Drama Triangle – Triangle de Karpman

Thanks to a client’s question, here is a process to navigate with a typical toxic relationship situation.

Self Coaching

Once you have read this article, pick one situation where the drama triangle is mostly probable, and unfold what has been going on and how you could improve your own reaction next time.

Remember that to deal with that type of complex relational situation you need to train, fail again, train… and succeed more and more often.

What is this Drama Triangle about ?

The « Drama Triangle » is a model based on Transactional Analysis and designed by Stephen B. Karpman an American psychiatrist in 1968, unveiling a typical relational scenario with three roles : victim, persecutor and savior.

From a neuroscientific point of view, these three roles are based on automatic modes. And can be analysed as :

  • the victim being on « flight » or « freeze » mode – either avoidant and frightened, or paralyzed and sad
  • the persecutor being on « fight » mode – agressive and angry
  • the savior seeking external acknowledgment of being a good person

Antidotes to the Drama Triangle

The antidotes to recover freedom out of these automatic modes are :

  • « Phase 0 » Step back from the game at play :
    • become conscious that this is a relational game being played, and sort out who is most probably playing what role 
    • in other words : shift your own brain into Adaptive Mode
  • « Phase 1 » Once you have identified your own role :
    • antidote for the victim :
      • recognize their inner feelings, be able to express their needs, take their responsibilities in the situation -vs feeling small or childish, powerless, complaining- 
      • in other words : owning their needs and accepting their own agency on the situation
    • antidote for the savior :
      • asking what type of help would be needed, consciously onboarding the risk of not being asked to help -vs helping without having been asked for, and feeling useless-
      • in other words : sitting in the fire with an observer posture, ready to offer help if asked
    • antidote for the persecutor :
      • asking what is needed to solve the problem, in an assertive posture -vs targeting as a victim, controlling, deciding, taking power over-
      • in other words : setting clear boundaries respectful of other’s boundaries
  • « Phase 2 » Once you are yourself out of the game you are available to adopt the most appropriate posture toward the two other players :
    • victim role in flight mode : friendly and openly asking them what they would need to solve the problem, reformulate and help to organize their thoughts
    • victim role in freeze mode : offering support, recognizing the human skills of the person, and openly asking them what they would need to solve the problem, step by step
    • savior role : offering the person recognition for them wanting to help, and offering to step back and hold an observer posture, until eventually being asked for help
    • persecutor role : recognizing the person’s action skills and intelligence, asking them to clarify what action they want to take

Stuck in a rut ? Coincé dans une ornière ?

Try this !

Read the article in English : slide to the bottom of this page

J’ai une chance immense dans mon métier : travailler avec des personnes qui cherchent, réfléchissent et sont en quête d’amélioration dans leur situation professionnelle.

Notre travail ensemble est d’aborder ce qui les défie, chatouille, challenge… et n’a pas encore trouvé d’issue, malgré tout ce qu’ils ont déjà tenté. 

Dans un espace de prise de hauteur, de changement d’angle de vue, et parfois aussi de challenge.

Une demande qui revient régulièrement : trouver ma place, sortir du sentiment d’être illégitime.

Je vous passe le film en accéléré :

Un travail qui commence par une entrée cognitive, et une demande explicite « je voudrais trouver ma place » dans un système relationnel, puis qui fait émerger autre chose par la manipulation de figurines, et des déplacements dans l’espace, des protagonistes et de l’observateur.

Pour favoriser l’émergence d’autre chose que ce que le client a déjà trouvé par lui-même et qui ne le satisfait pas pleinement, en connectant toutes ses ressources cognitives, émotionnelles et subtiles.

Puis passer au plan d’action concret😉

Votre corps sait ce que votre esprit ignore ou évite.

#bodyintelligence #relationshipintelligence #performance #processwork

Crédit photo : A Grisard

Are tools inevitable in professional coaching ? Les outils sont-ils indispensables en coaching ?

Article en français ci-dessous


Quand j’entends mes clients parler de leur expérience des outils en coaching, voici ce qu’ils disent…

“Mon test MBTI dit que je suis ‘QSDF’.”
“Je suis introverti(e).”
“Je suis rouge, avec un peu de jaune.”
“Je suis neuroatypique, neurodivergent(e), hypersensible… et mes proches ne me comprennent pas.”

J’entends très souvent ce type d’affirmation lorsque j’entame une discussion avec des personnes qui cherchent à négocier un changement dans leur vie et à mieux se comprendre.

À mes oreilles, ces mots résument ce qu’une personne a retenu d’un outil, un test, un questionnaire, un profil de personnalité… Et cela éveille toujours ma curiosité : qu’y a-t-il réellement derrière cette affirmation ?

Quels sont les avantages des outils pour accompagner les personnes ?

Les tests bien connus (MBTI, DISC…) offrent les atouts de la simplicité, la facilité à comprendre, un débriefing rapide, voire parfois même une utilisation en autonomie, sans formation spécifique. Et parfois, ils sont même intégrés aux formations en entreprise ou aux programmes de leadership.

Cependant, ces outils présentent aussi les écueils de la simplification excessive, la réduction de la personne à une caricature, de mettre les gens dans des boîtes. En plus de nier la complexité humaine, sa richesse et ses nuances.

Alors, face à une offre d’outils surabondante et séduisante—certains scientifiquement solides, d’autres mondialement reconnus, d’autres encore innovants, voire présentés comme “révolutionnaires”—il est essentiel de se poser les bonnes questions :

En tant que client, quel outil est adapté pour vous, et dans quel but souhaitez-vous l’utiliser ?

En tant que coach, de quoi avez-vous besoin ? De quoi votre client a-t-il réellement besoin ? Pour une entreprise, qui est le véritable client ? L’entreprise, le service RH, le service achats, ou la personne coachée ? Qu’est-ce qui motive le fournisseur de l’outil ? Une approche scientifique, une logique commerciale, ou une tendance du moment ? Quel est le retour sur investissement attendu ?

Comment utiliser la Pyramide de Maslow pour soi ou son équipe – How to use Maslow’s Pyramid for you or your team ?

Je me sens raplapla… je manque de peps… le temps me déprime… je manque de lumière !
Certains jours, nous constatons que notre énergie n’est pas au top !
J’observe dans mon équipe, des tensions, le ton qui monte, ou au contraire une forme de désengagement dans la relation, une baisse d’énergie.
J’observe dans mon équipe, des tensions, le ton qui monte, ou au contraire une forme de désengagement dans la relation, une baisse d’énergie.
Je vous propose un outil pour y réfléchir et vous reconnecter à vos ressources !

La pyramide à tous ses étages

Cette pyramide est ma compilation de la pyramide de Maslow, remodelée en fonction de mon expérience d’experte de la relation et illustrée pour le plaisir 😉

Abraham Maslow, psychologue américain (1908-1970) a étudié les émotions négatives et leurs corollaires positifs : la motivation et la satisfaction. Ainsi, il a modélisé les différents besoins humains sous forme d’une pyramide.

Schématiquement, l’être humain satisfait graduellement ses différents besoins, ceux du bas de la pyramide devant être satisfaits en premier, afin d’accéder à ceux des niveaux supérieurs.

Selon Maslow, les besoins prioritaires sont les besoins physiologiques, puis les besoins de sécurité et de repères, les besoins de liens sociaux, enfin les besoins d’accomplissement et de réalisation de soi.

Vous avez certainement constaté qu’il vous est compliqué d’être 100% actif dans la journée, si vous n’avez pas suffisamment dormi ou mangé… ou encore quand vous êtes préoccupé par un conflit, un problème insoluble… De même, savoir que l’on va rentrer dans son « home, sweet home » à la fin de sa journée, y retrouver sa famille, son chat… est sécurisant. Les échanges que l’on a pu avoir avec les personnes que l’on a croisées colorent la journée, parfois en gris, parfois en rose ! A plus long terme, les besoins essentiels d’accomplissement et de réalisation sont accessibles lorsque les autres besoins plus prioritaires sont satisfaits.

Cette pyramide de Maslow, qui schématise une hiérarchie des besoins est intéressante à garder en tête, tant pour soi-même que lorsque l’on est en communication avec autrui

Quand un rouage coince, grince, grippe, une émotion vous alerte sur quelque chose qui vous chiffonne, faites une pause et demandez-vous :

Pyramide Maslow, Mode d’Emploi

  • ça coince ? OBSERVER avec CURIOSITE
    • quel signal me renseigne sur le fait qu’il est en train de se passer quelque chose ?
    • où cela se passe-t-il dans mon corps ?
  • se POSER, REFLECHIR
    • quel(s) besoin(s) non satisfait(s) cela pointe-t-il ? 
    • à quel étage
    • où en sont mes besoins aux autres étages de la pyramide ?
  • AGIR : quelles stratégies mets-je en oeuvre pour satisfaire mes besoins ?
    • à court terme, 
    • à moyen terme, 
    • à long terme ?

Utiliser ce processus de façon régulière vous permettra d’être plus au clair par rapport à cette question de vos besoins, et au fur et à mesure, vous allez gagner en finesse d’analyse, et vos stratégies seront plus fines, puissantes et efficaces

Individuellement et en équipe.

Exprimer vos besoins vous permet d’accéder à une communication consciente, d’être assertif-assertive et également plus clair-e pour vos interlocuteurs, qui n’étant pas dans votre cerveau, ne peuvent deviner vos besoins 🙂 !

De même, vous serez mieux à même d’aider les personnes avec lesquelles vous êtes en relation, et de les rendre plus autonomes dans la satisfaction de leurs besoins.



Sources

http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Maitres-de-vie/Abraham-H.-Maslow
Abraham Maslow, Devenir le meilleur de soi même

Théorie U – ou comment innover vraiment ?

Cette approche est précieuse pour des besoins tels que :

  • CoDir, face à la survie de la société, qui cherche d’autres façons d’embarquer les Leaders du changement
  • DRH qui veut instaurer des pratiques managériales partagées, émergeant des managers et réellement mises en oeuvre
  • CoDir et top Managers après la reprise de l’entreprise par le management, qui a conscience de la surcharge globale et veut amener les équipes à identifier les goulots d’étranglement, les zones sensibles et à faire des propositions d’amélioration

La théorie U a été développée par Otto Scharmer enseignant au Massachusetts Institute of Technology, une vénérable et dynamique université américaine de renommée mondiale.

Comment l’utiliser pour innover, sortir de ce qui ne fonctionne pas ou pas suffisamment ?

Continuer la lecture de « Théorie U – ou comment innover vraiment ? »

60 minutes to celebrate as a team – 60 minutes pour célébrer en Equipe

article en français ci-dessous

You have 60 minutes with your Team

Vous avez 60 minutes pour votre équipe

Réunissez votre équipe.
Le temps de cet exercice dépend du nombre de membres de l’équipe.

  • Phase 1

Demandez à chacun d’écrire sur des Post-It ce qu’il apprécie chez au moins 3 de ses collègues.
En cercle, chacun reçoit tour à tour les mots de ses collègues, en goutant pleinement leur saveur, en silence.

  • Phase 2

Même processus, en commençant par « En 2023, je t’invite à faire plus… »

  • Phase 3

Demandez à chacun d’écrire sur un Post-It ce qu’il apprécie dans l’équipe.
Chacun vient poser son Post-It sur un tableau pour l’équipe, et annonce à voix haute ce qu’il a écrit.

  • Phase 4

Dans le temps restant : comment allez-vous, ensemble, ancrer ce qui a émergé ?

10 minutes to celebrate – 10 minutes pour célébrer

article en français ci-dessous

Vous avez 10 minutes devant vous – You have 10 minutes for yourself

  • Phase 1

Installez-vous avec une feuille de papier et un stylo -le matériel est important, car il permet de bénéficier des meilleures connexions cérébrales ! -.
Déclenchez un minuteur pour 4 minutes.
Ecrivez, en continu, tel que cela vient -sans vous relire ni corriger l’orthographe-, en commençant par « Je célèbre en 2022… »
Quand le minuteur sonne, finissez juste votre phrase.
Ensuite pendant 1 minute, fermez les yeux, ressentez votre état intérieur, puis entourez les 3 mots les plus importants pour vous.

  • Phase 2

Même processus, en commençant par « En 2023, j’ai envie de… »
En 30 secondes ressentez votre état intérieur et entourez les 3 mots qui émergent.

  • Phase 3

En 30′, écrivez une phrase avec les 6 mots que vous avez entourés.
Gardez cette phrase pour cheminer avec en 2023, et jusqu’aux prochaines 10 minutes que vous vous consacrerez.

60 minutes pour célébrer – 60 minutes to celebrate

Article en français ci-dessous

Vous avez 60 minutes pour vous-même – You have 60 minutes for yourself

  • Phase 1

Installez-vous avec plusieurs feuilles de papier et un stylo -le matériel est important, car il permet de bénéficier des meilleures connexions cérébrales ! -.
Déclenchez un minuteur pour 20 minutes.
Ecrivez, au recto des feuilles, en continu, tel que cela vient -sans vous relire ni corriger l’orthographe-, en commençant par « En cette fin de 2022, je célèbre… »
Quand le minuteur sonne, finissez juste votre phrase.
Ensuite pendant 1 minute, fermez les yeux, ressentez votre état intérieur, puis entourez les 3 mots les plus importants pour vous.

  • Phase 2

Même processus, en commençant par « En 2023, j’ai envie de… »
En 1′ ressentez votre état intérieur et entourez les 3 mots qui émergent.

  • Phase 3

En 1′, écrivez une phrase avec les 6 mots que vous avez entourés.

  • Phase 4

Dans le temps restant : comment allez-vous ancrer ce qui a émergé ?

Coaches’ competencies according to ICF and EMCC – Les compétences des Coachs selon ICF et EMCC

Les références sources ICF et EMCC sont en lien en bas d’article.

Cet article vient compléter les articles :

Les coachs professionnels travaillent à partir de qui ils sont.

I coach as I am – Je coache comme je suis

Cette réalité est tout à fait fondamentale.
Les outils des coachs sont également essentiels.
Pour autant, c’est surtout la façon dont ils sont utilisés qui a un impact. Et la variété dont dispose le coach, permet de sortir de l’adage « pour un marteau, tout est clou ».

Ainsi, les référentiels des compétences des coachs professionnels permettent d’évaluer les compétences sur des critères explicites et partagés.
Ce sont également des référentiels qui permettent au coach de mesurer sa progression dans sa professionnalisation et sa capacité à accompagner des situations de coaching de complexité croissante.
Ces capacités du coach sont également en lien avec son propre développement, au sens du développement de l’adulte.

Les deux associations professionnelles des coachs ICF et EMCC ont écrit des référentiels, qui, s’ils présentent des différences, sont également très cohérents.
Par ailleurs, le référentiel ICF a été réécrit en 2020, afin d’être en meilleure adéquation avec les résultats des recherches menées par l’association.

cliquez vers le Référentiel des 8 compétences ICF
cliquez vers le Référentiel des 8 compétences EMCC

Vous êtes coach ?
Comment vous appropriez-vous ces compétences, pour les vivre au quotidien ?

Vous êtes client ou acheteur de coaching ?
Comment ces compétences résonnent-elles dans votre choix ?


This article completes these previous articles:


Sources

ICF coaches competencies

EMCC coaches competencies

With or without breaks ? Avec ou sans pauses ?

article en français ci-dessous

Que se passe-t-il dans votre corps et votre cerveau lorsque vous enchaînez les réunions ?

Cette illustration indique les niveaux de stress mesurés par l’intensité des ondes beta du cerveau.

La première ligne indique ce qui se passe, lorsque l’on passe d’une réunion à une autre.

La seconde ligne indique ce qui se passe avec une petite pause entre chaque réunion.

Concrètement, dans le premier cas, le sujet passe d’une réunion à l’autre sans interruption. Son corps et son cerveau sont en activité permanente, et le niveau de stress s’accumule.

Dans la seconde configuration, il y a des pauses brèves entre les réunions. Il y a alternance des phases de mise en activité, et de ralentissement et récupération.

Selon vous quel est l’état d’énergie de la personne à la fin de la journée dans chaque cas ?

Pour y réfléchir :

  • Dans quelle configuration vous trouvez-vous ? A l’échelle de la journée, de la semaine, du mois, de l’année ?
  • Quelles sont vos routines entre deux réunions ? Comment faites-vous attention à vous-même ?

Si vous êtes curieux d’en savoir plus, prenons un moment pour en discuter.