivité émotionnelle, du stress ou de la tension)
Votre assertivité, ou la place que vous prenez spontanément dans un groupe, relativement aux autres
Votre adaptabilité, caractérisée par six paramètres, spécifiques des fonctions cognitives décrites par les neurosciences, adaptabilité mobilisable :
en situation simple (mode automatique)
en situation complexe (mode agile)
Comment passer un Profil de Dynamique Comportementale ?
Le questionnaire se passe en ligne (environ une demi-heure). Il donne lieu à un rapport détaillé remis lors d’un débriefing individuel de 2h, par une coach certifiée ANC.
La séance de débriefing a pour objectif de présenter les éléments du rapport et de commencer à faire des liens avec la situation du coaché.
Fondements scientifiques
Le questionnaire est fondé sur l’Approche Neurocognitive et Comportementale, développée par l’Institut de Médecine Comportementale, qui mène depuis plus de 30 ans des recherches interdisciplinaires et les transfère aux situations des entreprises et organisations.
What for?
Behavioral dynamics are the signature of how we think, feel and behave, in simple or complex situations, known or unknown.
The Behavioral Dynamics Profile is a tool that allows, starting from a better knowledge of oneself and others, to design the desired evolutions, to move towards more knowledge of one’s modes of operation -as well as those of other humans-, to find a better balance pleasure-effort and thus, more performance.
Examples of applications:
Develop your management skills
Develop intra- and inter-personal skills: getting to know yourself better to better interact with others
Develop your leadership : clarify ressources that are naturally present and those that need to be developed
Reorganize your team, including hard and soft skills
Improve your performance and professional efficiency on a daily basis, by learning to act, rather than react
Equipping your search for professional evolution: taking the direction corresponding to your deep and lasting aspirations
Realign your actions and regain your personal and professional balance
What An-Dante customers are saying
In individual debriefing
« This test allowed me to discover new facets of my profile and confirm others, all with a lot of nuance. Above all, it allowed me to better understand my motivational levers, what puts me in motion or on the contrary, what costs me energy. »
« The results are very precise, and nuanced, it’s super interesting, I’m really impressed… And now I know where I’m going! »
« Now I understand what gets in the way for me, I want to continue with coaching to flourish and develop myself »
In collective debriefing
« I recognize myself in the motivating side of the innovator, and I know that once I have found a solution to a complex problem, I am not so interested in moving on to implementation, so I choose a right arm who has this resource, who has the management facet! »
« Very informative, a lot of self-discovery and understanding of different behaviors. »
« This model makes it possible to question its mode of operation and its practices, in a concrete way.»
« When things go wrong, I go down to the workshop, talk to real people, help them solve their problems, and then it gets better and I come back upstairs! Now I understand why it makes me feel good. And I will continue, no matter what people say! »
« This approach will lead me to learn to analyze the « other » in a work situation, in addition to my self-analysis. »
« It helps us to improve our daily professional situations. »
« The exchanges that result from the presentation of motivation profiles and obstacles are very extensive. »
When?
It is interesting to pass a Behavioral Dynamics Profile when you:
question your professional modes of operation -change of position, access to a management position-
want to find a new position
want to find a new balance
It is mostly used at the beginning of coaching, to quickly clarify the goals of coaching.
Deliverable
The Behavioral Dynamics Profile report presents:
The drivers of your motivation dynamics, distinguishing between:
Your deep, spontaneous, lasting motivations, sources of pleasure and energy
The conditional motivations that you will adopt to adapt to your environment and situations, sources of pleasure of the result and energy consumption in case of deprivation of the result
Attitudes in which you stay calm and easily step back
The Profile presents an inventory of these different motivations, their impact on you and their stability
The obstacles that prevent you from accessing your resources, especially under stress (unstable motivations, sources of demotivation, emotional overinvestment potentially at the source of burnout or exhaustion, attitudes that generate emotional reactivity, stress or tension)
Your assertiveness, or the place you spontaneously take in a group, relatively to others
Your adaptability, characterized by six parameters, specific to the cognitive functions described by neuroscience, adaptability mobilizable:
in simple situation (automatic mode)
in complex situations (agile mode)
How to take a Behavioral Dynamics Profile?
The questionnaire takes place online (about half an hour). It produces to a detailed report delivered during a 2-hours individual debriefing, by an ANC certified coach.
The purpose of the debriefing session is to present the elements of the report and to begin to make links with the coachee’s situation.
Scientific foundations
The questionnaire is based on the Neurocognitive and Behavioral Approach, developed by the Institute of Behavioral Medicine, which has been conducting interdisciplinary research for more than 30 years and transferring it to the situations of companies and organizations.
Qu’est-ce que le coaching avec l’Approche Neurocognitive et Comportementale ?
Lors d’une séance d’accompagnement individuel, j’utilise l’ANC comme grille de diagnostic et de modélisation, je pose des hypothèses, et utilise des protocoles et exercices, en fonction de ce que je perçois chez mon interlocuteur et des hypothèses de modélisation.
De plus, le cheminement est balisé d’éléments de pédagogie, car je constate par ma pratique que comprendre ce qui se passe en nous peut nous aider à sortir des automatismes plus ou moins conscients et à ancrer de nouveauxcomportements. Comme un passage qui devient un sentier, puis un chemin de grande randonnée, à force d’être fréquenté.
« J’ai le sentiment que dans mon environnement professionnel, on va finir par se rendre compte que je ne suis pas à la hauteur, que je masque mes lacunes et mes incompétences, mais qu’à un moment ou un autre, les fissures vont s’agrandir et on va s’apercevoir de mes réelles capacités. On va se rendre compte que je suis une impostrice ! Cela me terrorise, me pétrifie, m’empêche de dormir. Pour compenser, je travaille d’arrache pied, toujours plus, et quand je rentre chez moi, ça continue à tourner dans ma tête, alors je ne suis pas disponible pour les miens et j’en suis malheureuse… »
Vous vous sentez concernée par ce sentiment d’être une impostrice/ imposteuse/ impostatrice ? Bref, de souffrir d’un déficit de légitimité. Vous vous reconnaissez dans tout ou partie de ce portrait ?
Dans un précédent article, nous avons évoqué l’intuition, et les liens que nous pouvons faire entre ce phénomène et les gouvernances mentales. Ici, nous allons développer le processus de créativité.
Comment être créatif ?
Certaines personnes sont-elles plus créatives que d’autres ?
Faut-il être déjanté pour être créatif ?
La création est-elle réservée aux artistes ?
In a previous article, we explored intuition and the connections we can draw between this phenomenon and mental governances Now, let’s delve into the creative process.
How to Be Creative?
Are some people naturally more creative than others?
Do you have to be eccentric to be creative?
Is creativity only for artists?
Sur cette photo, nous pouvons voir un tableau de maître, de la Galeria Borghese à Rome, et une robe du styliste Azzeidine Alaia. Deux exemples de créateurs, si différents, tant par l’époque que par la technique ou encore le sujet. La photo est aussi une création : pourquoi associer ces deux oeuvres, l’une célébrant la sagesse de l’âge mûr et la proximité de la mort et l’autre la beauté féminine, la sensualité ? Pourquoi cet angle de vue, ce cadrage… ? Qu’est ce qui dans le cerveau du créateur, de la créatrice, « déclenche » son oeuvre ?
Le processus de création est vaste et n’est pas réservé aux domaines qualifiés d’artistiques. Il s’exprime dans la vie quotidienne et est également sollicité dans le contexte professionnel.
Joy Guilford aux Etats-Unis dans les années 1960 a modélisé les processus de la créativité. Il distingue trois phases, une fois que l’on a ciblé une problématique : celle de la pensée divergente, de la pensée convergente et celle de l’évaluation.
Le processus créatif : de l’idée à l’innovation
Au départ, un idée, une envie, un besoin, une problématique…Lors de la phase depensée divergente, les idées « partent dans tous les sens », rien n’est interdit, tout est possible, même les idées les plus « farfelues ».Lors de la phase de pensée convergente, on resserre vers les idées « possibles », réalisables. Enfin la phase d’évaluation vérifie l’adéquation de l’idée retenue, avec son public, avec les attentes définies en amont dans la problématique ciblée, elle valide également l’efficacité de la solution retenue. Ces phases alternent avec des phases de déconnexion, d’incubation. Celles-ci permettent l’avénement de processus d’intégration inconsciente, et de liens avec des informations déjà mémorisées. A l’issue des ces différentes phases, surgit le fameux « Euréka« .
La richesse des processus de création est dopée par la conscience de la dérive mentale, ou méta-conscience. C’est la conscience que notre esprit est en train de dériver vers d’autres sujets, idées… et que justement la créativité est à l’oeuvre ! C’est ce type de d’état que l’on apprend à atteindre en pratiquant la méditation par exemple. On l’appelle aussi état modifié de conscience. Au niveau de la gouvernance mentale, la gouvernance adaptative est alors à son apogée. La créativité est très restreinte dans les autres gouvernances, automatiques.
Mihály Csíkszentmihályi en 2006 distingue différents niveaux de créativité :
La Créativité avec un grand C, celle qui a un impact sur la société (l’imprimerie, l’iPhone, Internet…)
La créativité avec un petit c, celle de la vie quotidienne, qui est déclinée en trois niveaux :
la créativité « mini c », celle de l’exploration face à une expérience nouvelle, que les jeunes enfants expérimentent très fréquemment
la créativité « petit c », celle des actes réfléchis et élaborés, reposant sur des objectifs personnels
la créativité « pro c », celle de la production d’un expert dans son domaine.
Alors finalement, que faire pour être créatif ?
identifier la problématique sur laquelle vous souhaitez être créatif/créative
développer les possibles
seul-e, puis
en groupe (l’étape de développement par la réflexion solitaire est indispensable à la richesse des idées)
vaquer à d’autres occupations où vous êtes détendu-e
revenir au sujet et tester les solutions, pour en garder une réalisable
évaluer cette solution sur le public auquel elle est destinée
pendant tout le processus, alterner les phases actives de réflexion et les phases « passives » où votre gouvernance adaptative est, elle, très active !
In this picture, we see a masterpiece from the Galleria Borghese in Rome alongside a dress by designer Azzedine Alaïa—two strikingly different examples of creativity, separated by time, technique, and subject matter. One artwork reflects the wisdom of old age and the proximity of death, while the other celebrates feminine beauty and sensuality. But why were these two works placed together? What guided the framing, the angle, the choice to juxtapose them? What triggers creativity in the mind of an artist, a designer, a photographer?
Creativity is not limited to traditionally artistic fields—it extends into everyday life and professional contexts. Whether in problem-solving, innovation, or communication, creative thinking is essential.
In the 1960s, American psychologist Joy Paul Guilford developed a model to describe the creative process. He identified three key phases after defining a problem:
1. Divergent Thinking – Generating multiple ideas, exploring possibilities without judgment. 2. Convergent Thinking – Refining and selecting the most relevant ideas. 3. Evaluation – Assessing and validating the chosen solution.
The Creative Process: From Idea to Innovation
It all starts with an idea, a desire, a need, or a problem to solve. Creativity unfolds in stages, alternating between structured thinking and moments of mental drift.
1. Divergent Thinking: Ideas flow freely in all directions—nothing is off-limits, and even the wildest ideas are welcome.
2. Convergent Thinking: The focus narrows toward viable and achievable ideas.
3. Evaluation: The chosen idea is assessed against the initial problem, the target audience, and its effectiveness as a solution.
Throughout these phases, moments of incubation—when the mind disconnects and unconsciously processes information—are crucial. These moments allow unexpected connections to emerge, leading to the famous “Eureka!” moment.
Mental Governance and Creativity
Creativity thrives when we become aware of our mental drift—the realization that our mind is wandering to new ideas. This is known as meta-consciousness, a state that meditation can help cultivate. In terms of mental governance, creativity peaks when adaptive governance is at its highest, while automatic governances limit it.
Levels of Creativity (Mihály Csíkszentmihályi, 2006)
Big-C Creativity: Groundbreaking innovations that shape society (e.g., the printing press, the iPhone, the internet).
Small-c Creativity: Everyday creativity, with three levels:
Mini-c Creativity: Exploration in response to new experiences (common in young children).
Little-c Creativity: Thoughtful, structured creativity aimed at personal goals.
Pro-c Creativity: The expert-level creativity of professionals in their field.
How to Cultivate Creativity?
Identify the problem or topic where you want to be creative.
Generate possibilities:
First alone, to allow deep, independent reflection
Then in a group, to expand perspectives
AI can also be used at this step to expand perspectives
Take breaks and engage in relaxing activities
Return to the subject and test potential solutions, selecting the most viable one
Evaluate the chosen solution against the target audience or context
Throughout the process, alternate between active thinking and passive or unconscious incubation—your adaptive governance will do the rest!
C’est notre capacité à faire des liens de manière inconsciente entre des informations perçues, captées, d’une façon ou d’une autre et enregistrées quelque part dans notre mémoire.
Intuition is our capacity to link unconsciously informations, that are stored somewhere in our memory.
Comment reconnaitre l’intuition ?
L’intuition est à l’oeuvre, se manifeste, lorsqu’on sait quelque chose sans pour autant savoir comment on sait cette chose.
Un exemple : je suis en train de programmer une liste de chants et, parmi ceux que je recherche, il me manque une partition. Je ne la trouve pas, là où elle devrait logiquement être rangée. Je suis en train d’imaginer d’autres ressources pour trouver cette partition : contacter des personnes susceptibles d’avoir la partition… quand soudain, elle tombe d’un livre que je sors de ma bibliothèque. Coïncidence ?… Le livre n’avait pas de raison de renfermer cette partition, et pourtant, presque malgré moi c’est celui-là et pas un autre, que j’ai saisi, tout en pensant à autre chose. Quelle chance y avait-il que je tombe justement sur cette partition parmi tous les livres de ma bibliothèque ? Elle était infime.
L’intuition est une source très précieuse dans la communication et la résolution de problèmes, tant qu’on veille à faire le distingo entre perception et projection…
Les données de l’inconscient sont stockées dans notre cerveau ; selon les experts nous ne serions conscients que de 1 à 10% de nos pensées. Une infime partie, donc. L’intuition nous sert à nous adapter aux situations rencontrées, à notre environnement, à la complexité des situations que nous vivons. Elle compile et fait des liens entre des informations provenant de différentes gouvernances de notre cerveau : la gouvernance instinctive (stress), émotionnelle (mémoire, 5 sens). Elle repose sur un fonctionnement heuristique. Sous sa forme spectaculaire, fulgurante, elle est appelée « insight » comme quand la lumière s’allume d’un coup ! L’insight est aussi défini comme la capacité à discerner la vie nature d’une situation, en particulier par intuition, ou encore la perspicacité, la connaissance approfondie.
Il vous est sans doute arrivé de trouver la réponse à une question, une solution à un problème que vous vous posiez… justement lorsque vous n’y réfléchissez plus. Cela m’arrive régulièrement, lorsque je cuisine, que je marche ou que je médite.
Comment développer son intuition ?
Essayez de percevoir ces moments particuliers où votre cerveau vous livre une clef, et pour exercer votre créativité de répéter les activités que vous faisiez à ce moment-là. Cela « musclera » votre accès à votre intuition. Attention, veillez à confirmer votre intuition par des éléments objectifs a postériori, afin de ne pas confondre intuition et projection.
How to Recognize Intuition?
Intuition is at work when we know something without really knowing how we know it.
For example, imagine you’re putting together a list of songs and looking for a specific sheet of music that is missing. You check the logical place where it should be stored, but it’s not there. As you start considering alternative ways to find it—perhaps by reaching out to people who might have a copy—you suddenly pull a book from your shelf, and the missing sheet falls out. Coincidence? The book had no reason to contain that sheet, yet, almost unconsciously, you grabbed that particular book while thinking about something else. What were the chances of finding it this way, among all the books in your library? Very slim.
Intuition is a precious resource in communication and problem-solving, as long as we distinguish between perception and projection.
The unconscious mind stores vast amounts of data; according to experts, we are aware of only 1% to 10% of our thoughts—just a tiny fraction. Intuition helps us adapt to situations, environments, and complexity we encounter. It connects and processes information from different areas of our brain: instinctive (stress-related) and emotional (memory, the five senses). It operates through heuristic thinking.
In its most striking and sudden form, intuition is called “insight”—like a light bulb switching on instantly! Insight is also defined as the ability to grasp the true nature of a situation, often through intuition, or as deep understanding and discernment.
You’ve probably experienced moments when you found the answer to a question or the solution to a problem precisely when you stopped consciously thinking about it. This happens to me regularly—while cooking, walking, or meditating.
How to Develop Your Intuition
Try to notice those particular moments when your brain delivers an unexpected major insight. To strengthen your intuition, repeat the activities you were engaged in when such moments occurred. This will “train” your access to intuition.
However, always confirm your intuition with objective elements afterward to ensure you’re not confusing intuition with projection.